Critiques et tests

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  • 30/06/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.
    1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    Voici un jeu d'horreur qui, s'il s'inspire de l'oeuvre Blair Witch, emprunte également à Alan Wake ou encore à Inception, pour un résultat des plus mitigés.

    Le jeu ne perd pas de temps en tergiversations quelconque, et nous plonge directement dans le vif du sujet. Une forêt entourée de légendes inquiétantes se dresse devant nous, et en son sein se trouve vraisemblablement un enfant porté disparu. Un cadre peu rassurant pour débuter notre enquête. D'autant plus inquiétant que ce labyrinthe vivant profite d'un réalisme saisissant, et la quiétude apparente du lieu se transforme vite en silence assourdissant dès lors qu'on s'y attarde un peu trop longtemps.

    Heureusement pour notre personnage (et nous-même) , nous ne sommes pas seul dans cette aventure. Notre fidèle compagnon nous accompagne et fait partie à part entière du gameplay, tantôt pour effectuer des recherches, tantôt pour nous prévenir du danger. Et alors que dans les premiers instants la présence de notre chien nous apparaît donc comme rassurante et nécessaire, on s'aperçoit vite que le rôle premier de Bullet est de servir de bouée de sauvetage. Au fil de nos recherches, et à mesure que l'on s'avance dans une forêt de plus en plus sombre, le matériau de base disparaît pour nous offrir une introspection psychologique de notre personnage, au passé sombre et torturé. Et c'est dans ces moments-là que Bullet revêt toute son importance : permettre à notre personnage de se raccrocher aux branches de la réalité afin de ne pas sombrer dans la folie.

    Si l'idée est bonne, la gestion de notre compagnon s'avère un peu archaïque au regard de ce qui se fait aujourd'hui. Pire peut-être, le bestiaire de monstres déployé est par moment incompréhensible (un tas de feuille démoniaque, vraiment ? ) . La proposition de gameplay s'accompagne d'énigmes à résoudre grâce à notre caméscope vidéo, ainsi que d'objets à faire trouver par Bullet et son flair hors-pair. A ceci près que ceux-là viennent bien moins varier le gameplay qu'approfondir le background du personnage -- même s'il est malheureux de devoir chercher des objets cachés pour l'approfondir.

    In fine, les trois premières heures d'enquête oscillent entre le convenu et l'ennuyant, malgré quelques jumpscares bienvenues. Heureusement, la dernière heure se déroulant dans une maison sordide se révèle véritablement angoissante. Au travers d'un dédale incompréhensible, avec des changements de décor désorientant, des scripts surprenants, et des murmures effrayants, la visite de cette maison offre un gameplay angoissant et de nombreux sursauts. Pour s'échapper de celle-ci, il faudra faire tomber les murs et les barrières psychologiques du passé de notre personnage ; déterrer ce qui était jusqu'alors enfoui au risque de sombrer dans la folie.
    Publié le 30/06/2020 12:42, modifié le 30/06/2020 12:59
    1 personne a trouvé cette critique utile.
  • 26/04/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.
    1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    Tout d'abord, il convient d'expliquer que je suis tombé sur Subnautica par hasard et que je ne suis pas très fan des jeux de survie, lesquels m'ont presque toujours déçu, voire dégoûté par leur manque de finition ou d'intérêt passé les premières heures. J'ai eu le jeu gratuitement (Epic Store) et il est resté un long moment dans ma bibliothèque sans que je ne m'y intéresse. Et puis un jour, je l'ai lancé et ce fut une révélation : Subnautica est une pépite.

    Sur le papier :
    - un énième jeu d'explo/survie à la gomme en FPS
    - des fonds marins plutôt jolis, ça brille
    - du building plutôt complet
    - de la SF, c'est la mode

    Jeu en main :
    - c'est scénarisé. Ça peut paraître incroyable, mais vu ce qu'on trouve dans la même catégorie, il me paraît bon de l'annoncer dès le début. On a un vrai début et une vraie fin, pas une vague alpha sortie à l'arrache (même si le jeu l'était au début) .
    - on est constamment seul, il n'y a donc aucun dialogue à proprement parler. Les seules voix qu'on entendra seront celle de l'IA et les enregistrements trouvés sur place.
    - le jeu vous lâche totalement dans la nature en apparence, mais il y a en fait toujours un moyen de progresser, à condition de lire les documents, de s'intéresser à l'histoire, d'être attentif et perspicace. Ici le lore n'est pas en option.
    - le jeu est beau. Ce n'est pas une question de qualité des graphismes (et paie ton cliping de la mort) mais c'est réellement enchanteur, puis angoissant, puis beau, puis effrayant qu'on en redemande. Et on en ré-obtient.
    - l'ambiance n'est pas trop oppressante, mais vous mouillerez quand même votre culotte par moments, notamment en affrontant les nouveaux environnements ou en faisant une (très) mauvaise rencontre. La proie, c'est vous.


    Subnautica a ceci de particulier qu'il ne narre pas son scénario comme on le fait d'habitude. Ici, pas de PNJ qui vous explique quoi faire ni de cinématiques passée la première (qui ne révèle pas grand-chose d'ailleurs) . Si l'IA vous donnera quelques indications sur ce qu'il convient de faire et quelques points de repère au début, c'est au joueur de trouver certaines astuces, d'expérimenter et de lire les informations qu'il obtient. En fait, c'est la première fois que je me suis senti aussi investi dans la documentation du jeu, parce qu'elle cache les informations permettant d'avancer, pas juste des bonus "histoire de".

    En parlant de l'IA, votre seule compagne d'aventure est une belle saleté. L'humour dont elle fait preuve m'a plusieurs fois fait sourire. C'est simple, mais bien placé et presque toujours fait l'air de rien. La solitude de l'avatar et la sempiternelle vue FPS peuvent paraître lourdes, mais elles participent à l'immersion. Vous êtes seuls face à un monde entier, seulement "soutenu" par une IA sadique qui s'intéressera plus aux données et au matériel qu'à celui qui les utilise. Bonne chance. 

