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25/09/2007Cette critique a été rédigée il y a plus de 17 ans.2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.Par igenibelCe jeu ne m'attirait pas spécialement lorsque je regardais jouer un ami ; il m'avait l'air brouillon et surtout, ce que je n'aime pas dans les jeux c'est l'effet mercure des étendues d'eau.
J'ai tout de même testé en achetant en ligne chez PlayNC et franchement, j'adore. La storyline est tout simplement époustouflante et rien que pour ça, ça vaut beaucoup de jeux en ligne ayant actuellement le vent en poupe.
Le fait de mettre en avant les techniques apprises par rapport à l'équipement permet de vraiment s'imerger dans le monde vaste et très riche que propose ce jeu.
De plus, avoir la possibilité de jouer 5, 10 ou 15 minutes lorsqu'on le souhaite est un plus non négligeable. Faire des mission avec des mercenaires ou des héros permet aussi aux moins acharnés des joueurs de progresser dans le jeu et l'histoire sans devoir se greffer dans une guilde et devoir attendre inlassablement que d'autres joueurs soient disponibles.
Le JcJ n'est pas sans reste, comme son nom l'indique, les combats de guilde sont aussi prépondérants dans ce jeu. Devoir avancer dans l'histoire, pour acquerir des compétences, qui, une fois débloquées, deviennent accessibles à des personnages pré-construits pour les batailles de joueurs est une conception unique dans Guildwars.
Le dernier plus non négligeable vient du fait qu'il n'y a pas d'abonnement.
Bravo pour ce jeu très intéressant et riche.Publié le 25/09/2007 16:01, modifié le 25/09/2007 19:252 personnes ont trouvé cette critique utile. -
31/08/2007Cette critique a été rédigée il y a plus de 17 ans.2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.Anarchy Online (AO de son petit nom) est un ancien qui sais faire des heureux. Je me rappel avoir acheté le client sur une braderie, c'était une de ces grosses boîtes en carton comme on en fait plus, avec toute la naïveté de la jeunesse, l'ignorance et la précipitation aussi. La boîte me séduit (que dire d'un jeu qui parle d'anarchie pour un punk) et de retour chez moi triste nouvel, jeux payant... La boîte et rangée et oubliée.
Quelques années plus tard je réentends parler de AO, ses servers viennent de passer à la gratuité, je m'empresse de suite d'installer et de jouer cette aventure inoubliable dans le coeur d'un joueur : son premier MMO.
Trame de fond de Science Fiction, original donc (ni medieval-fantasy ni star wars... mmh, dit m'en plus)... L'histoire est celle d'une planète, Rubi-Ka, colonisée par l'Omni-Tek, une corporation tentaculaire et paternaliste, pour en tirer de son sol le notum, minerai indispensable pour la création de nanorobots. Seulement, il y a de cela quelques années, les mineurs exploités par l'Omni-Tek se rebellent et fondes des camps dans le désert, Les Clans. Ainsi c'est une lutte entre Omni-Tek et Clans dans laquelle le joueur est lancé. Il a le choix entre 3 alignements :
- Omni-Tek (il vivra dans les grandes villes du sud et il protégera avec loyauté l'entreprise de son patron)
- Neutral (il habitera les villes émancipées du centre et jouira de la liberté de mouvement que confère l'impartialité)
- Clan (il se retranchera dans les camps des déserts du nord, des villes fondés par les rebelles, il combattra pour la liberté et pour sa dignité)
Voila pour le synopsis politique situationnel, on y reviendra plus tard pour approfondir un peu, pour l'instant suivons la ligne directrice de l'évaluation.
Commençons par le PvE solo, selon les joueurs il sera excellent ou exécrable. En effet, il est lent... Ultra stratégique et lent. Le joueur doit calculer sans cesse, régler le timing de ses skills, pour ne pas gâcher ses nanos (mana) et ses HP. Un joueur acharné adorera ce système, celui qui recherche des combats violents restera sur sa faim. La plupart des professions combat à distance (pistolets) et les animations des combats corps a corps sont loin d'être fluide.
C'est en équipe que le PvE prend tout son sens, en effet les nombreuses professions se complètent a merveille et sont chacune très bien représentées, ce qui facilite la création de team.
Le PvE est donc en général très bon : les donjons sont violents, et les missions sont truffées de trucs sympas (portes à déverrouiller, coffres piégés à désamorcer, mines antipersonnelles à désarmer... )
Coté PvP, soloter ne sert a rien, les duel sont très peu présent, tant les castes sont différentes et la plupart ne sont pas orienté pour le combat d'adversaire humain.
En effet, ici comme en PvE on préférera l'équipe, le PvP propose ainsi des guerre entre guilde pour le contrôle de territoires et de bases, le champ de bataille est très intéressant à organiser, encore une fois, ce succès est dû au nombre de classes disponibles...
Pour ce qui est du contenu du jeu, on trouvera un monde immense et varié (Déserts, forêts, plaines, lacs, montagnes, littoraux... ) , parfois un peu vide tant il est grand, mais en cherchant un peu on trouve des endroits qui fourmillent de détails (oasis, cascades, clairières... ) les villes sont très loin les unes des autres, un système de télé porteur (Whom-Pa) permet de se déplacer plus vite, le monde le plus intéressant que j'ai jamais visité pour dire vrai.
Les quêtes sont extrêmement nombreuse, un peu répétitive, mais certaines sont courtes et vous proposerons une récompense rapidement acquise, d'autre nécessiteront plusieurs jours voir plusieurs semaines d'errance.
L'artisanat est le plus incroyable que j'ai jamais vu, de nombreux skills (mécanique, électronique, nanotech... ) vous permette de fabriquer et d'upgrader des armes et armures (pour des détails et des info allez sur www. lepetitengi. com) la création de véhicules et aussi au programme, véhicules volant indispensables à haut-level pour voyager sans encombre et trouver les donjons isolés et les spots de chasse lointains.
Par contre le commerce est assez pauvre... il est possible de vendre des objets a d'autre joueurs, mais seulement par un système de trade... pas de magasin individuels... ce qui entraîne un floodage quasi-constant du channel "shop"... pas pratique donc. A par pour les items haut level, on préférera vendre au NPC et perdre des crédits plutôt que de glander des heures a lancer le même message (ou alors les garder pour les cadets de sa guilde)
La politique est un point fort de ce jeu, la trame de conflit propose des guerre entre joueur pour le contrôle du territoire, et ces changement entraîne a la longue des modifications lors des patch dans les villes NPC (conquêtes, destructions partielles, consolidation... ) Ce qui est dommage, c'est que, mis a part le lobby des grandes guildes tout cela manque de cohésion au niveau général, et on est pas informé en temps réel de l'évolution des territoires contrôlés.
Les channels de discussion sont bien pensés, et la possibilité d'isoler une conversation avec un joueur en particulier (façon MSN) est très pratique pour le PvE a 2 ou pour se retrouver dans l'immensité.
Ce jeu permet un haut niveau de personnalisation au niveau des skills (4 races, 12 professions + 2 qui nécessitent une extension et un nombre incroyable de skills (main-nu, contondant, tranchant, pistolet, SMG, rifle, shotgun, mécanique, nano... ) ) avec des possibilités infini de développement. Donnons quelques exemples intéressant, comme l'ingénieur, qui combat avec un pet mécanique, il a des capacités très haute pour construire et upgrader des objets, sont pet jouera souvent le rôle de tank dans les team ; le docteur, qu'il n'est pas nécessaire de présenter ; le nanotechnicien, classe de sorcier, misera uniquement sur ses nano-programmes (sorts) il sera un excellent damage dealer et un buffer demandé ; le fixer est une curiosité, il a la possibilité d'hacker les système pour se déplacer d'un point a un autre très vite, en passant par la "fixer grid" (façon matrix et tout) il jouera un rôle déterminant lors des guerre PvP en téléportant les troupes à des endroit stratégiques pour des attaques surprise et pouvant faire respawner ses coéquipiers a coté de lui ; l'agent, qui peut lui se rendre invisible, et utilise des fusil de sniper donnera un avantage stratégique en donna de gros dégâts en un seul coup (snipe) il sera parfait pour soloter en nature (chasse) mais aura de grosse lacune pour le combat en intérieur (donjons) où il sera obligé d'être accompagné.
Coté skin, il est possible de choisir plusieurs têtes et le sexe de son perso, mais ce qui est le plus important c'est les items, de nombreuse armures aux skin différents, des fashion wear, et des fun items (oreillers, peluche, parapluie... ) a porter a la pace des armes, il manque juste un bouton pour switcher entre tenue fun et tenu de combat, car ré-équiper ses armes est fastidieux, surtout si on a besoin d'un buff que l'on ne peut pas caster pour équiper un flingue (ça sent le vécu, non ? ).
Le coté technique laisse un peu a désirer mais est pardonné largement, le visuel n'est pas moche, techniquement dépassé mai incroyablement convaincant... peu être un peu fadasse, ça manque de punch dans les couleur, mais bon, on est dans un futur sombre...
