Critiques et tests

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  • 11/05/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.
    Path of Exile est un jeu très technique avec un nombre incroyable de possibilités, peut-être le jeu qui pourrait être tout simplement incroyable en termes de richesses possibles de gameplay.

    Et pourtant, tout pêche par orgueil :
    * avec une gestion du lag et du framerate très très punitif.
    * des patchs et des upgrades qui cassent complètement la plupart des builds longuement réfléchis.
    * des objets indispensables pour le HL sinon tu passes des mois pour leveler voire des années sans pouvoir atteindre le niveau max car à chaque mort tu perds beaucoup d'xp durement gagnés.
    * aucun soutien technique ni des gamemaster, ni de personne d'ailleurs.
    * aucune souplesse ou si peu pour respec ton perso, il faut farmer chaque point en espérant ne pas se tromper, ce qui oblige tout le monde à aller sur les forums et les sites spé pour copier les builds des spécialistes et encore si tu trouves par exemple un objet qui serait utile mais en changeant un peu trop ton perso, c'est plus rapide d'en créer un nouveau...
    * un manque de transparence de l'utilisation de pas mal de choses, même avec les sites et forums en place il y a pas mal de flous et c'est voulu. Dommage, pour tester certaines combos quand on ne sait pas si cela fonctionne ou non et qu'on a basé le perso là-dessus.
    * C'est un jeu d'Elite pour les Elites, les autres, passez votre chemin car c'est eux les meilleurs et pas vous, du coup bye bye après avoir beaucoup insisté pourtant...

    J'attends d'un jeu qu'on s'y amuse et qu'on puisse réfléchir et élaborer des tactiques, des techniques patiemment élaborées certes, là je ne m'y retrouve plus, passé le niveau 90 c'est plus une sinécure qu'autre chose.
  • 09/05/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.
    Un peu trop dirigiste et politique à mon goût,  Life is Strange 2 s'est émancipé de son frère aîné en laissant de côté les nombreuses phases de gameplay qui en jalonnaient l'expérience, au profit d'une proposition plus cinématographique. Du premier opus, il ne reste ici qu'un film -- beaucoup trop ? -- narratif, au risque de perdre en immersion et plaisir de jeu.

    Et c'est dommage, car la réalisation est encore une fois impeccable, tant dans les personnages atypiques que vous rencontrerez durant votre aventure qui sont relativement bien développés, que dans les graphismes et la beauté d'une Amérique sauvage que l'on regrette ne plus pouvoir explorer. La très bonne OST aidant, vous apprécierez cependant les moments plus contemplatifs. 

    In fine, si vous êtes amoureux du gameplay et/ou de réflexion, ou encore que vous appréciez les oeuvres narratives sans pour autant avoir affaire à une énième oeuvre contre Trump, et plus généralement la frange réactionnaire de la société (dépeinte avec un manichéisme non feint) , vous ne trouverez sûrement aucun plaisir dans cette nouvelle association entre Dontnod Entertainment et Square Enix. Du moins, pas suffisamment pour vous donner envie de refaire plusieurs fois l'histoire afin d'en explorer les sept fins alternatives résultants de vos décisions lors de l'aventure.
    Publié le 09/05/2020 15:09, modifié le 09/05/2020 15:12
  • 07/05/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.
    1348. Le fléau de la peste ravage le Royaume de France. À travers les villages dévastés par la maladie, Amicia et son jeune frère Hugo tentent de fuir l'inquisition lancée à leur poursuite. Sur leur route, ils devront joindre leurs forces à celles d'autres orphelins et survivre à des hordes de rats, par le feu et la lumière. Grâce au lien qui les unit, les enfants affronteront les jours les plus sombres de l'Histoire pour échapper au destin funeste de leur famille.

    Un contexte qui sert à merveille le gameplay d'infiltration / aventure de A Plague Tale: Innocence.

    Quoi de mieux que de traverser la guerre de 100 ans, ses horreurs et ses tranchées, le début de la peste noire, la paranoïa d'une population encline au rejet qui en résulte, pour exprimer les capacités d'infiltration de deux jeunes aquitains ? Pas grand-chose. Et ce gameplay, somme toute basique, n'en demeure pas moins efficace et épouse parfaitement les différentes phases d'infiltrations. Le jeu profite entre outre d'un level design qui sert l'histoire, en prenant la forme d'un gigantesque couloir d'une quinzaine d'heures, avec quelques passages plus ouverts propices à l'exploration, afin de donner tout son potentiel à la trame narrative du titre.