    Lorsqu'on sort pour la première fois de la capsule de sauvetage, on est littéralement entouré par l'inconnu et la peur des profondeurs. Ici, pas de plan qui se dessine, pas de brouillard de guerre qui s'évapore, juste votre mémoire de joueur et quelques "points" de repérages qui pourront être complétés par vos soins en déposant des balises qu'il faudra fabriquer vous-même. L'immense vaisseau échoué est votre seul point de repère en surface et, sans la boussole, il sera votre unique moyen de savoir dans quelle direction vous allez au tout début. Tout déplacement est potentiellement dangereux, surtout durant les premières heures ce qui renforce l'appréhension des sorties. Le jeu vous le confirmera à votre première rencontre avec un titan.

    Autre particularité : les armes. Elles brillent par leur absence au début et on se rend vite compte que s'il est possible d'en fabriquer quelques unes, ce sont plus des outils que de véritables moyens d'anéantir la faune locale. Durant toute votre progression, la fuite et la discrétion resteront vos alliés les plus précieux. D'ailleurs, certains ennemis sont virtuellement invulnérables, voire inarrêtables même avec l'arme conçue pour, tellement ils sont massifs. Et puisqu'on en parle de ces "ennemis", ce ne sont au final que des animaux. Rien de plus, rien de moins. Ne vous attendez pas à combattre une IA retorse ou à des stratégies, il s'agit juste de ne pas se faire dévorer avec les faibles moyens à votre disposition. Ce changement est plutôt le bienvenu. Même à la fin, le danger vous guettera en permanence, au détour d'un prédateur qui arrive dans votre dos ou d'un grognement qui annonce que vous êtes dans la mouise. Et c'est bien.

    L'équipement en lui-même se débloque avec le scénario, vos découvertes et l'exploration. Oui, il faudra beaucoup explorer pour tout trouver, beaucoup lire pour comprendre le fonctionnement du jeu. Il ne vous prend pas par la main et à plusieurs reprises, vous ne pourrez avancer sans une amélioration ou un outil spécifique. À vous de trouver comment faire, c'est une bonne partie du plaisir.

    Les véhicules sont salvateurs et tous nécessaires à la progression, même si on peut tarder à le découvrir. Le premier sous-marin va vous changer la vie et modifier votre façon d'envisager votre environnement. L'exosquelette... eh bien disons que je vous conseille de suivre les recommandations de l'IA la première fois que vous montez dedans, sinon vous pourriez vous retrouver à hurler devant votre écran, accroché au dos d'un prédateur qui file à tout allure tandis que vous l'éperonnez à coups de foreuse (c'est mal, je sais) . Pour finir, le Cyclops a été une belle surprise. Le véhicule est si grand qu'on peut y construire la plupart des éléments d'une base (j'avais une serre, un lit, des armoires dans tous les sens) . La première visite de ce géant des mers a été un choc quand j'ai réalisé que j'allais devoir manoeuvrer un énorme paquebot submersible à travers les fonds marins à la première personne (aidé de caméras) . Du son des moteurs jusqu'à la voix de l'IA de bord, tout est fait pour exprimer l'énormité et la virilité de la machine. Pourtant, comme les autres véhicules, il est dépourvu d'armes et c'est en jouant de ruse, de vitesse et de discrétion qu'il faudra éviter d'attirer l'attention de monstres plus gros que lui.

    Le craft est central mais pas lourdingue. Il s'insère très progressivement dans les avancées scénaristiques et je n'ai jamais ressenti l'impression de perdre mon temps à faire des recherches ou à devoir ramener 25 espèces de champignons pour vérifier s'ils sont utilisables en les mélangeant à 90 autres trucs. Ce qui n'est pas proposé, vous ne pouvez pas le faire, point-barre. Chaque nouvelle forme de vie, chaque nouvel élément est scannable et l'IA vous dit si c'est utilisable via la base de données. Charge à vous d'être attentif et de ne pas passer à côté d'une chose importante qui pourrait vous bloquer ensuite. Petit malus pour la "récolte" de minerais qui prend parfois trop de temps si vous cherchez à construire une base correcte, mais c'est une question vite résolue lorsque vous disposez du prawn et du cyclops. Après tout, ils ont été conçus pour ça.

    La durée de vie est exceptionnelle pour un jeu vendu 20 euros. La richesse du scénario, pratiquement invisible durant les premières minutes, vous pousse à aller plus loin, à toujours chercher la progression, surtout qu'il ne s'agit pas juste de bêtement survivre : votre avatar DOIT partir et il devra atteindre des objectifs spécifiques pour y parvenir et percer de nombreux secrets... Personnellement, j'y ai passé plus de 60 heures, mais je sais qu'on peut le finir en 40. Un très bon investissement.

    Conclusion :
    Subnautica a été une énorme surprise pour moi, notamment parce que je n'en attendais pas grand chose au début. Chaque fois qu'on pense avoir compris comment le jeu fonctionne durant les premières heures, il vous prend au dépourvu en modifiant votre vision des choses. Chaque fois qu'on pense être coincé, c'est qu'on n'avait pas assez fait attention aux informations obtenues, qu'on avait oublié que le jeu n'est pas un tunnel et qu'il faut utiliser sa cervelle. C'est au joueur de trouver comment avancer, même si la solution n'est jamais bien loin (enfin au sens figuré) . Il en ressort une impression de merveilleux qui n'enlève rien à l'atmosphère inquiétante de ce monde où vous êtes complètement isolé, sans parler des décors sombres ou des petits moments de flippe en frôlant un faucheur ou entendant le hurlement d'un empereur sans parvenir à le localiser. Chaque nouveau biome est l'occasion de découvrir la beauté de ce monde étrange comme de serrer les fesses à l'idée de croiser un monstre inconnu. Toujours quelque chose à faire, toujours sur ses gardes, toujours attentif au moindre détail pour découvrir ce qui est arrivé aux autres, qu'il s'agisse de votre équipage ou des précédents visiteurs, le joueur doit vivre cette aventure à fond pour progresser. Je déconseille d'ailleurs fortement de faire une grosse pause pour s'y remettre quelques semaines/mois plus tard. Subnautica n'est pas à proprement parler difficile, mais il est exigeant et il faudra sans doute recommencer à zéro pour ne pas se retrouver perdu en revenant. Avec un scénario original et profond, qui exige que le joueur s'investisse pour comprendre ce qu'il se passe afin de progresser, sa narration sans dialogue et ses possibilités de constructions originales, Subnautica réveille le genre et le redéfinit, à tel point que j'ai envie de parler de Subnautica-like pour tous les autres jeux d'exploration/survie. Le seul gros malus est ce clipping abusif qui gâche l'ambiance lorsqu'on approche d'une zone ou la végétation apparaît avec plusieurs secondes de retard, mais à ce prix-là, c'est pardonnable au regard de la qualité du reste du titre. Je ne dis pas souvent ça, mais vivement le 2. (en alpha pour l'instant)
    1 personne a trouvé cette critique utile.
  • 21/04/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.
    1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    Alors que la franchise vidéo-ludique Metro possède un univers riche, grâce à la saga de livres (Metro 2033, Metro 2034 et Metro 2035) dont elle est adaptée, et incroyablement mis en scène, ce deuxième opus reproduit malheureusement les erreurs de son aîné et ne parvient pas à sublimer une saga littéraire de qualité.