Les effet visuels pour les armes et les sort sont très bon et variés (éclairs, feu, radiation thermique ou nucléaire, laser, roquette, grenade... ) le son va avec, un large panel d'effets, seuls quelques décalages sonores et autres bugs sont a déplorer.
Les bugs sont rares, il l'ont moins été, mais rien que durant mon séjour sur ce jeu, j'ai perçu une nette amélioration. Les servers lag un peu aux heures de pointe mais on m'a dit que c'était réglé et qu'ils avaient fixé ça.
Bref, un jeu étonnant, émoustillant, qui tient en haleine en PvE comme en PvP, un monde avec ses guerres, ses trêves et ses fêtes, ses boîtes de nuits et ses zones de combats. Immense et fourmillant de détails, un jeu addictif, comme on aime (tout en les craignant). Une communauté géante et sympathique (les team se font naturellement, l'entraide est constante etc... )
En plus il est gratuit et long (master level : 200, voir 220 pour ceux qui payent). A oui autre petit problème : avec le jeu en guilde vous vous sentirez un peu limité sans les extensions (construction de villes, territoire fantastique, objets etc... ) mais le volume de base ouvre déjà les porte sur un monde merveilleux.Publié le 26/08/2007 11:14, modifié le 31/08/2007 12:082 personnes ont trouvé cette critique utile. -
18/08/2007Cette critique a été rédigée il y a plus de 17 ans.2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.Par SbirellaAlors voila bientôt deux ans et demi que je joue à World of Warcraft.
Je trouve que le jeu s'essouffle avec le temps le déséquilibre des classes se fait de plus en plus mis a part 2 ou 3 classes qui se ressemblent trop (faites un prêtre sacre et hop voila un paladin ou un druide ou un chaman qui fait aussi bien que vous). Les classes se ressemblent tout en n'étant pas équilibrées et n'encouragent pas à la diversité, de plus les talents sont mal conçus et si vous ne possédez pas l'équipement adéquat, vous êtes obligés de retourner à vos chères études (quel monstre me donnera quel item mega roxxor).
Les graphismes se font de plus en plus vieillots, le jcj totalement déséquilibrer. Suivant votre classe, vous n'avez qu'à aller en arène vous faire tuer hop repop cimetière et rego tuer houaaaaaaaaa génial. Je meurs plus vite qu'un lapin se baladant a elwynn. De plus on jcj uniquement pour de l'équipement, aucune interaction avec le monde qui nous entoure. On est quand même censé être dans un monde en constante évolution. Super +5 % aux dégâts pve en instance. Ouais, je suis heureux.
Voilà, mon opinion : le jeu s'essouffle et devient de plus en plus rébarbatif. Même le fait de créer un alt ne suffit plus à me redonner l'envie de m'y attarder.
Donc si vous êtes débutant, allez-y le temps de vous faire une idée sur le MMORPG. Sinon attendez la sortie des jeux "nouvelles générations" ou redirigez-vous vers de vieux titres toujours aussi attrayants avec le temps, tels que DAoC ou Lineage.Publié le 17/08/2007 14:45, modifié le 18/08/2007 19:512 personnes ont trouvé cette critique utile. -
18/06/2007Cette critique a été rédigée il y a plus de 17 ans.2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.Par
Megadethix
Quand on le quitte, les défauts sautent aux yeux :
Les graphisme commencent a faire vieillot,
Les quêtes sont lassantes, à force, et c'est farming... farming... farming... donc très original : s
Les conditions à remplir pour l'accès aux instances de moyen level (karazhan) sont trop dementielles et à l'origine de l'éclatement de pas mal de guildes.
Bref depuis Burning Crusade, et après une nouvelle phase de progression rapide, on se retrouve bloquer par ses foutus accès, et des instances 70 mal équilibrées.
Un équipement qui a fait un bond au lvl 60 apres BC se retrouve tres vite limité au lvl 70 ou on a l'impression de ne plus évoluer.
Une autre chose m'a lassé :
lLs modification incessantes (afin d'équilibrer les classes d'après Blizzard) des capacités de son personnage, et pas de possibilité de monter rapidement un autre personnage dans une autre classe,
bref apres un gros Up > nerf nerf sur nerf, on se retrouve plus weak qu'a l'origine : /
Bref je retourne sur console en attendant Warhammer, de qui j'espère un certain renouveau et un vrai jeu RvR et profond.
Profondément déçu par Burning Crusade donc...Publié le 17/06/2007 23:12, modifié le 18/06/2007 14:262 personnes ont trouvé cette critique utile. -
26/06/2015Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 9 ans.8 personnes sur 13 ont trouvé cette critique utile.Par
Darmina
Les débuts de l'alpha ont été assez chaotiques, avec notamment un grand manque d'optimisation qui rendait le jeu tout juste jouable sur les PC de dernière génération. Mais les devs ont travaillé d'arrache-pieds et désormais ARK tourne sur la plupart des configurations. Il faut d'ailleurs signaler que les patchs s'enchaînent au rythme d'1 ou 2 par jour, que les développeurs sont très réactifs et répondent fréquemment aux questions des joueurs sur le forum officiel.
Pour résumer, Ark, est un jeu de survie mélangé à Minecraft et H1Z1, le premier pour sa capacité à construire de nombreux bâtiments ou objets et la collecte de ressources, le second pour son PvP (les tricheurs en moins).
On commence l'aventure sur une plage presque nu (e) et le premier objectif sera de fabriquer une hache pour récolter des ressources, trouver des baies pour se nourrir, créer un feu pour se réchauffer. Car on peut mourir de dizaines de façons sur Ark ; de froid, de déshydratation, d'empoisonnement et bien sûr de mort violente. La faune est loin d'être amicale, de nombreux prédateurs sont prêts à vous transformer en hors-d'oeuvre. Actuellement une soixantaine d'animaux sont intégrés, et chaque semaine en voit de nouveaux arriver. On peut en dompter la plupart (même le fameux T Rex) , les utiliser comme monture, mais cela demandera pas mal de courage et de matériaux. A noter que les dinosaures sont devenus bien plus agressifs depuis le dernier patch, font plus de dégâts et attaquent désormais correctement (beaucoup étaient domptables grâce à des bugs de collision contre les arbres ou rochers).
Chaque fois que votre personnage passe un niveau, il débloque des recettes de craft (qui remplacent l'arbre de talents habituel des MMO) et peut augmenter certaines caractéristiques comme la stamina (pour courir et nager plus vite et plus longtemps) , les HP, les dégâts en mêlée, etc. Vous commencerez, par exemple, à construire une simple hutte en feuillage pour finalement créer plus tard un village avec des bâtiments en métal ou pierre. On peut créer plusieurs centaines d'objets dans le jeu, et l'architecte qui sommeille en vous passera des nuits blanches à créer son home sweet home. Certains joueurs ont même déjà réalisé des reproductions de monuments célèbres.
Je n'ai testé que le PvE mais sachez que si vous mourrez, vous repartirez de zéro, sans aucun inventaire, seul le niveau de votre personnage sera sauvegardé. Heureusement, on peut construire des coffres pour stocker ses fournitures et ainsi ne pas définitivement les perdre. Il existe toutefois des serveurs hardcore où la mort est définitive.
L'acquisition puis la gestion de vos dinosaures représente un jeu en soi : on les fait augmenter de niveau pour booster leurs caractéristiques en fonction de leur rôle (dégâts et HP pour les faire chasser, poids et stamina pour leur faire transporter des ressources etc. ) , on les nourrit régulièrement sous peine de les voir mourir, on peut même les laisser vagabonder dans la nature et se sustenter seuls, au risque malheureusement de les voir se faire tuer par d'autres animaux.
Il existe des lieux difficiles d'accès, faisant office de mini-instances, qui donnent la possibilité à des équipes de deux ou trois joueurs de récupérer des matériaux très rares, nécessaires pour le craft d'objets peu courants. On peut également régulièrement ouvrir des coffres qui popent aléatoirement sur la map (premier arrivé, premier servi) et qui donnent des objets ou des fournitures de grande qualité.
Intégrer une tribu (guilde) peut être un vrai avantage pour découvrir le jeu dans sa globalité, un joueur seul ne pouvant avoir accès à tous les crafts. De même, l'exploration de certaines régions est fortement déconseillée en solitaire.