    Car c'est bien là la grande réussite du studio. À travers une approche très cinématographique, dans des environnements dépeints avec un véritable talent, et profitant d'un gameplay très accessible (traduisant peut-être de la volonté de fluidité d'écoulement de l'histoire) , la naissance de relations fraternelles entre Amicia et son jeune et presque inconnu frère Hugo, tout comme l'évolution de leur quête, deviennent une véritable expérience hollywoodienne dont le plaisir de visionnage ne sera peut-être gâché que par la tournure surnaturelle que prendra la fin de l'histoire.
    Publié le 07/05/2020 12:43, modifié le 07/05/2020 12:53
  • 26/04/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.
    Parce que c'est le confinement et que payer une deuxième fois Monster Hunter World plus son extension me faisait suer. Parce que les armures de 150 Kg à vue de nez et les monstres qui se sauvent à travers des décors incompréhensibles, y en a marre, j'ai testé Dauntless avec ma femme.

    Sur le papier :
    - un MHW gratuit, c'est toujours meilleur quand c'est gratuit
    - des graphismes tout lisses tout mignons
    - des armures moins abusives que l'original, en même temps difficile de faire pire
    - un gameplay plus simple : moins d'armes, moins de possibilités, moins de fun ?

    Jeu en main :
    - le cash-shop est là, bien sûr, mais la progression est malgré tout rapide sans, à aucun moment je n'ai eu l'impression d'y être contraint
    - les animations des déplacements ont été codées par Mister Hémorroïdes, surtout celles des femmes. Non mais c'est quoi ces démarches de cow-boy écossais ?
    - une bonne variété d'armures, pas trop difficiles à crafter et qu'on peut améliorer mais sans effet de set (et ça, c'est mal) .
    - un gameplay plus profond que prévu, même si on reste assez loin du modèle.

    Lorsqu'on se lance avec son avatar (qui vient d'avoir une faiblesse des sphincters, je reste traumatisé par les animations) , on découvre un monde ridiculement simpliste comparé au scénario plus poussé - mais parfois aussi un peu pénible - de MHW. Et en même temps, qui a joué à l'original pour son scénario ? Levez la main ? Voilà. On est directement plongé dans des raccourcis qui permettent d'aller à l'essentiel : la chasse, l'équipement et re-la chasse.

    Au début, il est facile de croire qu'on a une version simpliste de MHW : les armes s'utilisent plus facilement et les monstres paraissent plus lents et faciles à tuer, sans parler du fait qu'ils sont plus facilement repérables, que les cartes sont moins complexes et que le monstre ne se sauve qu'une fois (et encore, s'il en a le temps) . Bref, c'est vraiment la version F2P avec tout ce que ça peut comporter de dégradations en termes de qualité. Sauf que ce n'est pas si tranché, dès lors qu'on s'intéresse au fonctionnement des armes.

    Première constatation à ce propos : mais où se trouve donc la zone d'entraînement ? Elle brille par son absence et il sera bien entendu impossible de sortir son arme en ville pour tester quoi que ce soit. On est donc condamné à tenter de comprendre comment tout ça fonctionne directement sur le terrain, au risque de léser le reste du groupe qui n'a rien demandé et se retrouve pourtant avec Joe Lenoob et sa hache en carton-pâte. Autre gros écueil : méhoukilé le tutoriel des armes ? Non parce que pas de zone pour les tester déjà, bon, mais aucune explication sur l'utilisation ? C'est clairement abusé ! Et moi qui trouvais que les indications de MHW étaient insuffisantes ! Sur Dauntless, il faudra se contenter de vagues explications sur la nature des différentes armes (et encore, seulement celles de base) ou aller sur Youtube pour comprendre de quoi il s'agit. Alors oui, la solution existe mais attendre des youtubers qu'ils fassent le boulot des développeurs, c'est clairement se moquer du monde. Autant directement mettre des liens dans le jeu, tant qu'on y est.

    Deuxième problème : l'équipement. Le moindre changement de pièce fait sauter les cellules (sortes de gemmes avec un bonus) qu'on avait posé dessus. Si vous voulez garder vos cellules en place, il faudra ne plus toucher à rien au risque de devoir tout remettre et refaire votre set à chaque fois. Sans pouvoir l'enregistrer, bien sûr ! Alors on peut passer d'un équipement à l'autre via des "emplacements" de set qui sont bien entendus limités et déblocables trèèèèès lentement... ou payables via le cash-shop. Ce n'est pas P2W, non-non, c'est P2NBC (pay-to-not-become-crazy) .