    En effet, cette ambiance post-apocalyptique, dans un métro moscovite en proie aux guerres fratricides, où chaque station est synonyme de ville ou d'entités, est un vrai plaisir à parcourir. De surcroît lorsque l'on retrouve des personnages connus, découverts dans le précédent jeu ou dans les livres, et des ennemis dépeints sans concession, ou la justesse des factions n'aura d'égal que la mise en exergue des idées les plus basses de leur idéologie. Enfin, les graphismes, bien qu'un peu « vieillots » à l'heure où j'écris ces lignes, et une volonté de réalisme avec les différents effets visuels mis en scène sur notre masque à gaz, viennent renforcer cette immersion souterraine.

    Malheureusement, toutes ces bonnes notes seront ternies par un gameplay aux fraises. Si le jeu propose quelques séquences bien senties et amusantes, la difficulté quasi inexistante à la fois des phases d'infiltrations -- infiltration très souvent risible et sans cohérence malgré une bonne idée de départ avec la gestion des zones d'ombres -- et des phases plus bourrines, les niveaux en extérieur dispensables tant ils sont pénibles, et une gestion des points de sauvegarde complètement foireuse font de Metro Last Light un jeu sans saveur, plus frustrant par les incohérences de développement que par une supposée difficulté oubliée.
    Publié le 21/04/2020 20:26, modifié le 21/04/2020 20:27
    1 personne a trouvé cette critique utile.
  • 08/12/2018
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 6 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Okord est un petit bijou de jeu par navigateur !
    En évolution permanente depuis xxxx années, l'équipe d'administrateurs constituée de dev et de MJs anime et fait émerger continuellement des nouveautés en terme de gameplay et d'events RP.

    Le roleplay justement, c'est ma tasse de thé et je trouve dans Okord pas mal de trucs intéressants.

    La communauté est assez mélangée entre pur wargamers et roleplayers, le tout se tient plutôt bien.

    Tiens... en parlant de RP, et si vous commenciez tout de suite l'aventure ? !

    Votre intendant frappa à la porte de votre boudoir et entra.
    Sire, une missive pour vous. Une missive du Roi de la Province d'Estybril !

    Bien le bonjour futur chevalier ou Dame d'Okord !

    Vous voilà bientôt à la tête d'un fief et de sa population.

    Que vous soyez issu d'une lignée de seigneurs ou d'extraction populaire, vous devez sans doute avoir besoin d'aide et de soutien.

    Sachez que je serais, moi même ou mes vassaux, très heureux de vous accueillir dans notre grande famille.

    N'hésitez pas à nous demander main forte.

    [...]

    Bon courage.

    Respectueusement,

    Comte Hector Mayer, Polémarque d'Estybril
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 29/09/2018
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 6 ans.
    1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    Age of Conan reste un très bon jeu et a encore une bonne communauté de joueurs soit français, soit européens (anglais ou allemand) . Les graphismes et les aminations sont réussis : les régions sont variées et les mouvements de personnages semblent réalistes.
    La bande son et la musique sont très réussies et renforcent bien l'ambiance du jeu : la musique dans la vallée de Conall est superbe !
    Les instances et les raids PVE sont variés et nombreux : les tactiques pour réussir la partie PVE sont intéressantes et pas évidentes à trouver soi-même. Il existe des raids T6 et depuis peu, un système de recherche de groupe pour les raids.
    Le PVP existe encore sous la forme de BG : les combats sont nerveux et variés.
    Les quêtes et les différentes régions rendent le leveling agréable. Il y a un système de points de vue à trouver sur toutes les cartes pour voir toute la zone vue du ciel.
    Le système de combats basé sur des combos reste à ce jour novateur. Les classes de combattants au corps à corps sont sympa à jouer.
    Age of Conan est un jeu complet et il y a pas mal de choses à faire.
    1 personne a trouvé cette critique utile.
  • 19/06/2018
    Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 6 ans.
    1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    Project: Gorgon est un MMORPG quelque peu atypique et se démarquant des canons du genre par sa proposition qui entend renouer avec les défunts EverQuest, Ashron's Call et autres ancêtres du jeu en ligne massivement multijoueur, où notre personnage signifiait réellement quelque chose, où on se sentait grandir et évoluer dans un univers qui nous dépassait, où l'on se sentait en danger en s'aventurant dans un donjon inconnu avec quelques pèlerins rencontrés ça et là sur notre chemin (donjon non instancié, pour ceux qui n'auraient pas connu) . Le genre de jeu où tu passais plus de temps à tailler le bout de gras et à rosser du monstre dans la bonne humeur avec tes nouveaux compagnons fraîchement rencontrés qu'à enchaîner des quêtes insipides.

    Project: Gorgon, c'est ce genre de jeu. Le genre de jeu où quand tu rencontres un nouveau pnj, tu écoutes ce qu'il a te dire. Le genre de jeu qui te propose un système d'amitié et de relation avec les pnj, que tu peux développer à ton gré pour améliorer l'entente que tu as avec eux et débloquer pêle-mêle des compétences, équipements, informations ou missions uniques.

    Le genre de jeu où tu peux vagabonder sur la carte et te dire "tiens, je vais aller visiter cette vieille tour là bas", et y trouver un puzzle avec une récompense à la clé ou bien un trésor caché, accompagné du sentiment d'avoir réellement découvert quelque chose.