Très honnêtement, Ark vaut largement les 27 euros nécessaires à son achat, pour peu que l'on aime les jeux de survie, dont il est l'un des meilleurs représentants. En l'état actuel, il est déjà largement supérieur à H1Z1 ou Rust, pourtant sortis depuis de nombreux mois. Le jeu s'optimise au fil des patchs quotidiens, on peut y jouer en mode online ou solo (host local) , sur serveurs officiels ou privés.Publié le 26/06/2015 17:24, modifié le 26/06/2015 18:028 personnes ont trouvé cette critique utile. -
01/05/2015Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 10 ans.14 personnes sur 22 ont trouvé cette critique utile.Depuis quelques temps sur la version coréenne, j'ai découvert avec plaisir ce MMO. Mais j'ai rapidement déchanté. En voici les explications :
- le housing est mal fichu. Vous devez acquérir plusieurs bâtisses pour réaliser différentes tâches. Pourquoi ? N'aurait-il pas été plus simple de tout regrouper dans un seul bâtiment ? Une anecdote : j'ai trois entrepôts censés recueillir les produits de mes fermes et autres exploitations. Et bien non, vous rentrez, le bâtiment est vide de vide. Il aurait été avisé de le voir rempli pour plus de réalisme ;
- les combats sont rébarbatifs et trop faciles. Aucun challenge ;
- pas de trade 1 V 1 ;
- cashshop avec items de boosts ;
- cashshop avec des emplacements dans votre banque (j'ai été rapidement à court de place, obligé de faire le tri dans des choix cornéliens) ;
- hôtel des ventes où l'on retrouve les items du cashshop (se vendant une fortune bien entendu) ;
- le système cumulatif des points de vigueurs (ou points d'actions, ceux-ci vous servent à peu près à tout) sur plusieurs personnages. Quel intérêt, sinon vous faire reroll et tant qu'à faire, dépenser votre argent dans leur cashshop avec des skins d'armures ?
- un monde immense, beau, graphiquement très travaillé... mais monotone, même végétation, mêmes arbres, mêmes bâtiments... dommage ;
- du grind dans vos crafts. Pourquoi pas, après tout ? Je ne déteste pas relever le challenge mais tout devient fastidieux rapidement, d'autant que quelque soit votre lieu, vous avez le sentiment de refaire ce que vous avez fait une heure plus tôt car le paysage n'a quasiment pas changé ;
- la répétition des trade runs, vos déplacements commerciaux ;
- une expérience solo. Jamais je n'ai eu besoin d'aide pour mes quêtes. Celles-ci sont toujours d'une aisance affolante. Les Worldboss de quête sont une farce ;
- les châteaux de guildes sont construits (à l'inverse d'ArcheAge).
Les points positifs :
- pas de téléportation (et j'ai aimé cet aspect voulant un monde plutôt réaliste) , d'autres détesteront, c'est une question de goût ;
- un craft très riche et complexe ;
- graphismes et personnalisation à volonté de votre personnage ;
- des villes et villages vivants, bourrés de PNJ qui animent vraiment le jeu et vous laisse un sentiment de vie dans chaque lieu où vous passez ;
- un univers cohérent et réaliste ;
- la gestion de vos travailleurs effectuant vos tâches dans les exploitations.
Je vais forcément le comparer à ArcheAge sur lequel je suis resté six mois (depuis l'alpha d'Avril 2014 à la sortie d'octobre 2014) puisque BDO avait l'ambition de rependre en mieux les fonctionnalités de ce jeu. Force est de constater qu'ArcheAge a un bien meilleur gameplay, plus riche et plus varié. Sa composante navale (piraterie, batailles navales, etc. ) est absente sur BDO. BDO a imité la dimension "trade run" avec plus ou moins de succès. C'est finalement un jeu sans saveur qui, pourtant, avait un superbe potentiel. BDO avait tout pour réussir, mais le sentiment de jouer à un RPG solo sur serveur m'a fait déprimer... Ce sentiment de solitude est angoissant, vous jouez seul, vous craftez seul, vous avancez seul. Où est le challenge et le partage ? Quel est l'intérêt de monter un personnage puisque vous ne partagez rien avec vos comparses alors que ce jeu se veux être un MMO ?
Je joue sur le premier serveur censé être le plus peuplé... mais je ne croise que peu de monde... J'ai ouï dire que BDO était boudé des coréens et je le confirme.
On retrouve les canons des jeux coréens associés aux besoins des marchés des MMO actuels. Vite fait, vite achevé avec un end-game censé retenir les joueurs, le tout couplé à une cashshop qui, non seulement vous donnera un avantage certain (boosts) , mais vous permettra aussi de revendre in-game ce que vous avez acheté.
Si Trion a su pourrir le gameplay d'ArcheAge en lançant leur boutique P2W une semaine avant la sortie de septembre 2014, Daum en prend également le chemin sans en avoir l'envergure à travers un MMO fade à souhait.14 personnes ont trouvé cette critique utile. -
13/11/2013Cette critique a été rédigée il y a plus de 11 ans.4 personnes sur 5 ont trouvé cette critique utile.Bonjour à tous,
Scarlet Blade... . . comment décrire ce MMO...
Je suis joueur de tous les MMORPG sortis, ça va de WoW en passant par EverQuest, DAoC, Rift, Aion, TERA, Warhammer, AoC, LotRO, City of Heroes, DC Univers. Payants comme gratuits, je les ai tous fait.
Je suis, je reconnais, très basé sur les apparences des personnages féminins sexy, c'est pourquoi j'ai joué longtemps à Aion où je les trouve assez bien fait (choisir son apparence, costume, décolleté, etc) , Tera qui est lui aussi assez sexy coté féminin. [... ]
Dès le début de Scarlet Blade, ça n'est pas compliqué on est en maillot. Les personnages ont des poitrines énormes. [... ] Tout dans le jeu est basé sur des personnages plus belles les unes que les autres. On voit même les poitrines rebondir quand on court, etc. [... ]
On a même droit via achat ou loot IG à un objet qui efface le maillot de bain d'origine, qui est déjà petit, et on peut donc se retrouver carrément nue (attention au - de 18 ans) , ce qui n'arrive jamais dans aucun autre MMO (TERA est certes sexy mais une fois qu'on retire tout son équipement, on reste habillé d'une nuisette). Dans Scarlet Blade, une fois cet objet activé et si on retire son équipement, on est nul. Ça ne sert absolument à rien dans le jeu mais j'aime bien, même si ça ne sert carrément à rien je me répète.
Parlons maintenant du jeu à proprement parlé, c'est un MMO tout ce qu'il y a de plus classique et super assisté au niveau des quêtes. Ce jeu est en anglais mais pas besoin de parler anglais pour avancer tellement les quêtes sont faciles avec un auto ciblage si on le souhaite.
Il y a la fameuse trinité des MMO (heal, tank et dps) , des instances à partir du lv20, des world boss, du BG classé par rang, du 35vs35 et du 80vs80 (un gros bordel de stun). Au niveau 17, on acquiert la capacité de se transformer en gros mecha avec de nouvelles habilités durant un court instant (ça consume du CP).
Il y a très peu de francophones dans le jeu car il est archi pas connu (sorti en mars 2013) et il ne fonctionne pas très bien, il y a un unique serveur Solaris. Grâce à cela, il y a quand même du monde dans toutes les zones même bas niveau.
Le jeu ne rénove rien du tout, bashing, donjons assez facile, PvP, il se démarque uniquement par le caractère très osé des personnages. Plus ton armure est bonne en statistique, moins tu as de fringue... Il faut aimer évidemment.
Ça ne vaut certes pas en gameplay un Tera ou un WoW, c'est certain. Mais tel n'est pas le but de ce MMO F2P (avec boutique) , le but est de s'amuser avec comme avatar un personnage très sexy à grosse poitrine.
J'ai donc mis 7, même si ça vaut plus un 5-6, sauf si comme moi vous êtes assez porté sur le skin féminin super sexy.Publié le 13/11/2013 21:05, modifié le 13/11/2013 21:074 personnes ont trouvé cette critique utile. -
05/06/2013Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 12 ans.12 personnes sur 17 ont trouvé cette critique utile.Salut à tous,
Commençons par les graphismes, Dragons Prophet est un jeu, qui à mon goût, est joli, agréable à l'oeil (j'adore l'eau) , et qui, même s'il ne bat pas des records en graphismes, reste largement suffisant pour un MMORPG. Les décors dans les zones de jeu sont agréables, bien insérés, et on ne se retrouve pas avec un jeu totalement vide au niveau de l'environnement qui nous entoure.
Au niveau de la personnalisation, c'est agréable à faire, on peut faire un peu de tout, des jolis persos comme des biens laids, néanmoins, même si on voit bien la personnalisation une fois en jeu, cela ne donne pas tout à fait la même chose que sur le panel de création, mais rien de bien dérangeant.
Au niveau du gameplay, c'est un Tera-like, avec des animations agréables, des combats qui sont certes un peu répétitifs, dû au fait des cycles de sorts et d'attaques présents dans tout meuporgs digne de ce nom, mais ça reste quand même moins lassant que le ciblage automatique, et le spam de touche.
D'ailleurs, ce système est bien intéressant, car ça permet de gérer des groupes de mobs, et pour une fois le système d'esquive est réellement utilisé.
En ce qui concerne les classes, on retrouve un système relativement basique, le Gardien en guise de Tank, le Sorcier en guise de Mage, et DPS magique, le Ranger en guise de DPS distance en physique, et l'Oracle en guise de DPS ultra-cheaté.