    Troisième inconvénient : le mode de fonctionnement du multi. Là, on touche au sublime. Il est plus facile de tuer certains monstres à deux qu'à quatre. En effet, la force et la résistance du béhémoth est calculée sur le nombre de joueurs (bon, ça OK) , mais le niveau de danger (jauge de défaite, en gros) est également calculé sur... le nombre de morts ! Or, lorsqu'il atteint 100 % , il devient impossible de relever ceux qui tombent, ce qui diminue drastiquement les chances de victoires lorsque vous jouez avec Gean-Djaysonne et son pote Joe qui auront tôt fait d'aller pétrir le gazon jusqu'à épuisement de toutes les solutions pour les relever (mais est-ce souhaitable ? ) , vous laissant affronter seuls le béhémoth pimpé pour quatre. Pire ! En dehors de quelques potions dont le nombre est limité à chaque chasse, la seule façon de se régénérer (sauf si vous disposez d'un équipement alloué) est une zone proche du monstre, que vos compères d'un jour se chargeront de siphonner dès le début pour éviter de mourir (avec le succès qu'on sait) . En résumé : votre pire ennemi n'est pas la créature que vous chassez mais les chasseurs à vos côtés. S'ils sont bons, le monstre tombera vite mais s'ils sont mauvais, vous serez punis systématiquement avec une quasi-impossibilité de vous en sortir quel que soit votre talent, car le temps est limité. Comme dans beaucoup de jeux multijoueurs casualisés qui n'ont pas assuré de barrage en amont des vraies menaces, la principale difficulté dans Dauntless, c'est le pick-up.

    Alors pourquoi donner une si bonne note à ce titre malgré tous ces défauts. Eh bien parce que la sauce prend. Les armures plus soft (mais toujours relativement moches, n'ayez crainte) , l'aspect moins fouillis des décors, les monstres moins imprévisibles, permettent de mieux aborder le jeu qu'un MHW, trop exigeant pour le commun des mortels. C'est une bonne introduction au genre, avec suffisamment d'identité et de spécificités pour parvenir à justifier son existence.

    La musique est très bonne et participe à l'ambiance générale. On lui trouve des accents wagnériens dignes de John Williams par moments, en totale contradiction avec l'aspect simpliste du jeu en général, mais pourtant bien intégrée et si agréable qu'elle ne paraît pas décalée. Le classique passe partout, quoi qu'il arrive.

    Dans les bons points, les armes ont sans conteste leur place. Ici, la comparaison avec MHW est très nette : il y en a moins et elles sont plus simples. Pas besoin d'activer trois parties différentes d'une arme à travers une suite de combos, de remplissage de jauges ou d'allumage de lames pour parvenir à un résultat probant. Après quelques passages obligatoires par Youtube, on prend en main l'arme de son choix et on s'y acclimate plutôt rapidement. On perd en profondeur mais on gagne en satisfaction sans sombrer dans la répétitivité, car chaque Béhémoth devra être affronté différemment, vous obligeant à changer d'arme ou à adapter votre style. De plus, chaque arme dégage vraiment une identité et un gameplay unique, sans parler d'une utilité différente. Certaines cassent la carapace, d'autres blessent, assomment, posent des buffs ou des débuffs ; chacune a son rôle propre. Avec de la bonne volonté, on peut vraiment jouer ensemble et pas seulement à côté les uns des autres.

    Les armures n'ont pas d'effet de set, mais on se prend vite au jeu des combinaisons pour placer les bons effets de base avec les bonnes cellules pour obtenir l'effet souhaité. L'aspect de l'ensemble n'est pas toujours heureux (on sent l'appel du cash shop pour recouvrir tout ça avec un skin) , mais le build, plus rapide et accessible que les crafts longs et complexes de MHW, devient la principale préoccupation. On cesse de traquer les monstres dont on a craft le set pour se lancer dans les patrouilles qui donnent les élément pour le monter (toujours le même en fonction du type de béhémoth, c'est beaucoup plus simple et rapide que MHW) . Puis, vient le moment de farmer les parties pour dépasser le niveau 5, et ainsi de suite...

    Les Béhémoths paraissent tous plus ou moins identiques et le jeu reprend le concept des "alphas" de MHW avec des versions élite de ses propres bestioles. Pourtant, on croise des monstres bien particuliers, comme le Rift Stalker qui utilise des portails tel un éliotrope sous amphétamines, ou le Koshai, sorte de griffon au corps de belette qui creuse des tunnels et remplit l'espace de combat de ronces. Le Valomyr se téléporte et fait apparaître des feux-follets explosifs tandis que le Boreus se couvre soudain de givre qu'il faut briser en accumulant des buffs sur les créatures qui apparaissent durant tout le combat. L'esquive n'est pas seulement basée sur la position de votre personnage. Dans MHW, on se prend le coup qu'on esquive ou pas, si on est dans la hitbox du monstre. Dans Dauntless, on passe littéralement à travers le béhémoth qui vous foncent dessus. Moins réaliste, mais plus sympa en termes de gameplay. Gros malus sur les bodyblock des autres joueurs et des pattes du monstres, qu'on lance l'esquive ou pas. Ce n'est pas logique et c'est très frustrant quand un péon vous empêche de sortir d'une zone d'AoE ou quand le boss tourne sur lui-même avec le même résultat, sachant qu'on le traverse lorsqu'il charge.