    Le genre de jeu où tu peux jouer ce que bon te semble, aussi bien un barjo qui ne se la cogne qu'aux poings qu'un barde, un mentaliste ou bien un chevalier.

    Le genre de jeu où tu peux devenir un lycanthrope, altération définitive de ton personnage qui te fera te transformer en loup féroce quand viendra la bagarre. T'es pas trop loup ? No soucis, tu peux également te transformer en vache, en araignée, en cerf... cependant, pas d'inquiétudes, celles-ci sont réversibles, mais sachez que ces formes ne sont pas anecdotiques et disposent de leur propre arbre de talents et armures, et sont entièrement jouables pour progresser dans le jeu.

    Le genre de jeu qui te propose des donjons non instanciés avec plusieurs étages et où tu peux rassembler un troupeau de tout horizon pour aller éclater la gueule au grand méchant planqué au fond de sa crypte.

    Le genre de jeu où la communauté est crémeuse comme une perle de lait et un peu "à l'ancienne".

    Project: Gorgon, c'est ça, et bien plus. Des tas de skills à monter, des tas d'endroits chouettes à explorer, des puzzles à réussir, des secrets à découvrir, du craft rappelant SW:G, un système de trading intéressant, ...

    C'est aussi et bien sûr des graphismes pas tip top, je le conçois. C'est une petite équipe qui travaille sur ce projet, depuis plusieurs années (ça doit faire cinq ans maintenant) , avec une longue alpha où ils étaient très proche des joueurs et à l'écoute, et c'est toujours les cas. Suivi et tenu à jour. Le dernier Kickstarter a été une réussite. Je pense qu'ils misent beaucoup sur le fond et n'ont pas les moyens de travailler énormément la forme, en tout cas pour le moment.

    J'étais très, très sceptique au début, quand aux contrôles, à l'interface, ... et en fin de compte, dès le premier lancement du jeu, c'est dingue comment je n'ai pas vu le temps passer. J'ai vraiment ressenti cette sensation de m'approprier une terre nouvelle, de découvrir quelque chose, de parcourir un univers authentique. A l'inverse des chemins pré-construits et du design d'assistanat des ténors actuels, où l'on ressent que chaque déplacement, chaque parcelle qu'on croit explorer et découvrir était en fait prévue dans le flow du joueur, par les designers.

    Si vous êtes un vieux routard des MMO', ou que vous recherchez un nouvel endroit hors des canons du genre où poser vos valises quelques temps, jetez un oeil à Project: Gorgon, ça pourrait vous intéresser.
    1 personne a trouvé cette critique utile.
  • 29/04/2018
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 7 ans.
    1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    Avant-Propos

    J'ai testé ce jeu jusqu'au niveau 30-40 et continue actuellement de le tester. A ce jour, j'ai fait un tour d'horizon sur le jeu au niveau des mécaniques. Je ne pourrai malheureusement pas parler concrètement du contenu HL, juste l'écho que j'en ai. A travers cette critique, j'essayerai de rester objectif et de parler des informations pertinentes. J'y insérerai quelques avis personnels qui peuvent ou non être en accord avec votre vision du jeu. D'avance, je vous souhaite une agréable lecture. 

    1. La personnalisation de l'avatar

    Dans ce jeu, les classes sont gender lock (un seul genre) . Peut-on réellement parler de classe ? Oui et non, car en fait, vous incarnez un personnage comme un RPG avec sa propre histoire personnelle et son propre vécu. Exemple : Stella Unibell est une petite fille qui se fait rejeter par sa communauté avant de se diriger vers le grand néant, son arme sera une guitare électrique pouvant infliger des dégâts et soigner ses alliés. A ce jour, on en compte quatre, prochainement cinq avec la sortie de Jin. A terme, on en compte six, et peut-être que Lion Games en fera d'autres ? Rien n'est dit. 
    Au niveau de la personnalisation première, vous serez très déçu, car vous n'avez que trois coupes de cheveux pour trois couleurs (presque similaire à mon sens) et trois couleurs d'yeux avec la petite originalité de choisir parmi trois couleurs d'uniformes. Je vous rassure, il y aura quelques originalités par la suite, je vous les détaillerai plus tard dans cette critique. 
    En somme, la première vision du jeu est négative, car si on résume, on se retrouve avec quatre personnages tournés de manière RPG et une personnalisation quasi inexistante. 

    2. L'interface

    L'interface est présentée de manière très basique, on retrouvera l'essentiel pour un MMORPG. Un inventaire, un arbre de compétences, une mini-map... Franchement, je n'ai pas été transcendé par l'interface, rien ne me reste en tête qui me dit : "pouaf, c'est incroyable ! ". C'est une interface basique, mais efficace !  

    3. Le Gameplay

    Voilà un point qui est très sympathique, on est véritablement dans un "Beat them all", c'est-à-dire que votre personnages se trouvera dans un long couloir linéaire permettant de pouvoir taper des mobs de façon regroupée. Ce gameplay est nerveux et typique de ce genre de jeux avec la possibilité de faire des combos avec pleins de flash lumineux et d'attaques retentissantes. Chaque personnage a sa façon de jouer, on se trouvera tantôt avec une Stella plus en retrait qui stun et fait de lourds dégâts et tantôt avec une Ahru qui se bat avec son épée de manière très "bourrinne" et désordonnée. Une bonne partie de détente pour ceux qui en ont marre des cibles par cibles et des versions "old school". En somme, un super gameplay très jouissif. 

    4. Les graphismes.

    SoulWorker est développé sur le moteur Engine, je n'ai malheureusement pas plus d'informations à ce sujet à ce jour. Lion Games (développeur) a voulu ajouter des effets de profondeur en jeu en mettant dans les instances des objets cassables ou des entraves (toiles d'araignée) . Cependant, il n'y a pas grand-chose à en dire, car le jeu n'est pas très ouvert au niveau du monde, on a une carte générale qui amène à plusieurs instances solo ou en groupe de quatre joueurs. Il n'y a pas de système de jour ou de nuit, car on est dans un monde où l'histoire se déroule en avançant dans le jeu comme dans un livre ou un manga. 