Réellement, ces classes ne veulent pas dire grand-chose. Les fonctions qui leurs sont assignées (Tank, DPS distance etc. ) sont des fonctions que j'appellerai théorique. On peut très bien jouer un Gardien DPS, par exemple...
Passons à un point important, et certainement un des plus mauvais points, les Donjons ou du moins ceux bas-levels. Pour faire simple, ces Donjons sont des couloirs, pas de deuxième chemin ou de passages un peu secrets. On se contente d'avancer tout droit, ou de longer les murs pour éviter les trash-mobs, car oui, c'est rempli de trash-mobs.
Deuxième point important, les Dragons. Un point bien traité, qui permet de donner un peu plus d'action, d'avoir une monture RAPIDEMENT (c'est toujours agréable) , et d'aider lors des combats (une des raisons pour laquelle l'Oracle est une classe abusée : il dispose d'un DPS monstrueux, et il suffit d'avoir un Dragon qui heal pour être quasiment immortel).
Pour ce qui touche à la communauté... La communauté est très agréable, mature, sympa et sans prise de tête. Un vrai régal, on trouve des personnes avec qui discuter super facilement, et des guildes prêtes à vous aider dans la minute près. Espérons que cela ne change pas quand le jeu deviendra plus connu.
Un bon point en plus, le jeu est à l'heure actuelle réellement Free-To-Play. Un système de diamants payants a été mis en place, néanmoins, on peut aussi payer avec une monnaie gagnable en jeu. Certes, cela prend un peu plus de temps, mais il reste un moyen ni trop rapide, ni trop long pour avoir ce que les autres ont en payant.
Conclusion : Personnellement, j'ai accroché. Une très bonne communauté, un système de combats à la Tera-Like qui nous oblige à être un minimum concentré et à ne pas s'ennuyer, comme avec le ciblage automatique, un réel Free-To-Play qui permet de jouer correctement, sans être ralenti a partir du niveau 10 (Merci SWTOR ! ) , et puis bon... Tout le monde aime Pokémon, et ce jeu donne envie de collectionner tous les Dragons possibles et imaginables.
Un jeu bien meilleur que Runes of Magic, auquel je n'avais pas du tout accroché, de par sa classicité, et de par ses zones entièrement vides (le tutoriel était juste abominable).
PS : Je ne parlerai pas du background du jeu, car je ne me suis pas assez mis dedans, néanmoins, de ce que j'ai pu en voir, il semble intéressant, et le jeu semble tout à fait correct pour la pratique du rôleplay en son sein.12 personnes ont trouvé cette critique utile. -
19/04/2013Cette critique a été rédigée il y a plus de 12 ans.4 personnes sur 5 ont trouvé cette critique utile.Un très bon jeux en version PvE.
Quêtes multiples ; instances de groupes variées ; zones très variées. Les monstres sont un peu répétitifs. Il n'y a que leur difficulté qui change.
Visuellement, un monstre de niveau 1 sera retrouvé à des levels supérieurs avec proportionnellement la même difficulté.
Il n'y a que les boss de donjon ou des zones extérieures qui sont vraiment uniques.
Les décors sont très variés et suivent une chronologie. On ne verra pas une zone de désert à la suite d'une zone de montagnes enneigées (pour exemple).
Les détails sont très bien réalisés, on se surprend souvent à découvrir des éléments de décors que l'on avait pas aperçu lors des premiers passages.
Une grande personnalisation de son avatar.
Même si la taille ne change pas, l'apparence est très variée. Des apparences prédéfinies peuvent vous lancer dans l'aventure rapidement.
Mais tout est possible si l'on prend le temps de modifier.
L'équipement de base s'obtient facilement avec les quêtes. Si vous désirez mieux, il vous faudra soit avoir de la chance pour l'obtenir avec les monstres classiques, soit privilégier les instances de groupe. On peut toutefois noter une totale inutilité au craft d'équipement en-dessous du lv 60. Même, s'il est toujours possible de le réaliser la quantité de matériaux requis et le temps de le faire ; celui-ci est devenu moins intéressant.
Au niveau 60, le craft d'équipement devient bien plus difficile mais reste le meilleur.
De nombreux crafts divers sont là pour apporter du commerce et du contenu au jeu. Les potions, les parchemins, les runes apportent autant d'intérêt pour aider à profiter du PvE que pour le commerce. Rien de très compliqué pour les initiés du craft. Même les personnes peu habituées s'y retrouveront facilement.
Pour le PvP, ça se passe seulement en arène.
S'il est facile de se familiariser à son personnage en PvE, il vous faudra attendre le niveau 60 pour pouvoir participer au PvP. A moins d'avoir intégré un serveur PvP qui n'est pas disponible en langue francophone.
Le système actif d'attaque de TERA prend tout son sens en PvP. En PvE les monstres restent assez statiques même si l'IA leur permet des mouvements d'esquives. Les réactions d'un vrai joueur change tout. Et si une attaque physique atteint son objectif selon le type d'armure, les dégâts sont très variables.
Une classe de tissu se fera aisément couper en deux par des classes de combat rapprochées.
Et les groupes de joueurs un peu trop serrés se feront littéralement pulvériser par les AOEs des mages.
Un assez bon équilibre est en place pour les classes en PvP. Mais celui-ci reste que de l'arène défini et limiter. Aucune zone de free PvP pendant le PvE.
Aucune possibilité d'attaquer quelqu'un pendant ses collectes de matériaux.
On tourne en boucle sur des arène PvP en espérant tomber sur une bonne équipe. Dès qu'un d'équilibre s'installe, le fossé se creuse avec le départ des joueurs dans l'équipe maltraitée. L'arrivée d'une équipe de clan ajoute du challenge mais surtout un important déséquilibre.
Difficile de rivaliser avec des équipes organisées.
On peut noter une grande différence de confort de jeu entre le PvE et le PVP.
Si en PvE de petites configurations suffisent largement même en étant graphiquement au maximum, en PvP les choses se compliquent beaucoup. Bien que les arènes ne soient pas composées d'un nombre important de joueurs, les serveurs ont du mal à gérer. Freeze/Lag sont monnaie courante. Et souvent, ça exaspère.
Les clans/guildes apportent un intérêt social, de coopération pour les instances et l'acquisition de connaissance du jeu.
Des choses assez classiques pour un MMO mais rien d'innovant. Le système politique de pouvoir contrôler une zone par un vanarck n'apporte que des PNJs marchands dans les zones contrôlées. Si celui-ci décide de les implanter.
Pour l'heure, c'est à mon sens un jeu plutôt axé PvE avec des options limitées de PvP tardives. L'ensemble est globalement très bon mais de nombreuses choses sont à revoir et d'autres à améliorer, voire changer.4 personnes ont trouvé cette critique utile. -
19/01/2020Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 5 ans.3 personnes sur 4 ont trouvé cette critique utile.Par
Fouflet
Je joue à Astellia depuis sa sortie en septembre.
Avant d'acheter le jeu, puisque ce MMO est buy to play, j'ai profité d'abord de l'essai d'un mois pour 10 euros histoire de tester un peu et voir si je l'apprécie suffisamment.
Le MMO se présente comme un MMO à l'ancienne, ne prétend absolument rien révolutionner et ne cherche pas ou vous faire croire que ce sera le meilleur MMO de votre vie.
Il propose donc du classique avec quelques petites touches personnelles tout de même.
Commençons donc par ce que l'on voit en premier, les graphismes du jeu.
Le titre utilise le moteur Unreal Engine 3 et non pas le 4. Est ce grave ? bof, des millions de joueurs jouent à WoW et son moteur d'il y'a 15 ans donc bon...
Visuellement l'univers est vraiment joli. Nous ne sommes pas sur BDO non plus hein. L'univers est vraiment agréable et nous évoluons dans des zones qui sont toutes différentes et certaines ont une atmosphère vraiment bien à elle. Forêt féerique de nuit avec des nuages de lucioles lumineuses, zone cimetière remplie de brumes, marécage glauque, grande prairie façon ouest américain, bref, les zones sont sympa.
Je ressens dans les régions, une envie de bien faire de la part des devs, c'est super touffu/fournis/décoré je sais pas comment le décrire, mais c'est ce que je ressens.
Les classes sont peu nombreuses : cinq. Un peu plus de choix ou d'originalité aurait était bien. La trinité est présente.
En revanche les classes regorgent de compétences. Arrivée aux alentours du level 30, vous avez l'impression de jouer avec un perso level max sur d'autres MMO.
Le level max est de 50 et une fois level max vous pourrez spécialiser votre classe. Cela vous donnera des bonus de stats, quelques sorts dont certains qui vous aviez déjà mais qui seront alors modifiés.
Vous pourrez également, un peu à la manière d'un RPG, améliorer vos stats de personnage comme augmenter votre intelligence, votre constitution, etc.
Vous pourrez également modifier certains sorts en réduisant leur temps de recharge, leur chance de toucher, augmentant leur dégâts, etc.