    En conclusion :
    Dauntless est ce qu'il prétend être, un Monster Hunter gratuit, plus simple et accessible que son proche cousin. Moins riche et moins fouillé, c'est pourtant une excellente introduction qui trouve sa place dans un genre sous-représenté dans nos contrées, écrasé qu'il était par une seule licence. Je le recommande en groupe déjà formés, le pick-up étant l'élément le plus frustrant du jeu, surtout pour un joueur débutant.
    Publié le 26/04/2020 20:34, modifié le 26/04/2020 20:40
  • 21/04/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.
    Dernière mouture de Ninja Theory, le studio derrière l'excellent Hellblade: Senua's Sacrifice, Bleeding Edge se voulait être une expérience multijoueur accessible. Malheureusement, à vouloir être trop accessible, le jeu en perd toute profondeur et ne procurera aucun plaisir chez le joueur. En effet, l'utilisation des attaques se résumant à martyriser vos trois boutons et l'auto-lock permanent (asphyxiant le désir de viser et d'anticipation) sont la traduction de la pauvreté du gameplay. A cela se rajoutent une absence totale de synergie entre les différentes classes et des personnages ne pouvant pas retourner la situation à eux seuls, ce qui a pour conséquence de scripter les affrontements entre les deux équipes de quatre joueurs, annulant par la même toute surprise et toute initiative individuelle possible.

    En bref, si les graphismes sont plaisants et que l'univers coloré fait mouche, le jeu pèche par son absence de gameplay. Ceci étant dit, le jeu étant disponible sur le Game Pass, je ne peux que conseiller d'y faire un tour pour juger sur pièce.
  • 08/03/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.
    Par JP84
    Travian, jeu très prenant mais excessivement lent et cher (carte bleue nécessaire si on veut avancer un peu plus vite dans les constructions de bâtiments, ou entrainement de troupes par exemple, mais pas nécessairement) .
     
    On nous donne au départ un village à exploiter grâce à des champs de récoltes de blé, des carrières d'argile, et des mines de fer. Le tout permet de créer des bâtiments, des troupes militaires, des échanges de commerçants, etc. On nous donne aussi des challenges à faire, des aventures qui rapportent des cadeaux pour le jeu et des enchères où on peut acheter et vendre. C'est très bien fait et très intéressant mais l'évolution est très lente.
    Il y a plusieurs Travian différents et avec des vitesses différentes. Il ne faut pas se tromper à l'inscription car l'ennui s'installe au bout d'un mois à force d'attendre et attendre encore que le jeu avance malgré les paiements.

    Mon avis : à essayer pendant un mois puis après, à vous de voir si vous avez le temps de continuer avec beaucoup de patience aussi.
  • 06/02/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.
    For Honor a su susciter une grosse hype qui n'a eu d'égal que la déception d'une partie des joueurs, mais pas pour les raisons habituelles. Deux ans après sa sortie, je suis retourné sur le bébé PvP de Ubisoft pour voir si les choses avaient changé. Mais d'abord, retour sur le jeu :

    Sur le papier :
    - un système de combat complexe et souple adapté au PvP (histoire de changer)
    - trois directions pour attaquer ou se défendre qui enrichissent les combats
    - la possibilité de feinter et de casser les blocages
    - des classes vraiment particulières et uniques
    - du PvP équilibré (arrêtez de rire)
    - des graphismes qui claquent
    - des arènes aux enjeux variés

    Jeu en main :
    - un système qui tient ses promesses, même si on s'aperçoit vite que certaines classes peuvent bourriner avec seulement deux boutons enchaînés... et qu'il faudra du skill pour s'en sortir avec peine. Vraiment dommage, parce que même s'il est possible de gagner contre ces tacticiens de génie, le fait de devoir suer à grosses gouttes contre un adversaire qui répète inlassablement les deux mêmes attaques démontre un manque de jugeote au moment du développement.
    - le système directionnel est top. Cela change vraiment la façon de percevoir le combat. On regrettera que certains coups ne sont "mystérieusement" pas bloqués lorsque l'avatar a décidé que, non, il ne bloquerait pas à temps. Le ragequit nous guette.
    - les feintes et les brise-gardes (qui vont souvent de paire) sont très bien fichus, c'est l'un des points forts du jeu qui donne du sel au combat.
    - les classes sont grosso-modo bien équilibrées dès lors qu'on connaît leurs avantages et faiblesses, à l'exception de quelques unes bénéficiant des fameux enchaînements binaires difficiles à casser. Mention très bien pour leur variété répartie à travers les trois factions. Chaque classe est vraiment unique, même si elles appartiennent chacune à des catégories.
    - l'équilibrage est difficile à discerner, car tout dépend réellement du niveau des participants. Une classe jugée très forte et facile d'accès ne vous posera sans doute aucun problème, dès lors que vous aurez de l'expérience. Le jeu est trop complexe pour simplement se résumer à l'équilibrage classique des MMO.
    - côté graphismes, c'est très correct pour un jeu sorti en 2017 et qui embarque une dimension multi. Les animations sont tops.
    - Les arènes se résument à peu de chose. Bon, c'est un jeu de combat mais on pouvait s'attendre à mieux : domination, match à morts, duel et double duel. C'est pauvre.