    5.  Le design des armes et armures. 

    Au début du jeu, vous allez démarrer avec une tenue basique à tous les joueurs avec des couleurs différentes. Sauf pour les nouveaux joueurs qui auront la possibilité d'avoir le pack bêta offrant un costume. Dans ce jeu, vous avez deux "types" d'armure. L'une est pour les statistiques (défense, attaque, esquive, ...) , elle n'a pas d'apparence propre et l'autre est cosmétique, elle va customiser votre personnage en sachant qu'on peut y intégrer des broches qui vont apporter à votre personnage des petits bonus supplémentaires. Au niveau de l'arme ou SoulArme, elle va se développer au fur et à mesure que vous avancez dans le jeu, il faut savoir que lorsque vous consolidez votre SoulArme, celle-ci a une aura. Malheureusement, comme je l'ai dit plus haut, vous avez une arme prédéfinie. Exemple : Stella = Guitare. 

    6. La modélisation 3D de l'avatar.

    Le personnage que vous aurez choisi aura une manière propre de sauter, marcher, danser, etc. Le personnage est vivant, car lors de période où vous êtes inactif, votre personnage va bouger et faire des émotions. Les animations sont faciales et votre personnage aura sa propre manière de s'exprimer. Selon moi, Stella Unibell est la plus réussie, car lorsque vous pleurez une main violette vient vous caressez la tête.
    Cependant, l'interaction avec le monde sera inexistante, car mise à part chercher des SoulBribes (objet dans les instances) et désactiver des pièges et activer des leviers, vous serez très limité, il n'a pas de système de jour et de nuit, pas de système de temps, on est sur un monde qui est prédéfini comme une histoire et c'est vachement dommage... Car la particularité de SW est de proposer un graphisme manga très original, j'aurai souhaité qu'il soit beaucoup plus Open World et qu'il puisse aller au-delà des limites conventionnelles des MMO classiques.

    7. L'histoire, les quêtes, les voix.

    Comme je l'ai dit plus haut, on est dans une histoire qui se répète inlassablement. On a une trame principale avec quelques quêtes secondaires et répétables, mais si vous refaites cinq fois votre personnage, vous aurez la même histoire en boucle, il n'y aura que les interactions avec votre personnage qui changeront, car les réactions sont différentes, mais le fond de la quête principale reste le même. De plus, il faut ajouter que les quêtes sont doublées en Coréen et non pas en japonnais bien que la communauté voudrait avoir ces voix. On peut également ajouter que les trames de quêtes sont assez longues et parfois, plus pour des émois émotionnels que pour des informations importantes ... Personnellement, j'ai lu la quête principale une fois et je n'ai lu aucune quête secondaire, j'avais déjà trop à faire avec la quête première. 

    8. Le contenu haut-niveau.

    Pour le moment, je laisse ce point vide, car je n'ai pas su tester ... 

    9. Boutique.

    Gameforge se remet bien en question pour le coup, car il écoute sa communauté. La boutique propose actuellement des objets purement cosmétiques et quelques objets nécessaires qui peuvent être facilement obtenus via les pièces de Groutin que l'on obtient en faisant des quotidiennes, en accomplissant des exploits (haut-faits) et en restant connecter sur le jeu. De plus, les prix ont baissé depuis le bêta, car les prix des costumes étaient abusifs. Personnellement, il faut compter en 15 et 20€ pour un costume, je trouve ça un peu cher payé... On peut acheter des couleurs de yeux, des coupes et couleurs de cheveux, des résurrections... La boutique propose également un pack premium Gold ou Silver permettant d'augmenter le nombre de monnaie gagnée en jeu et un taux de loot accru. Je vous rassure, je ne vois aucun pay2win dans ce jeu... 

    10. La note.

    J'ai mis au jeu 7/10. Les graphismes sont originaux, l'histoire est prenante et bien que les graphismes ne sont pas mises à l'échelle et que le monde reste très fermé avec une scénario statique, le jeu reste un bon défouloir et permet à ceux qui ont moins de temps de pouvoir s'atteler à un jeu sans prise de tête. Cependant, j'attends de voir le rythme des mises à jour qui me semble à ce jour un peu longuette, car j'ai beaucoup d'échos que le jeu est très très répétitif à haut-niveau, mais cela n'est pas pris en compte dans ma note, étant donné que je n'ai pas testé. 

    11. Conclusion.

    Je n'ai pas parlé de toutes les fonctionnalités du jeu et le haut niveau m'est encore inconnu en ce jour, mais me semble très oriental et répétitif. Je sais qu'un système de housing sera mis en place et que le pvp est très surfait. Cependant, je vous laisse élaborer votre propre vision du jeu, car cela reste un bon défouloir et une trame scénaristique en or malgré qu'elle soit répétitive si vous faites plusieurs personnages. 

    Bien à vous,
    Archimus W.
    Publié le 29/04/2018 02:57, modifié le 29/04/2018 03:23
    1 personne a trouvé cette critique utile.
  • 05/03/2018
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 7 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Par Traivi
    Joueur de WOT et uniquement WoT depuis 2013, je ne peux que confirmer les critiques négatives des six derniers mois qui commencent à pleuvoir.
    Le comble, avec près de 15 000 batailles au compteur, je viens de créer un nouveau compte... que finalement à la lecture des critiques ci-dessous je vais m’empresser d abandonner... Car l'issue sera la même et le scénario est très bien décrit dans les critiques précédentes. Je ne suis pas un très bon joueur, je suis proche des 4000 de côte, mais je n'évolue plus depuis l'anniversaire des 14 000 batailles. Et si je peux lire que certains d’entre vous s'offusquent de sept défaites d'affilé, c'est pour ma part 20 à 30 pour cent de victoires sur les 150 dernières batailles ! Moins de 1 % de victoires en un mois ! Et wn8 de 1000... 