Votre stuff pourra également recevoir des pierres pour ajouter des stats, il pourra aussi être amélioré en +1 +2 +3 etc.
En parlant du stuff, les armures sont juste magnifiques. Tout du long du levelling, vous aurez des armures (tissu, cuir ou plate) qui sont juste superbes. Vous ne ressemblez jamais à un clodo et les tenues que vous lootez sur les mobs / quêtes sont plus belles que des tenues cash shop de certains autres MMO. Mention pour les guerriers qui peuvent avoir du stuff juste magnifiques durant leur aventure. Votre équipement est juste tellement beau que vous n'avez pas du tout envie d'acheter des skins en boutique. C'est vraiment un + très agréable, ça !
Les statistiques sur les items sont aléatoires. Le défaut c'est que vous pouvez loot énormément d'équipement avec tout sauf ce que vous voulez et du coup, ça peut être long pour avoir l'item parfait. L'avantage c'est que comme les stats d'un item sont aléatoires, vous pouvez absolument tout avoir et donc que ça corresponde à votre façon de jouer.
Par exemple, sur un jeu aux stat prédéfinies sur un équipement, et bien si les dev ont décidé que le meilleur stuff prêtre sont du bonus soin et regen mana alors que vous le jouez en spé dps... ça craint un peu pour vous. Et bien là vous pourrez avoir la pièce d'équipement que vous voulez avec aussi bien de l'intell, de la volonté, de la force bref, vous pourrez avoir exactement ce qu'il vous faut.
Le gameplay est classique (ciblage à la WOW) mais garde toutefois un certain dynamisme selon la classe. Certes la mage est plutôt statique, mais en contrepartie elle fait méga mal, mais d'autre comme le prêtre ont pas mal de sorts à lancer tout en bougeant. L'assassin se tp de tous les côtés autour de la cible, saute dans les airs, se tp dans le dos, bondit en avant puis en arrière etc. Donc si vous n'aimez pas une classe, tentez une autre vous pourriez être surpris. De plus vous avez pas mal de sorts à lancer qui vont buffer d'autres de vos sorts etc.
Ensuite vous avez les Astels, les fameux "pets". Il s'agit de personnages qui vont se battre avec vous. Il en existe plusieurs sortes et ils ont eux aussi leur classe. Il y'a des Astels tank, assassin, soigneur, barde, mage, etc. Comme un personnage joueur, un Astel commence level 1 à vos côtés. Il prendra de l'xp en même temps que vous ainsi que tous les Astels placés sur votre barre de raccourcis dédiées à ceux-ci.
Vous pourrez aussi changer leur skin.
Les Astels ont des étoiles. Par exemple un Astel 1 étoile, et bien si vous looter plusieurs fois ce même Astels, cela l'améliorera pour avoir 2 étoiles, puis 3 étoiles, etc. Cela évidemment augmentera les stats de votre Astel. Ensuite vous pouvez aussi améliorer leur stats directement comme pour votre sutff, en leur plaçant des joyaux stellaires qui donneront de la vie, des dégâts, de l'esquive, etc.
Chaque Astel dispose de ses propres compétences. Son sort principal, vous pourrez vous-même lui ordonner de le lancer. Il utilisera aussi les autres de lui-même.
Cependant, certains sorts d'Astels se lanceront en fonction des sorts que vous aurez vous-même faits. Certains, par exemple Unicorn qui est un Astel tirant à l'arc, va utiliser sa compétence de rafale de flèches quand moi j'aurai en tant que healeur, lancer sur ma cible le sort qui empêche mon ennemi de bouger.
Du coup, vous avez votre gameplay de classe qui se voit complété par ceux des Astels. Cela permet de palier certaines des faiblesse de votre classe ou bien de maximiser vos atouts.
Niveau quêtes, c'est du classique. Cependant, vos Astels n'hésiteront pas à donner leur avis sur certains points de l'histoire d'un PNJ ou s'engueuleront entre eux, etc. Cela peut agacer certains joueurs, moi j'aime bien, ça donne de la vie à mon pexing.
Vous avez des quêtes d'histoires, des quêtes répétables, des quêtes secondaires, des quêtes "énigme" ou vous devrez trouver vous-mêmes des trucs dans le monde sans être forcément très guidé.
L'artisanat est classique. Rien de spécial à dire dessus.
Les donjons se font d'abord en mode histoire. Ensuite vous pourrez faire votre donjon en mode solo ou en groupe. Evidemment, en groupe la difficulté est augmentée. Au niveau max, vous aurez aussi la difficulté légendaire. Les premiers donjons légendaires ne sont pas très compliqués, c'est un peu l'introduction mais ensuite certains deviennent tout de même difficiles.
Vous avez également un livre nommé "comte de l'étoile" qui est le truc des explorateurs. Chaque région à sa page dans ce livre avec tout un tas d'objectifs d'exploration, découvrir tous les points de vue, les coffres cachés, tuer les boss de zones, etc. Plus vous le remplissez, plus vous obtenez de cadeaux dont un Astel 5 étoiles par exemple.
Autre activité PVE, le Colisé. C'est une sorte de zone avec des vagues d'ennemis de plus en plus forts qui vous tombent dessus. Personnellement je n'aime pas.
Le PvP peut se faire en arène ou en Avalon. Avalon est une grande zone tri-faction avec du PVE mais aussi beaucoup de PVP. Des prises de positions, des boss de faction à tomber, etc.
Il existe en jeu deux boutiques. La boutique utilisant les Zender et celle avec les euros.
Les zenders se gagnent en jeu. La boutique zender propose des skins d'Astels, des potions, des parchemins de donjons, de rez, etc.
La boutique euros propose la même chose mais avec en plus des skins pour vos héros, des montures, des skins d'armes, d'autres skins d'Astels, etc.
La boutique n'est pas pay to win et ça c'est vraiment chouette.
Le jeu n'ayant pas d'abonnement pour être joué, ça permet, de temps en temps si on le souhaite, de se faire un p'tit plaisir avec une p'tite monture ou une tenue.
Nous avons des events/ajouts pour le moment tous les mois dont en décembre une zone totalement inédite que même la version coréenne n'avait pas.
Evidemment le jeu n'a pas que du positif. Comme tous les jeux, il a aussi ses défauts.
Tout d'abord, la traduction française. Pour les quêtes, ça va. Il peut arriver que certaines soient encore en anglais mais c'est de plus en plus rare. En revanche, et ça c'est honteux, c'est la traduction des sous titres durant les cinématiques. La police de caractère utilisée pour les sous titres ne supporte pas les accents. Résultat, vous avez des mots ou les accents sont remplacés par des petits carrés. C'est moche, c'est dégueu et ça fait pas sérieux du tout. Cela a été signalé, reste à voir si ça sera corrigé. Heureusement ce n'est que pour les cinématiques mais tout de même...
Le launcheur n'est pas un modèle du genre. Il fait l'essentiel cependant. Le soucis c'est que lorsque vous téléchargez le jeu ou une mise à jour, il ne vous dit pas à quelle vitesse ça télécharge, ni le temps restant. Il n'indique que % . Lorsque vous téléchargez le jeu, les premiers % sont trèèèèèèèès longs car il télécharge les plus gros fichiers en premier. Du coup, on peut penser que le téléchargement est bloqué alors que non. C'est pas super.
Chez moi, le jeu met un temps fou pour se lancer. C'est chiant.
Chez certains, en jeu, des gros drops d'images arrivent par moment pendant 1 ou 2 secondes. J'ai eu le cas aussi, c'était plutôt chiant de passer de 80 fps à 30 pendant 2 secondes. Cependant je rencontre ce soucis de moins en moins souvent donc je suppose qu'ils améliorent un peu ça de leur côté.
Les tickets de donjons. Vous êtes limités en nombre de donjon par 24H, résultat des fois, j'aimerai les enchaîner mais ce n'est pas possible. Bon après c'est pas tous les jours que j'ai envie de faire 5 ou 6 fois mon donjon à la chaine.
Si vous êtes un gros, gros, gros joueur avec un énorme temps de jeu, vous aurez rapidement poncé/torché le contenu je pense. Je n'ai pas ce soucis, je joue en casu mais je préfère prévenir. Pareil si vous voulez de l'innovation ou une révolution du genre, ne perdez pas votre temps.
Bref, Astellia n'est pas le MMORPG du siècle, n'est pas le meilleur MMO au monde, n'est pas la meilleure expérience de ma vie. Cependant, il n'est pas la bouse que certains veulent faire croire. Je recherchais un jeu en complément de mes autres jeux qui me fasse passer du bon temps, m'occupe et m'amuse lorsque je m'y connecte et il rempli son rôle.
Est ce que je vais y jouer longtemps ? Je n'en sais absolument rien. Je prends le moment présent, il est là, je l'ai et je m'y amuse et j'en demande pas plus à ce jeu. Pour 29 euros, j'y joue depuis plus de quatre mois (39 euros avec le mois d'essai en fait) et je ne regrette pas. Et si je venais à ne plus y jouer dans deux mois, et bien 39 euros pour 6 mois de jeu, je ne regretterai pas.