    Au final, For Honor est un jeu réussi et techniquement très abouti. Le plaisir du combat n'a d'égal que le sentiment de progression. On passe bien vite la campagne solo qui n'est là que pour introduire le PvP (mais qui reste très acceptable en terme de narration et de temps de jeu) et on se rend vite compte que pour affronter d'autres joueurs, il va falloir faire quelques tours en entraînement. Plutôt bien fait, ils permettent d'apprendre l'essentiel et on y retourne à intervalles réguliers pour y apprendre des enchaînements et des techniques toujours plus poussées afin de dominer des adversaires qu'on espère tout aussi passionnés. Un régal.

    Alors pourquoi parler de déception au final ? Le jeu a tenu ses promesses, il est agréable à jouer, on sent les coups passer et on trépigne sur son fauteuil à chaque esquive de justesse en hurlant de joie lorsqu'on parvient à passer un finish-him après un blocage parfait. Le problème de For Honor, ce n'est pas For Honor, c'est Ubisoft. Comme à son habitude, la société canadienne a tout misé sur l'aspect du jeu pour générer la hype et n'a pas mis un rond dans les serveurs. On joue en peer to peer. Non mais what ? ! ? Bienvenue sur les serveurs de l'an 2000 les gars !

    Pire : le match making est le plus mauvais que j'ai vu de toute ma vie et je pèse mes mots. Non seulement il est lent et vous passerez presque aussi longtemps à attendre le lancement de la partie qu'à jouer (et je ne plaisante pas) , mais il est codé avec l'anus du stagiaire-esclave. Quelques exemples de ce qui ne va pas :
    - décision de la classe à jouer APRES avoir trouvé un groupe ou un adversaire, ce qui rajoute du temps d'attente.
    - comme on choisit après coup mais qu'il faut bien essayer de mettre les joueurs par niveau, le matchmaking vous range par catégories de réputations générales... calculées sur la base de la totalité de celles de vos personnages. Vous débutez sur une nouvelle classe ? BIEN FAIT POUR VOUS ! Vous allez rencontrer des joueurs qui maîtrisent parfaitement la leur alors que vous essayez de vous dépatouiller avec ce nouveau personnage. N'aviez qu'à pas être si fort avec une autre classe aussi !
    - temps de chargements de la mort ! Mon TO8 lançait les jeux plus vite que ça ! Il suffit qu'un des joueurs ait une mauvaise connexion et ça prend dix ans !
    - déconnexions aléatoires si le joueur qui accueille la partie s'en va. So 2002 !
    - Et comme c'est encore pas assez de bonheur, on en rajoute une louche à la fin, hein ! Après le combat, passage obligé de plusieurs secondes sur le tableau des scores (alors qu'on peut le regarder de toute façon après) pour enchaîner avec le détail des gains d'XP et puis on donne la possibilité aux joueurs de valider le lancement d'une nouvelle partie pour éviter d'avoir à rechercher un nouveau groupe/adversaire... seulement voilà, il y a des choses à faire avant ! Oui parce que si vous voulez déposer des troupes pour participer à la guerre ou reprendre des ordres (quêtes pour recevoir de l'XP en plus) , c'est uniquement durant ce nouveau temps d'attente obligatoire où on patiente pour que tout le monde valide et pas PENDANT le prochain temps de chargement ou en sortant du groupe en cumulant les gains ! Ç'aurait été bien trop simple !

    En bref, pour 5 minutes sur une domination et 3 minutes sur un duel, on passait en moyenne presque autant de temps (quand ce n'était pas plus) à attendre à la sortie du jeu. On abandonnait très vite les activités ou la population n'est pas annoncée comme "forte" ou "très forte" parce que sinon, on ne jouait presque pas, l'attente se démultipliant lors des tentatives absurdes de ce mathmaking tout aussi absurde. Ubisoft aurait pu faire de For Honor un monstre sacré du multi-PvP, mais parce que rien n'a été fait pour améliorer l'expérience en ligne à ce niveau, j'avais fini par baisser les bras et arrêté d'y jouer.