    Quelques exemples,  
    Sur les stats que j'ai pu faire : si en tier 4 et 5, ça reste correct, 80 % des parties T8 se font en tirer 10 ou Tier 9, 10 % à tier égal et 10 % en top tier. Combat quasi identique avec les tiers 6 et 7 ! Vive les one shot... pour les autres !
    Les forces des équipes sont très déséquilibrées, les joueurs peu expérimentés ou moins habiles sont donnés en pâture à des équipes de joueurs aux côtes impressionnantes, il suffit grâce à XVM d'observer les insignes de maîtrise qui foisonnent dans l’équipe adverse (suite à cette remarque, ils vont certainement en faire un mod interdit ? ils ont supprimé le % du rapport de force dernièrement...) .
    J'ai questionné le service client néanmoins (ils ont toujours répondu et rapidement) mais les réponses sont toujours les mêmes :
    - c'est normal, les batailles de chars étaient très déséquilibrées pendant la guerre donc WoT reproduit la situation (je vous laisse juge de cette réponse...) ;
    - il faut insister, la victoire finit par arriver... (là ils se sont vendu...non ? ) ;
    - étudier les mécaniques du jeu...
    - jouez en équipe m'ont-ils conseillé ; sachez que je l'ai fait et que ma cote n'est jamais descendu aussi vite ! Jusqu'à 16 défaites d'affilé au point où j’’ai quitté le peloton pour renouer (un peu) avec la victoire... et pourtant avec de bons joueurs (vert XVM) qui souhaitaient m’aider à améliorer ma cote (pour info, ils ont abandonné fin 2017) . Mais ils en ont convenu : rien à faire, mon compte est maudit !

    Mais non juste manipulé par Wargamin...et vos critiques m'ouvrent un peu plus les yeux et je confirme :
    Char premium OBJ252 (idem defender) , 20 premières batailles, un dieu du char et même As du char ! Ensuite, et la situation flagrante, je me retrouve devant le même char après 40 batailles et en dévers à mon avantage favorisant nettement le bas de caisse : 0 pénétration en Gold ! Et lui qui n'était pas en gold m’a touché à quatre reprises et 0 bounce pour lui, malgré mes mouvements avant arrière et tourelle uniquement apparente !  
    Je ne compte plus les tirs dans les nuages sans raison, les tirs sans effets et je ne suis pas le seul. Les bounces incompréhensibles, des joueurs de clan s’en plaignent également, les clics de souris sans effet au moment fatidique et le pire, ne pas rentrer dans un ligth tiers 6 en gold avec un tier 8 pris par l’arrière ! Là, vous pensez que j'exagère mais je vous assure que c’est vrai ! Comme le tier 6 qui rentre sans mal dans la tourelle de mon obj...
    Sachez que ça va dans les deux sens, j'ai abattu des tiers 8 lourds avec des médium tier, un T3485 de face et sans mal... et un T30 chasseur tier 9 bounce sur mon AMX5057 ligth premium tier 7 à l’arrière également... Pas très réel tout ça, et surtout très injuste.

    Cela montre bien que tout est calculé et finement calculé. Comme on peut le lire plus bas, Wargaming décide de votre sort et ça devient vraiment trop voyant désormais.

    Dernier point, j ai téléchargé la bêta... 1.0 qui sort prochainement (super graphisme) . J'ai été étonné de voir mes tirs aboutir beaucoup plus facilement ! Chercher l’erreur... Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un mauvais jeu, c'est la façon dont Wargaming l'exploite qui est malsaine et c'est vraiment regrettable. 
    Donc je continuerai à jouer mais je ne mettrai plus un seul centime dans ce jeu. La future version est vraiment superbe et je ne m'en priverai pas.
    Il suffit d'accepter de jouer dans la défaite et un MM qui profite à WG pour ceux qui tombe dans le piège de la cote... Dommage, il faut bien qu'ils vivent mais de là à nous prendre pour des jambons... Vous connaissez le dicton ? « A force de vouloir trop gagner, on finit par tout perdre » .
    Donc ne tombez pas dans le piège ! Prenez du plaisir et seulement du plaisir, c'est souvent là qu'on est le meilleur, même si Wargaming veut en décider autrement !
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 13/01/2018
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 7 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Par Mawie85
    Bonjour,

    Je joue sur Okord depuis quelques temps et franchement, c'est le meilleur jeu auquel j'ai joué. L'ambiance est extraordinaire (aucune provocation, les joueurs s'entraident même s'ils font partie d'une faction différente) , le Staff est présent et à l'écoute, il y a toujours des mises à jour et la communauté est très active. Le jeu a été conçu pour l'époque du Moyen Âge, ce qui m'attire particulièrement. Il y a plusieurs tchats à notre disposition : un pour parler de tout et de rien, un autre sur le rôleplay, un pour notre chaîne vassalique, un pour la chaîne vassalique de notre suzerain, etc. Tout est bien organisé.

    Je fais partie d’une chaîne vassalique très nombreuse, les joueurs sont compétents, de bons conseils et très actifs. Je cherche des joueurs qui voudraient essayer le jeu et faire partie de cette chaîne vassalique. [...]

    Vous serez automatiquement ajouté à notre groupe d'alliés et votre fief principal sera près du mien, afin que je puisse vous protéger.

    J'espère vous voir en grand nombre. 
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 21/08/2023
    Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu.
    1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    Par Avatar de Ikazuya Ikazuya
    NB : cette review est faite durant l'open beta, le jeu est donc voué à changer !

    Palia c'est quoi ?

    Si vous avez déjà joué à My Time At Portia, Stardew Valley et autres Harvest Moon, on est pile là dedans à savoir un jeu chill où vos objectifs seront de développer votre parcelle, tant au niveau du potager, que des divers ateliers d'artisanat que vous allez pouvoir faire, que de la déco et l'agrandissement de votre maison. Le jeu vous proposera aussi de nouer des liens avec les divers villageois tant en faisant des quêtes pour eux, qu'en leur parlant ou leur offrant divers cadeaux en fonction de leurs envies.

    C'est un jeu calme, cozy comme disent les dev, axé sur la dimension sociale et le côté communautaire.

    Oui mais non, puisqu'actuellement le côté communautaire c'est juste zéro !
    - Vous ne pouvez pas commercer directement avec les joueurs (que ce soit des random / gens de la guilde / amis) .
    - Vous ne pouvez pas stockez des objets craftés et/ou des matières premières pour votre guilde dans un coffre commun par exemple.
    - Il y a un système de demande d'objets limité par jour et dans tous les cas, il est impossible d'échanger du mobilier.
    - Il y a zéro économie avec les joueurs !