Pour conclure je vais reprendre et traduire une phase de MMOByte qui conseille ce jeu dans sa vidéo de jeux buy to play pour ce début d'année 2020 : "Ce dont nous avons besoin ne sont pas nécessairement des MMORPG « incroyables » . Ce dont nous avons besoin, ce sont des MMORPG qui sont juste... amusants à jouer, et Astellia l'est vraiment."Publié le 19/01/2020 04:35, modifié le 19/01/2020 18:573 personnes ont trouvé cette critique utile. -
04/04/2019Cette critique a été rédigée il y a plus de 6 ans.5 personnes sur 6 ont trouvé cette critique utile.Par LlariaBonjour à tous,
Pour être totalement transparente j'ai, il y a longtemps, publié une critique nettement plus négative, que j'ai supprimée récemment car je ne la sentais plus d'actualité. J'ai également récemment intégré l'équipe de développement et d'animation du jeu. Il m'incombait donc, logiquement, de tenir compte des critiques que je pouvais avoir pour améliorer les choses.
Un peu avant mon entrée dans l'équipe il y a eu plusieurs autres recrutements et ce renouveau a été très bénéfique au jeu. Je ne garantis pas une critique objective, mais je doute qu'un joueur ou un membre de l'équipe de LE puisse se targuer d'objectivité tant ce jeu tient à cœur à tous ses membres.
L'équipe dev actuelle est réduite et aux compétences parfois limitées (c'est le souci du bénévolat ; ) ) mais elle est motivée, active et réactive. Les bugs signalés sont corrigés rapidement, les évolutions proposées sont discutées et lorsque c'est techniquement possible mises en place assez rapidement. Le rythme des mises à jour est soutenu, compte tenu toujours de notre faible nombre dans l'équipe.
De même coté animation, l'équipe est réduite mais motivée, active et réactive. La politique renait après un hiatus assez long et un évent ambitieux. Les joueurs sont impliqués, proposent des évolutions à long terme qui mettent en avant le RP politique de certains tout en permettant via des invasions et des animations plus simples de faire participer ceux qui sont plus axés combat ou RP non conflictuel. Les pnj sont plus présents et des RPs "sans conséquences" peuvent être lancés facilement. Les initiatives de joueurs sont mises à l'honneur et il suffit d'annoncer une enchère pour qu'avec un peu de chance, un pnj dépôt soit présent pour faciliter les choses ou qu'un pnj commerçant passe faire des emplettes.
De nouvelles quêtes ont vu le jour, présentant un aspect moral tout autant qu'une part de hasard.
Les joueurs sont fortement encouragés à participer à l'évolution du jeu, par des aspects techniques ou des aspects RP.
Le seul bémol qui me dérange encore, c'est la communauté, les joueurs sont souvent des anciens et des passionnés, avec les vieilles rancœurs que cela peut impliquer. Mais la modération fait un travail formidable d'explication, de prévention, de sanction aussi malheureusement et cela fonctionne, l'ambiance a évolué positivement ces derniers temps.
Il reste encore bien des choses à faire évoluer, LE n'est pas un jeu parfait, ce n'est pas non plus un jeu "classique" ou "qui en met plein les yeux", mais c'est un jeu qui ne laisse pas indifférent. Passez voir, vous l'adorerez ou le détesterez mais je doute que vous puissiez l'oublier si vous y passer plus de quelques jours. Pour preuve, nombre de joueurs reviennent actuellement après une longue absence. D'ailleurs le nombre de joueurs qui va croissant chaque semaine est sans doute la preuve la plus flagrante du renouveau qui habite le jeu depuis quelques mois.5 personnes ont trouvé cette critique utile. -
31/03/2017Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 8 ans.3 personnes sur 4 ont trouvé cette critique utile.Par
Angel-in-
Life is Feudal, aka LiF, est un triptyque de jeux ayant un univers et un moteur graphique commun. Composé d’un survival appelé « Your Own » , d’un jeu de gestion/city builder baptisé « Forest Village » et d’un MMORPG dont l’appellation n’est pas encore connue, et qui pour le moment s’appellera donc simplement « MMO »
Cette licence et ces jeux sont développés par, ou avec, un petit studio indépendant russo-ukrainien : Bitbox Ltd.
On parlera ici plus particulièrement du MMO mais à peu près tout ce qui sera dit est aussi valable pour le survival de 64 joueurs.
Life si Feudal est un MMORPG basé sur une approche ultra-réaliste de ce qu'était la vie au Moyen Age. L’histoire se passe dans une contrée fictive aux alentours de l’an 1000. Jadis, un personnage appelé l’Empereur a réussi à unifier les différentes tribus, mais les anciens dieux ne tardèrent pas à revenir et même la nature semble alors se liguer contre les hommes.
Le joueur incarne un personnage ayant fui un continent ravagé par la famine, la guerre et les maladies, suivant les traces d’autres aventuriers, qu’on appelait jadis « les fous » traversant l’océan vers une terre promise de légendes.
Évidemment, le voyage ne se passe pas vraiment comme prévu, et notre avatar se retrouve donc seul, naufragé sur une plage, avec pour seules possessions des guenilles et quelques cookies...
A la faveur du Dormeur (le dieu de ce jeu) , vous devez trouver votre place dans ce nouveau monde.
Le décor étant planté, parlons du jeu en lui-même.
Rare sont les jeux qui méritent réellement le terme de « Sandbox » qui, au fil des années, est devenu une appellation fourre-tout dans laquelle on classe des jeux ayant vaguement une économie libre et pas ou peu de quêtes...
LiF, lui, au contraire, mérite clairement ce titre. L’économie du jeu est entièrement basée sur les joueurs, il n’y a aucune sorte de PnJ, les seuls êtres vivants qui ne sont pas des joueurs sont des animaux sauvages qui servent bien sûr de matière première.
Le monde ouvert n’est pas un leurre, jamais aucun jeu de ce type n’a permis une telle liberté, tout est modelable, du terrain qu’on peut monter, descendre, aplanir, creuser en galeries, aux arbres en passant par tout un tas d’autres éléments, pratiquement toutes les fantaisies sont possibles. Du village de huttes en bois à l’immense citadelle de pierres de granite tentaculaire, absolument tout est faisable. C’est une question de temps, de nombre et de volonté.
De l’ermite, chasseur solitaire qui troque ses prises contre des biens, au RoI qui règne sur des terres sans fin et d’immenses armées, vous êtes l’architecte de votre destinée.
Le jeu bénéficie d’une logique pratiquement sans faille, absolument tout ce qui est réalisable dans ce jeu, l’est d’une manière pratiquement naturelle et la réponse logique à la question existentielle récurrente « comment on fait pour... » , trouvera souvent une réponse tout aussi logique et naturelle que « comme tu ferais en vrai » ...
LiF est de ces jeux où évaluer ses ambitions est primordial, il est ouvert à tous et à tous les types de joueurs, mais pas pour y faire tout et n’importe quoi. Dans LiF, faire des choix implique, à la manière de EVE, qu'une fois une carrière lancée, changer prendra du temps.
Les combats jouissent du même souci de réalisme au point qu’ils peuvent, parfois, en duel paraitre lents, mais passer en format « bataille » , cette sensation s’évanouie complément, et le plaisir de se battre « à l’ancienne » reprend vite le dessus. Là encore, les choix de carrières sont nombreux et à peu près tout l’arsenal médiéval est présent.
Dans LiF, il n'y a aucune forme de magie, toujours par souci de réalisme, la seule concession qui sera faite au background sera un téléporteur de retour automatique à sa maison, basé sur l'alignement spirituel auprès du Dormeur. Un être classé "bon" aura plus de facilité à en obtenir les faveurs...
On finira par parler des décors, et des jeux de lumières absolument somptueux. On sera moins emballés par les personnages, et leur manque de personnalisation, bien qu’ils demeurent tout à fait corrects.
Si on devait retenir quelques points négatifs, je dirais que l’interface date d’un autre âge, que l’immense liberté du terrain peut également créer des « glitches » parfois pénibles. On ajoutera aussi que le côté « ultra-hardcore » du jeu peut parfois vous donner envie de passer le premier objet préhensible à portée, à travers l’écran du PC... (une mort égale la perte totale de tout ce qu'on a sur soi, plus des perte de compétences, parfois chèrement acquises...) et de nombreux bugs parfois assez étranges (mais le jeu est toujours en alpha) . Les animations des personnages sont parfois assez rigides, mais les développeurs ont déjà prévenu que ces animations seraient sans doute améliorées dans un futur plus ou moins proche.