    Deux ans plus tard :
    Première constatation, Ubisoft n'a pas investi dans des serveurs dédiés ou modifié le matchmaking. Si le contenu a (un tout petit peu) évolué, il n'en reste pas moins que les mêmes écueils majeurs persistent aussi bien à ce niveau que dans le gameplay. Bien loin de régler les problèmes, la société canadienne n'a finalement fait que rajouter de nouvelles classes payantes et une arène pas terrible (un rush asymétrique avec boss à battre ou défendre à la fin) . C'est toujours aussi pauvre. On sent que les problèmes pourtant parfaitement réparables (comme ce matchmaking de l'Enfer) sont laissés de côté au profit de ventes de DLC. EA style.

    Et pendant qu'on y est : méthode Evolve, hein ! Parmi les nouvelles classes, on trouve des techniques complètement broken ! Trois coups rapides pratiquement inesquivables et goodbye les PV, même sur un gardien ou un tank ! Une seule prise et hop, vous êtes vidés de votre endurance (donc virtuellement mort) , parce que c'est ça la bonne tactique pour vendre du DLC : rendre l'ancien contenu obsolète, peu importe si le gameplay des anciennes classes était appréciés des joueurs. Achète ou meurs.

    En conclusion :
    Si For Honor est sans conteste un excellent jeu de combat et que les duels (seul gameplay réellement divertissant passé un certain niveau) sont toujours aussi attrayants malgré ses défauts et même si je dois admettre qu'il détient le meilleur système de combat PvP que je connaisse (dépassant largement celui d'Absolver, pourtant très bon aussi) , For Honor traîne son éditeur comme un boulet à chaque pied. Rien n'est fait pour que cette expérience s'améliore ou s'enrichisse et donc rien n'est fait pour vous garder en ligne sur le long terme. Si vous n'avez jamais essayé ce jeu et que vous vous languissez de bon PvP, faites-vous plaisir à la prochaine promo. Si en revanche, vous étiez partis à cause des soucis techniques susmentionnés, sachez que rien n'a vraiment changé.
    Publié le 06/02/2020 19:11, modifié le 06/02/2020 20:19
  • 23/12/2019
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.
    Présent sur le jeu depuis ses premiers serveurs de test, Natureatwar reprend bien les codes du genre, très grandement inspiré de fourmizzz, avec une touche d'Ogame pour le rendre selon moi encore plus attractif.

    La possibilité de se développer aussi bien seul qu'en alliance, bien que le jeu en solo soit comme souvent plus difficile (notamment pour survivre face aux grosses alliances) .
    Une petite communauté active de quelque 200-300 joueurs vraiment actifs, même si beaucoup plus d'inscrits, ce qui implique des liens assez forts entre ces joueurs et une bonne ambiance générale ; )
    Le système de ressources est plutôt bien, et la course au développement est franchement passionnante, le jeu en alliance est assez stimulant, aussi bien pour le farm que pour les guerres qui, même si le système de combat semble assez basique, permet d'adopter pas mal de stratégies pour se défendre ou attaquer ; )

    Actuellement, deux gros défauts : 
    - Les temps de construction, recherche et chasse sont beaucoup trop longs après deux ans de jeu sur le serveur actuel, mais l'admin est sur le coup et devrait proposer une solution dans un futur plus ou moins proche.
    - Le serveur commence à se faire vieux, et le retard à combler par les nouveaux joueurs est devenu trop important selon moi. Mais là aussi, l'admin prévoit d'en lancer un nouveau dans un futur plus ou moins proche.
  • 06/11/2019
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.
    Par Gonger
    PlaneShift est un MMORPG qui n'est pas le classique F2P, mais qui est ENTIÈREMENT gratuit : pas de coûts cachés, aucun moyen de gagner des avantages dans le jeu en payant. La seule chose qui compte est comment vous jouez le jeu et votre personnage.

    La langue de jeu est l'anglais, orientation fantasy, un monde détaillé et élaboré (par exemple, il y plusieurs librairies dans le jeu) . Si vous n'êtes pas intéressé par des jeux de rôle, PlaneShift n'est probablement pas pour vous. Mais il permet de créer personnage, de rencontrer d'autres personnages, de suivre des quêtes nombreuses, de devenir un artisan ou un barde, vous êtes libre dans votre évolution.
    Le jeu est développé par une communauté de volontaires, et c'est pour cela qu'il est 100 % gratuit, et le restera toujours.
    Actuellement, le jeu entier est en cours de migration vers l'Unreal Engine, ce qui va résoudre beaucoup de problèmes graphiques.
    Participez au jeu et au développement d'un monde fantastique, accessible à tout le monde: PlaneShift est disponible pour PC, Mac, Linux !
    A bientôt,
    Gonger
    Publié le 03/11/2019 13:31, modifié le 06/11/2019 23:11
  • 08/10/2019
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.
    J'ai testé la bêta de Ghost Recon Breakpoint que j'ai trouvée intéressante.
    En effet, je m'attendais à un Spec Ops Infiltration / assault, et je me suis retrouvé dans un open world très fouillé.
    L'environnement et la modélisation sont bonnes, l'ambiance sonore tout à fait acceptable.