    - Le mobilier parlons-en, il est juste à but décoratif, vous ne pourrez même pas vous asseoir sur une chaise !
    - Vous ne pouvez pas nager sous l'eau non plus, le jeu vous remet directement sur la berge via un fond noir du plus mauvais gout.
    - Le scénario actuellement se dessine au fur et à mesure des mises à jour, ça n'a pas l'air d'être de la grande écriture, hein, mais pour ce type de jeu, on va dire que c'est ok.
    - Des quêtes Fedex 95 % du temps (c'est extrêmement redondant, surtout sans monture, vous aurez juste une paravoile)
    - Il n'y a pas de météo, il fait toujours beau... Donc envisagez d'arroser vos cultures une fois/heure (des heures réelles, pas du jeu) parce que la pluie ne viendra pas ponctuellement vous soulager de cette corvée.
    -Tout est très long, pas que je ne souhaite pas prendre mon temps, mais par exemple, quand vous construisez votre première maison, vous devez ramener les ressources nécessaires et après, vous devrez attendre 8h (des heures réelles) pour avoir votre maison ! Et ça, c'est au début du jeu ! Si certains timers ne sont pas gênants, d'autres sont abusés et donnent juste l'envie de déco du jeu en se disant "ah ? ! Bon bah je reviendrai demain". On se croirait par moment sur certains jeux sur téléphones. Donc en général, on se connecte le matin avant d'aller au taff, on lance ses divers ateliers, lingots, planches, etc. avec des stacks de 100 et on récupère le tout le soir en rentrant. Après on retourner farmer pour faire la même chose la nuit ou le matin suivant, etc., etc.

    Bref le jeu a beaucoup de potentiel pour proposer une expérience agréable et rafraichissante dans le monde des MMO avec un concept plus paisible, ce genre de jeux où tu rentres du taff, tu vas te connecter et jouer une ou deux heures, sans stress pour décompresser seul ou avec tes potes, mais bon sang, il y a du taff !
    Ne rien pouvoir faire avec ses amis, ses potes de guilde ou quelques random, c'est juste risible pour un jeu qui met l'accent sur un côté communautaire poussé. Et le farming incessant, là encore, sans pouvoir compter sur ses amis ou sa guilde, c'est juste lassant au bout de quelques dizaines d'heures. En fait, à l'heure actuelle, c'est un peu comme si avec vos amis, vous lanciez tous une partie de Portia ou Stardew et que régulièrement vous vous demandez "t'en es où toi ? ", c'est à peu de choses près le même ressenti tant les interactions multijoueurs sont inutiles et inexistantes.

    Je ne parlerai pas du cash shop, tout simplement parce que pour un jeu F2P, le cash shop n'est pas un soucis pour moi tant qu'il n'est pas intrusif ou qu'il n'oblige pas à payer pour avoir un avantage in-game. Là, ce ne sont que des cosmétiques, chacun est donc libre de se faire plaisir et de soutenir les dev en fonction de ses envies et de son budget.

    Il ne reste plus aux dev qu'à écouter la communauté très active sur leur Discord, une feuille de route serait un gros plus pour rassurer les joueurs, car pour l'instant, à quelques mois de la sortie du jeu (il sort normalement avant le 31 décembre 2023 sur Switch et donc sur PC) , si le jeu reste en l'état, il disparaitra aussi vite qu'il est arrivé dans les limbes des jeux qui auraient pu être de bons jeux mais qui ont lamentablement échoués.

    Sincèrement et de manière très subjective, ça m'ennuierait parce que j'aimerai que ce jeu soit un très bon jeu pour partager du bon temps avec mes amis !
    Publié le 21/08/2023 12:08, modifié le 21/08/2023 12:27
    1 personne a trouvé cette critique utile.
  • 14/08/2023
    Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu.
    1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    Le jeu est assez beau, mais pour le reste, avoir besoin d'une aussi grosse config pour ça, c'est du gâchis technique. Le problème, c'est que le jeu se veut bien sympathique, mais après 40 heures de jeu, je ne vois pas encore le bout d'une histoire à raconter au travers du jeu. Clairement, c'est bien pour passer des moments de jeu jmenfoutiste entre potes, en racontant des conneries à tout va.

    Je cherchais un truc pour initier mon fils à des jeux avec une histoire dans le style de DOFUS, qui pour moi est devenu trop compliqué à jouer pour un enfant de 8 à 10 ans, et j'ai pensé que Palia serait sympa, mais au final ça ne vaut pas mieux qu'Animal Crossing.

    Le système est aussi bien mal foutu. On collecte, on craft, et... on ne peut pas vendre les objets fabriqués exceptés la bouffe. Donc, soit tu poses, soit tu détruits. C'est donc inutile de crafter à part pour faire monter ton niveau et perdre ton temps. C'est donc un jeu "perte de temps". Bien heureux celui qui y trouvera son bonheur mais moi je n'y trouve absolument rien.
    1 personne a trouvé cette critique utile.
  • 30/07/2023
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Par bigtiti
    Les RR ou Royaumes Renaissants sont un bon jeu dans l'esprit.
    Une reprise de la vie au Moyen-Age, une bonne idée en soi tout en utilisant la technologie (le net) pour donner vie à tout cela.

    Perso dans le jeu, j'ai toujours joué en respectant les lois (et oui il y en a quand même quelques-unes) , espérant que cela apporte quelque-chose mais il faut bien avouer que les créateurs du jeu, les admins et autres personnes servant à aider, sont vite dépassés par une poignée de joueurs et joueuses qui pensent plus à prendre qu'à donner. Si seulement les choses étaient appliquées normalement mais il y a des passe-droits, ce qui pollue le jeu. Les RR est un jeu et doit resté un jeu.

    Plusieurs joueurs sont plus inquiets de la vie de leur poupée (c'est comme ça que l'on appelle notre perso) que de leur propre vie IRL. La triche, les influences et les disputes (niveau maternelle) rendent le fonctionnement du jeu totalement inintéressant pour des joueurs de base. On se connecte, on fait manger la poupée, on fait une activité pour la journée et voilà, on attend la connexion au jours suivant car l'histoire IG est totalement plate sauf si on aime critiquer pour faire du mal à un joueur que l'on ne connait qu'à travers sa poupée (la poupée n'est pas la représentation fidèle du joueur) .