En conclusion, LiF fait partie de ces expériences de jeu qui laissent des traces, parfois douloureuses. Il n’est donc pas étonnant à l’instar d’autres jeux comme Eve Online que les gens qui s’y sont trouvés une place ne puissent pas le quitter. On comprendra aussi que des joueurs moins investis, moins acharnés, soient partis en courant... tout le monde aura un avis sur LiF, mais personne ne sera indifférent.3 personnes ont trouvé cette critique utile. -
13/01/2016Cette critique a été rédigée il y a plus de 9 ans.7 personnes sur 10 ont trouvé cette critique utile.Par Gorgorbey64Passez votre chemin, vous économiserez vos sous (la tentation du cash shop est grande pour rattraper le retard) , et votre compte même étant abonné finira surement comme le mien, banni sans motif ou justification, et ce juste après avoir investi dans le cash shop.
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J'attends toujours les justifications.
GM [...] (Trion Worlds)
13 janv. 10:21
Bonjour,
Merci de votre demande d'appel.
Après avoir revu nos journaux de bord, nous avons établi que les actions prises à l'encontre de votre compte qui a été signalé étaient justifiées. Nous n'annulerons donc pas les mesures de suspension prises à l'égard de votre compte.
Si vous avez des questions supplémentaires ou des commentaires particuliers, n'hésitez pas à nous les soumettre. Merci pour votre fidélité à Trion Worlds et merci de jouer à ArcheAge. Le numéro de référence de votre question est : ******.
Cordialement,
GM [...]
Trion Worlds Inc
A bon entendeur.7 personnes ont trouvé cette critique utile. -
10/11/2015Cette critique a été rédigée il y a plus de 9 ans.3 personnes sur 4 ont trouvé cette critique utile.Avant de commencer, quelques précisions : il s'agit ici d'une première impression durant une toute petite semaine de bêta au sein des serveurs EU et US de Webzen. Le jeu n'est pas encore lancé, et mon avis peut évoluer (en bien comme en mal) , notamment parce qu'il n'y avait dans cette phase, aucun cash-shop - les personnages étant wypés avant la vraie bêta-ouverte.
Je ne suis pas un fan inconditionnel des jeux free-to-play - car c'est ce modèle qui sera effectif dans Asta, qui plus est quand ils viennent d'Asie. Il s'agit généralement de jeux pas finis, pas franchement passionnants. J'ai surtout connu des MMO à abonnement, mais quelque-chose m'a attiré dans Asta. Le jeu nous place en tout cas dans un univers fantaisiste reprenant en partie les légendes asiatiques. Deux factions sont disponibles avec trois ou quatre races à chaque fois, ainsi que plusieurs classes plutôt classiques. J'ai choisi Mage car c'est assez classique et cela permet de se faire un avis rapidement sur le gameplay.
Au niveau de l'interface, le jeu fait dans le très classique : si vous avez déjà joué à World of Warcraft, vous n'aurez aucun mal à vous en sortir. Il faut donc cliquer sur l'icone (ou utiliser les raccourcis clavier) pour attaquer. Il y a différentes barres possibles. Pas de combat dynamique comme beaucoup de F2P asiatique, on fait face ici à un jeu vraiment plus classique, mais il n'en demeure pas moins intéressant à jouer. En fait, ce que j'ai apprécié dans ces quelques jours en compagnie d'Asta, c'est la facilité avec laquelle j'ai accroché au jeu. On se prend rapidement à vouloir aller un peu plus haut dans un leveling qui a été semble-t-il réajusté sur la version occidentale. Évidemment, on échappe pas aux traditionnelles quêtes "fedex" ou celles qui nous demandent d'aller tuer "x démons", mais c'est généralement enrobé dans un univers de légendes asiatiques plutôt bien mis en scène. Le leveling est également construit sous la forme de blocs scénarisés avec à chaque fois un objectif final à accomplir permettant de passer à la prochaine zone. C'est un peu linéaire, mais les donjons - relativement accessibles dès le niveau 7 - permettent justement d'apporter un peu de peps à l'ensemble.
Outre les attaques de bases propre au Mage, on peut également gagner de l'énergie permettant de faire grimper une jauge correspondant à un esprit. Celui-ci vous donnera droit à une super attaque que l'on peut utiliser soit dès que vous dépassez sa phase 1, soit en gardant un maximum d'énergie pour dépasser les échelons supérieur et ainsi avoir en votre possession une attaque dévastatrice. Au fil des niveaux, on peut ainsi améliorer son esprit, le fusionner avec un autre, en stocker plusieurs. Si le système de talent et d'âme (le fameux esprit) est bien fichu, le système d'enchantement n'est pas très bien expliqué en jeu. Dès le niveau 1, il semble possible de pouvoir obtenir tous les enchantements, à condition que vous ayez l'argent nécessaire. Il n'y a pas vraiment de difficulté, ce qui est plutôt dommage.
Asta récompense également votre temps de jeu, ce qui n'est peut-être pas quelque chose de nouveau : une fois par jour, vous recevez un coffre, ainsi qu'un autre tous les X minutes/heures en fonction de votre temps passé en jeu. Plus vous restez, plus la récompense est intéressante. A noter que les coffres évoluent en fonction de votre niveau et de la zone.
Visuellement, le jeu utilise le Cry Engine 3. Bon, ce n'est pas pour autant de première fraîcheur, je dois l'avouer, mais ça ne veut pas dire pour autant que c'est moche. Il y a des textures vraiment pas belles, comme celles du sol, mais la plupart des zones offrent des environnements asiatiques et démoniaques vraiment réussis et crédibles. Le tout est servi avec une jolie bande-son qui rappelle Aion (c'est l'un des compositeurs qui a signé la BO d'Asta) , même si certains bruitages laissent à désirer. Pour cette première bêta occidentale, les voix étaient asiatiques, mais le texte en anglais (le jeu sera vraisemblablement traduit en français) , ce qui n'était pas désagréable.
Asta n'est pas parfait, loin de là, il souffre un peu de son aspect générique, mais son ambiance asiatique m'a vraiment plu dans cette première et courte bêta. Il faudra voir ce que donne le jeu sur la longueur : qu'il s'agisse du futur cash-shop, des donjons de haut-niveau etc. Et il y a aussi un problème de taille : le jeu a fermé ses portes en Corée, est-ce que ça signifie qu'il n'y aura plus du tout de nouveau contenu ? Bref, on en reparle dans quelques semaines après le lancement officiel !Publié le 10/11/2015 12:18, modifié le 10/11/2015 12:203 personnes ont trouvé cette critique utile. -
05/09/2015Cette critique a été rédigée il y a plus de 9 ans.3 personnes sur 4 ont trouvé cette critique utile.Par
MiKa
[Alerte spoil] De par sa nature de suite, cette critique dévoile des éléments des intrigues des deux précédents Danganronpa.
En Février 2014, soit quatre ans après sa sortie japonaise, arrivait dans nos contrées le Visual Novel Danganronpa : Happy Trigger Havoc sur PlayStation Vita.
Fort de son succès critique, sa suite Danganronpa 2 : Goodbye Despair arrivera seulement 7 mois après, toujours dans le même univers, mais cette fois-ci à la plage.
Un an plus tard, voici le premier spin-off de la série : Danganronpa Another Episode, dans un ton encore plus malsain que les précédents épisodes.
Avant d’aller plus loin, un rappel sur les précédents épisodes :
Dans le premier Danganronpa nous incarnions Makoto Naegi, reprenant conscience dans une salle de classe entouré de ses 14 camarades de classe au prestigieux lycée Hope’s Peak Academy, regroupant les élèves les plus talentueux du pays dans leurs domaines respectifs. L’ours psychotique Monokuma, ayant pris les commandes du lycée allait alors les pousser à s’entre-tuer, et notre héros s’improvisait détective afin de résoudre ces meurtres. On alternait alors de très nombreuses phases de discussion avec des phases d’exploration basique, d’enquête et de procès.
Le second, situé cette fois-ci sur une île tropicale, reprenait le même schéma avec de nouveaux élèves, tout en développant l’univers de la série et en créant des ponts avec le premier opus.
Ici, point de huis clos, d'enquête et de réveil d'un héros amnésique, nous voici dans un mélange de Visual Novel, Third Person Shooter, Beat’m All et Puzzle game.
Normale ? Vous avez dit normale ?
Nous nous réveillons dans la peau de Komaru Naegi, sœur du protagoniste du premier épisode, enfermée depuis un an et demi dans un appartement dans la ville de Towa City, sans qu’elle sache par qui, et encore moins pourquoi.
Soudain, un mignon petit monokuma défonce sa porte à coups de griffes, et Byakuya Togami, qui passait par là, lui fournit une arme (un… mégaphone ? ) , et l’invite à s’enfuir tandis qu’il repousse l’attaque de tout un bataillon d’oursons.
Regardez-moi comme ils sont pipous avec leurs petites griffes adorables
C’est alors qu’elle découvre une ville dévastée sous l’attaque des monokuma, puis est finalement (re) capturée, avant de rencontrer 5 charmants enfants d’une douzaine d’années, qui sont aux commandes des monokuma et à l’origine de l’état apocalyptique de la ville.