    L'aspect coop est très intéressant également,  pouvoir faire des missions à plusieurs est sympa.
    Mais... ben oui,  il y a un énorme Wtf ? !
    L'aspect tactique est assez peu présent, le gameplay et les ÉNORMES aberrations en terme de LoS, de clipping et comportements AI sont (désolé du terme) un énorme merdage !

    Allez, un exemple, ça ne vous servira à rien de jouer sniper car la moindre feuille d'arbre est un mur impassable... enfin pour vous le joueur. L'IA, elle, n'a aucune contrainte environnementale et vous arrosera quasi sans jamais recharger à travers feuilles, troncs et cailloux. Si, si en 2019, ça existe encore !

    Combien de fois vous allez vous taper trois bornes, une IA aux basques vous arrosant joyeusement,  alors que vous ne la voyez même pas. On ne parlera même pas des PNJ dotés de lance missiles, qui sont capables (sans vous voir) de vous balancer des bombardements à grands coups de mortiers de manière précise à 100 % .

    Apres, le scénario principal n'est pas transcendant mais il y a masse de missions annexes, de recherches d'indices et d'objets qui combleront un certain nombre d'heures, même si au final, c'est très, très, très répétitif.
  • 20/10/2020
    Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 4 ans.
    Après avoir testé l'Alpha sur PlayStation puis la bêta sur PC, mon verdict est simple : très, très déçu de ce nouvel opus.

    LES MOINS :

    * Un graphisme à l'ancienne ;
    * Une impression de lourdeur sur les sprintes (ça n'avance pas) ;
    * Une maniabilité au ralenti (il suffit de jouer sur la bêta de Call of Duty Cold War quelques temps puis revenir sur la version précèdente pour voir le massacre de cette nouvelle version) ;
    * Une ergonomie des menus complètement différente ;
    * Tirer sous l'eau ! Quelle idée !

    LES PLUS :

    * Les nouvelles Maps (surtout sur l'eau) ;
    * L'identité sonore des armes est remarquable ;
    * Une ambiance sonore (ambiance, musque au top) ;
    * Les séries d'éliminations ;
    * Un paquet d'options qui ne sont plus possibles (ouvrir les portes, prendre appui sur un mur pour tirer...) .

    Une belle impression d'avoir fait un énorme pas en arrière dans le monde cruel du jeu vidéo. Maintenant, une fois prise l'habitude des lenteurs de maniabilité sur Call Of Duty Cold war, il vous sera impossible de revenir sur Call of Duty: Modern Warfare tellement la sensibilité est différente.

    Bilan général : je ne suis plus fan du tout et je regrette ma précommande mais promis, je ne me ferai pas avoir deux fois.
    Publié le 20/10/2020 15:11, modifié le 20/10/2020 15:15
  • 24/08/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.
    Ideo : Les Domaines Oubliés se déroule dans un univers d'heroic fantasy où coexistent cinq nations aux coutumes et traditions propres.

    Le jeu existe depuis plus de 16 ans. Il a subi de nombreuses évolutions toutes impulsées par les joueurs eux-même. Le caractère associatif du jeu permet une liberté qu'on ne retrouve nulle part ailleurs, ainsi que l'ambiance très particulière d'une communauté où tous se sentent concernés par le plaisir de jeu des autres joueurs. Car un joueur qui s'amuse, c'est un joueur qui propose du Rôle Play. Et c'est pour cette raison que nous jouons tous à Ideo.

    Le processus de création du personnage est exigeant et contrôlé par les maîtres du jeu, mais, une fois celui-ci validé, le personnage est maître de son destin, avec pour seules limites le respect de l'univers et des autres joueurs. Souhaitez-vous devenir un puissant seigneur de la guerre  ? Un archimage  ? Ou préférez-vous le destin simple d'un commerçant ou d'un ménestrel  ?

    Certains personnages finissent par diriger des nations. D'autres vivent une vie d'aventure en dehors des règles et des sentiers battus. Tous parviennent à trouver leur place au sein d'Ideo.
  • 23/07/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.
    Par Albrolke
    Je joue à SMITE depuis sept ans, tous les jours ou presque, et les weekends de 10h à 23h. Je peux affirmer que c'est le jeu de ma vie sans aucun doute, j'ai joué à plein de MOBA, LoL, Dota2, Arena of Valor, etc., aucun d'eux ne m'a donné les sensations de Smite. Le jeu est excellent et bizarrement décrié, je vois beaucoup de gens le critiquer sans y avoir même joué une heure, ce qui me déçoit car le jeu mérite vraiment mieux que des préjugés.