    Au début des RR, toutes les villes étaient habitées, en 2020 plus de 10 % des villes étaient devenues des zones mortes car beaucoup de joueurs lassés par les triches, les querelles et les passe-droits ont quitté le jeu et il faut aussi dire que les villes qui se nomment encore villes, j'en ai vu vivre avec 20 personnes. Pour faire une économie dans une ville avec 20 personnes, c'est très difficile et c'est très vite usant moralement sur le court terme.
    Les RR seraient un bon jeu si les créateurs mettaient quelques règles non modifiables par le roi ou la reine élu. Que la difficulté soit plus pour les voleurs de grand chemin que pour le paysan qui travaille honnêtement.
    De ce que j'en ai vécu, et le conseil que je donnerai aux joueurs voulant essayer, devenez vite voleur, faites-vous plaisir, défiez les règles et si on vous critique, soit vous vous en moquez, soit vous changez de nom et recommencez sans vous prendre la tête.

    Pour moi, je ne pense pas que le jeu soit encore un vrai jeu. Je dirais que c'est comme un forum de discussion, critique avec des graphismes rien de plus.
    Bonne journée à tout le monde.
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 05/04/2021
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.
    1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    À la vision de Maneater, l'on pourrait s'attendre à une énième oeuvre jouant avec la phobie des requins pour, au grand dam de ces poissons cartilagineux, perpétuer le mythe de la dangerosité de l'espèce. Loin s'en faut : la forme se présente comme une parodie d'émission de TV, et le fond s'articule autour de la vengeance d'un jeune requin souhaitant venger sa mère, tuée par un vilain et dangereux chasseur de requins. Afin d'y parvenir, le joueur est invité à faire évoluer l'animal et à le faire grandir en parcourant les différentes zones. Ainsi, le jeu s'extirpe de cette vision « Spielbergienne » que certains pourraient redouter pour plonger tout entier dans l'humour et la découverte d'un monde sous-marin imaginaire.

    Et autant le dire tout de suite, les premières nages et morsures séduisent autant par la maniabilité du requin que par la retranscription de ce monde que l'on a peu l'habitude d'explorer. Du bayou à la côte, en passant par les zones de villégiatures, différentes zones y passent avec pour chacune d'elles une identité propre bien que limitée dans la variation du biotope. En effet, si les environnements aquatiques proposent un large éventail de plantes et de ruines diverses, la faune souffre cruellement d'un manque de variété. C'est d'autant plus criant que le passage d'une zone à l'autre ne propose qu'une à deux espèces nouvelles. Bien peu, mais toujours plus que les habitants de la surface qui se limitent à quelques pauvres scripts. Autre mal, la gestion du cycle « jour/nuit » qui est souvent désastreuse, avec une perte de visibilité la nuit tombée, pénalisant ainsi le travail effectué à la surface ou sur les cinématiques. Cela aurait pu s'entendre si c'était une décision « roleplay » afin de rendre les sorties à la surface périlleuses, mais comme le jeu ne propose aucune phase réellement difficile, je ne peux m'hasarder à l'expliquer sous cet angle. En bref, que ce soit sous l'eau ou à la surface, le plaisir de la découverte s'estompe très rapidement malgré de nombreux « easter eggs » vidéoludiques et cinématographiques faisant office de bouffées d'air frais. C'est d'autant plus dommageable que le gameplay s'enlise dans son game desing, qui multiplie de fait les mêmes missions inutiles et les collectibles ad nauseam. Une situation faisant fi du bon sens créatif pour certains, une habile critique du monde ouvert à la Ubisoft pour d'autres. Quelque soit votre camp, il en demeure néanmoins que le jeu déploie rapidement et avec force une certaine idée de l'enfer en ne proposant finalement à notre requin que de dévorer tout ce qui passe devant lui, y compris mon introduction écolo-responsable. 

    Concrètement, Maneater propose une expérience tombant de Charybde en Scylla, notamment lorsqu'on découvre que ce script d'activité ne diffère en rien d'une zone à l'autre. Les mêmes missions secondaires, les mêmes prédateurs à tuer, les mêmes collectibles à trouver. Pire, même. Comme les améliorations de notre squale dépendent de leur complétion, il n'est pas possible de s'en extraire pour continuer la quête principale. Quête qui, à l'image du jeu, s'avère aussi maigre qu'un poisson en cage. Heureusement, ou malheureusement si on le rapporte au prix recommandé de 40 euros, le jeu se termine entièrement en huit ou neuf heures.
    Publié le 04/04/2021 20:59, modifié le 05/04/2021 10:54
    1 personne a trouvé cette critique utile.
  • 10/03/2021
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.
    1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    Par Ystorsa
    Black Désert Online est un jeu qui est amusant au début. Lorsque l'on arrive sans rien connaître, il faut énormément d'heures pour apprendre les ficelles de toutes les activités possibles. Ce qui est un bon point pour un MMO, car sa longévité en temps et en heure est très longue ! Néanmoins, depuis quelques mois, le cash shop est omni présent et c'est presque une obligation pour avancer. La tente à 49 euros pour les métiers, qui est une obligation quand on est au-delà du niveau maître, les pets qui ne ramassent plus rien (loots) quand on grind dans les zones, obligeant donc à mettre la main à la CB pour avoir minimum un T3, voire avec la chance de la RNG du jeu, un T4...

    Aucun donjon, aucun intérêt de PVP hormis pour ceux qui roulent sur le jeu et encore à 298AP kutum, vous êtes ouvert en 2 ! Et pourtant, après des nodes et des grosses sessions de PvP, je connais très bien mon perso et ses combos. ; )

    La RNG, parlons-en : jeu extrêmement punitif !  La RNG est complètement aléatoire. Quand vous commencez à faire votre stuff, et que votre niveau de % est à 90 % de chance de réussir, mais que cette RNG détruit votre accessoire à plusieurs centaines de millions car vous êtes malchanceux. Ca arrive 6 fois sur 10. Je ne comprends plus le système. Du coup, le jeu oblige les joueurs à grind encore des heures et des heures pour faire des sous, ou à acheter des packs de costumes pour les revendre sur le marché commun. ; )

    Bah ouais, BDO n'est pas un MMORPG très intéressant au final. Il est actuellement dans les plus populaires, mais si le système ne change pas, cette année avec la sortie de nombreux MMO, il risque d'être vite remplacé. Ma note est de 3/10.
    1 personne a trouvé cette critique utile.
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