Après s’être présentés, ils nous expliquent le jeu. LEUR jeu. À votre poignet se trouve un bracelet qui vous désigne comme une cible, et qui explosera à la moindre tentative de l’enlever.
Ces enfants qui s’appellent eux-mêmes les « Warriors of Light » ont un objectif simple : débarrasser la ville de tous ses « démons » pour créer leur paradis. Où en d’autres termes : tuer tous les adultes, de la manière la plus atroce possible, et en priorité les porteurs de bracelets.
L’incarnation du mal.
Et alors que vous êtes parachutée sur le toit d’un hôpital ou une horde de monokuma vous attend, une vieille connaissance du joueur arrive à la rescousse, l’adorable (selon des standards qui restent à établir) Toko Fukawa réduit en charpies les nounours avec ses ciseaux.
C’est alors que le jeu commence. À l’aide de ses ciseaux et du mégaphone qui vous a été confié par Byakuya, vous voici donc partis à la recherche d’une échappatoire pour enfin retrouver votre vie normale !
Vous attendent des phases d’exploration, ou vous pourrez ramasser des livres, munitions, et compétences, et profiter des « décorations » amenées par les enfants qui parcourent la ville.
Lors de votre quête fuir de cette ville, vous croiserez fréquemment des oursons (tout le bestiaire est composé de déclinaisons de monokuma) , qu’il faudra détruire avec mégaphone en visant et tirant avec les gâchettes, en utilisant la fonction la plus adaptée à la situation.
Durant ces phases de combat, on peut également alterner avec Toko (ou plus exactement Genocide Jack) dans un style beat’m all. Ici, le massacrage de bouton carré est de rigueur pour joyeusement découper les monokuma à l’aide de ses précieux ciseaux.
Elle dispose également de coups spéciaux parfaitement délirants (activables avec L+triangle ou L+croix) .Pour l’utiliser, il faudra par contre disposer de batterie dans son taser, sans quoi Genocide Jack retournera dans son sommeil et laissera Toko en plan.
Genocide Jack au rapport, plus violente que jamais
Au-delà des combats, l’essentiel de l’aventure est constituée de discussions, que ce soit en mode Visual Novel classique avec sprites en 2D, avec des modèles 3D, avec des cinématiques 3D ou des cinématiques en animation classique.
De très (trop ? ) nombreux bâtiments recèlent de puzzles, où, dans une salle fixe, vous devrez remplir une condition (tuer tous les ennemis de la salle, passer sans se faire repérer…) en demandant généralement d’utiliser au mieux le mégaphone pour obtenir des bonus…
Mais le jeu vous laisse également la possibilité de franchir la salle en fonçant dans le tas, pour les moins patients d’entre vous. À noter qu’une option « Retry » vous ramènera à l’entrée de la salle pour réessayer autant de fois que vous le souhaiterez.
Le mégaphone, parlons-en ! Votre arme de prédilection vous offre jusqu’à 8 fonctions à la fin du jeu. Parmi elles, on a le tir classique, le tir en rafale, la décharge électrique… mais également des choses un peu moins courantes, comme faire danser un ennemi ou prendre son contrôle. Toutes ces fonctions consomment des balles, qui sont en nombre limité, et peuvent être trouvées sur vos ennemis ou dans des distributeurs.
Ne prenez pas mon exemple, visez plutôt leur point faible... où soyez lâche comme moi et prenez les par l'arrière !
Deux fonctions seront particulièrement utilisées lors des phases d’exploration, « Detect » permet de découvrir des inscriptions cachées, et « Move » est l’outil d’interaction de base : activer une voiture, allumer une lampe, récupérer un des munitions dans un distributeur…
Le mégaphone pourra être boosté, chaque fonction disposant de deux emplacements dans lesquels vous pourrez insérer des munitions améliorées : vitesse de tir, dégâts, et nombre de coups disponibles. Les ciseaux de Toko peuvent eux être améliorés de façon définitive, en augmentant la vitesse ou le nombre de coups dans un combo.
L’autre système d’évolution du jeu repose sur un système de compétences dispersées dans les niveaux. Chaque compétence est librement activable et désactivable à tout moment, en échange de points de compétence, qui augmenteront naturellement à chaque niveau gagné.
Le bling bling c’est l’avenir !
Au-delà des systèmes de jeu, la série Danganronpa s’est jusque-là principalement distinguée par ses scénarios riches en surprises, sa direction artistique et son ambiance. Ici, malgré le passage à des modèles 3D, l’esprit est largement respecté et ne choque aucunement, tout comme la musique dans la continuité des deux premiers épisodes.
Côté ambiance, le malaise est plus fort que jamais, poussé à l’extrême par moments, notamment lors de la découverte des histoires de nos antagonistes, et ce, dès son synopsis : des enfants jouent à tuer des adultes, les torturer, et les chasser jusqu’au dernier. Dans les différents livres qu’on peut trouver dans le jeu, de nombreuses descriptions très graphiques sont faites de tortures infligées aux adultes, et des raisons qui ont provoqué cette cruauté.
Ce côté malsain était contrebalancé dans les épisodes précédents par la présence d’un Monokuma farceur et empreint de naïveté dans sa folie. Ainsi que par les camarades de classe qui découvraient en même temps que vous la logique de cet univers… ici il n’y a que violence, folie et haine.
L’essentiel de l’aventure se déroule uniquement en compagnie de Toko, et vous rencontrerez très peu d’humains sains d’esprit avec qui interagir.
Mais si mais si, celui là l'est. Presque.
Lors des deux premiers opus, de nombreux personnages, environnements et un univers étaient à découvrir, ainsi que de rebondissements scénaristiques fréquents, et de directions inattendues.
Mais ici on passe la vingtaine d’heures que dure le jeu avec seulement deux protagonistes, dont une est un personnage que l’on connaît déjà très bien, et l’autre est plus normale que la plus banale héroïne de Shojo. Les personnages les plus développés, et ceux qu’on apprendra à mieux connaître sont nos génocidaires, les 5 « Warriors of light » antagonistes, dont les histoires seront présentées au fil du jeu, par les dialogues et par des notes dispersées dans les niveaux.
Parmi les environnements parcourus, beaucoup seront désespérément génériques dans un style « bâtiments détruits » et « ville en ruine » avec des couloirs qui s’enchaînent, sauvés par quelques quartiers bariolés, et par la subtile utilisation de cadavres comme décoration.
Un subtile mélange de sordide et de couleurs fluo
Enfin, quand les précédents épisodes étaient remplis d’inattendu, de surprise et de retournements scénaristiques, la linéarité de l’histoire et la faiblesse des rebondissements apportés semblent bien faibles et convenus. On se sent mal à l’aise à chaque humain rencontré, on a une boule au ventre devant les drames racontés, mais jamais on n’est surpris par la tournure du scénario.
De nombreux renvois sont faits aux précédents jeux, notamment par l’existence d’une « hit list » créée par les enfants, et qui recense leurs « cibles de choix » . Tous ont des relations avec des protagonistes du premier Danganronpa, mais, malheureusement, rien de tout ça n’est développé et on se contentera généralement de ramasser une photo avec quelques lignes de texte. Toko faisant quelques allusions sans jamais développer.
Le tout est appuyé par un rythme pas toujours bien géré, puisqu’on peut par moments avoir 30 minutes de dialogues, et à d’autres enchaîner 4 ou 5 puzzles, sans compter des passages de déplacements à scruter les recoins pour ne pas rater un objet qui s’avèrent assez pénibles.
Avant de finir, un point sur la technique, qui est ici proche de la perfection sur la Vita, et tout à fait honnête sur un grand écran avec la Playstation TV. De très nombreux styles graphiques sont utilisés, et tout s’harmonise très bien, dans une ambiance parfaitement identifiable.
Les voix sont par défaut en anglais, mais il est possible (et fortement recommandé) de télécharger le DLC gratuit contenant les voix japonaises ainsi que les sous-titres pendant les cinématiques (qui sont sinon en anglais non sous-titré) .
J’ai parlé des boss ? Y a des robots géants, et les robots géants c’est cool !
Conclusion :
Un jeu qui s’adresse très clairement aux fans de la série, mais qui rate ce qui a fait l’essentiel de son intérêt : ses personnages, son décalage entre légèreté et claustrophobie, et ses tournures inattendues dans le scénario… les tentatives de surprises n’en sont pas, tant elles sont visibles à l’avance.
Un rythme mal géré qui vous fera trouver le temps long par moments, et une fin… qui n’en finit pas.
On retrouve néanmoins une direction artistique particulièrement réussie, et une ambiance malsaine si bien réussie qu’elle peut parfois étouffer un peu, les bols d’air amenés par Monokuma auparavant se font remarquer par leur absence.
On trouve également un gameplay plutôt réussi, sans être très original.
Test réalisé à partir d’une copie fournie par l’éditeur.Publié le 04/09/2015 23:33, modifié le 05/09/2015 00:313 personnes ont trouvé cette critique utile. - Afficher les critiques suivantes