    Le skill cap est élevé, tout comme un autre MOBA, la connaissance du jeu est primordial, et la vision de jeu tout aussi importante que sur les autres Moba. Les personnages sont classes, jouer des dieux quand même... Les skins quant à eux, à part certains vieux, sont excellents et font rougir ma CB, on ne va pas se le cacher.
    Je le conseille à tous mes amis et pour la plupart, ils finissent comme moi, à y jouer nuit et jour sans pause. Rien que ce mois (celui où j'écris ce message) , j'en ai ramené trois, et avec deux d'entre eux, on y joue ensemble h24, je ne pourrai que conseiller le jeu qui pour moi mérite autant que LoL ou Dota.
  • 10/07/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.
    Par MiIord
    Bonjour à tous, participant depuis son lancement (juin 2019) à la bêta ouverte, je me permets de donner mon avis sur le jeu et sur son évolution.

    Un article de Jeuxactu avait titré en 2019 "Conqueror's Blade : entre Total War et For Honor", c'est assez juste : le jeu s'adresse à ceux qui aiment les MMO dynamiques ET les jeux de stratégie, si vous aimez autant l'adrénaline du combat que la satisfaction de vaincre par la tactique, ce jeu mérite votre attention.

    L'aspect du jeu le plus intéressant, les batailles (PvP d'arène, en 8v8 ou 15v15) , vous plongent réellement dans une atmosphère épique et massive que j'ai rarement vu dans d'autres MMO : ici, c'est la guerre, des centaines d'unités se battent, les flèches pleuvent, des explosions retentissent, des murs s'écroulent, et vous êtes là, avec votre personnage et vos propres soldats à essayer de faire la différence.

    Le contrôle de votre personnage est dynamique : vous ne touchez que si l'ennemi est dans votre cône d'attaque/ligne de tir, on sent l'influence MOBA avec l'utilisation de compétences/ulti en plus des attaques de base. Ajoutons à cela le contrôle des soldats via des ordres simples, la possibilité pour lesdits soldats d'adopter différentes formations ou d'utiliser eux-même des compétences et vous vous retrouvez avec un panel étendu d'actions, mais relativement simple à prendre en main, aucun joueur de MMO ne sera déstabilisé.

    Le jeu est beau et continue de s'embellir : plusieurs patchs d'amélioration des graphismes ont été appliqués depuis le lancement. Le jeu est maintenant plutôt bien optimisé mais, pour une raison que personne ne comprend, il semble mieux tourner en graphismes "ultra" qu'en "moyen" ou "bas".

    Les problèmes de déséquilibre lors du matchmaking ont été résolus (merci au cross-server ! ) , cependant des améliorations restent à faire concernant la hitbox, qui est encore plutôt bancale. Rien néanmoins qui nuise fondamentalement à l'expérience et au plaisir de jeu.

    Les plus gros problèmes de ce jeu d'après moi sont assez caractéristiques des MMO chinois/coréens :

    - Le manque d'explications, malgré l'ajout de tutoriaux, on se sent un peu déboussolé dans les premières heures de jeu, surtout vis à vis de l'open-world ;
    - Le grind, indéniablement. Contrairement à d'autres MMO, ici, on ne va pas vous demander de farmer des centaines de trolls en PVE, par contre il va falloir spammer les batailles PvP pour récolter suffisamment d'argent et d'exp pour débloquer de nouvelles unités plus puissantes. Le jeu vous incite évidemment à choper l'abonnement premium, mais bon, on est sur un Free-to-play, what did you expect ? Je dois ici assurer que le jeu n'est absolument pas un Pay-to-win, le premium permet une progression accélérée, du cosmétique, et c'est tout.
    Le jeu est fondamentalement social, votre expérience solo sera très rapidement limitée ; si vous voulez participer aux guerres territoriales (le gros événement open-world qui permet de prendre et défendre des territoires) , il vous faudra rejoindre une guilde, et ça tombe bien parce que tout le monde recrute, vous aurez aucun souci à trouver une guilde ("maison") francophone ou internationale.

    Le calendrier des événements en open-PvP (le mardi et samedi soir, de 20h à 21h actuellement) est assez déroutant au début, mais on s'y fait, et ça devient même assez drôle de voir que, 2h par semaine, toute l'activité du jeu s'arrête et que tout le monde se rassemble pour se mettre sur la tronche. Ce système permet aussi à chaque guilde de posséder et conquérir des territoires, sans craindre les zergs nocturnes et autres pratiques déloyales.

    Malgré certains défauts persistants depuis le lancement de l'open-beta, le jeu fait preuve de qualités indéniables et s'améliore réellement, je trouve personnellement beaucoup de satisfaction à y jouer, même après un an, en solo ou en coop', la note de 9/10 me semble tout à fait honnête. J'attends impatiemment le début de la saison 4, qui apportera une nouvelle map, inspirée de la ville de Constantinople, et de nouvelles unités inspirées de l'empire ottoman !

    Merci de m'avoir lu jusqu'au bout !
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