Critiques de Cedutok

  • 17 juil. 2012
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 11 ans.
    13 personnes sur 33 ont trouvé cette critique utile.
    Digne représentant des MMORPG asiatiques, TERA se différencie par son gameplay unique.
    Pas de ciblage automatique, les attaques nécessitent une dextérité toute particulière au clavier. Les premières minutes sur Tera sont assez plaisantes. Les premières quêtes permettent de se familiariser avec l'orientation de la caméra, indispensable pour cibler correctement les ennemis. On se surprend à admirer les paysages très colorés et les monstres un peu particuliers (alliance entre humains et machine par exemple).

    Les classes de personnage sont assez particulières : 2 types de soigneurs prêtre/mystique, 2 classes DPS CaC, 2 classes DPS distance, 1 classe tank. Le choix est cornélien. Sachant que chaque personnage possède un seul et unique type d'arme attitré (exemple : le berseker ne pourra utiliser que la hache à deux mains. Impossible de lui faire adopter une masse à deux mains ou un fléau... ces armes sont d'ailleurs inexistantes dans le jeu).

    Votre personnage créé, les premières quêtes s’enchaînent : tuer x monstres, tuer x monstres, tuer... x monstres. Bref, du bashing à l'état pur. Passé quelques heures, on s'aperçoit que les monstres rencontrés se ressemblent tous, quelque soit le type de paysages traversés.

    Aucun semblant de vie dans les villages et villes. Les Pnj sont statiques et même parfois semblent être partis en vacances en restant sur place !

    L'explication est l'idée originale de Tera, permettant aux guildes d’accéder à la gouvernance de régions, soit par vote des joueurs, soit par combat inter-guilde. Le vainqueur à la possibilité de modifier l'emplacement des Pnj, le montant des taxes... Le soucis est que les Pnj doivent être réactivés régulièrement pour qu'ils se mettent au travail. A défaut, ils partent en vacances. Tera étant un endroit idyllique, à quoi bon partir ailleurs ?

    Bref, passé quelques heures, un fort ennui vous submerge. Monter une autre classe de personnage est suicidaire : un unique point de départ et les même quêtes de bashing !
    Publié le 17 juil. 2012 à 23:06, modifié le 17 juil. 2012 à 23:08
    13 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 22 févr. 2012
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 12 ans.
    11 personnes sur 18 ont trouvé cette critique utile.
    SWTOR est un MMORPG basique. Développé sur la base des standards MMORPG actuels : quêtes, créatures à tuer, objets à aller chercher, expérience à accumuler et montée de niveau... La nouveauté de Star Wars The Old République se situe uniquement sur le fait que toutes les quêtes proposées par les PNJ sont doublées en français. Ceci rajoute un coté immersif qui n'est pas déplaisant. Parallèlement, votre personnage principal participera à une histoire propre avec quelques rebondissements digne d'un film hollywoodien.

    L'autre nouveauté est le système de binôme : personnage jouable+compagnon PNJ.
    De même qu'un pet, il vous est possible de changer de compagnon au grès de vos besoins. Déblocables au fur et mesure de l'avancée de votre quête de classe, ils compenserons vos points faibles lors des affrontements avec les créatures hostiles. Chaque compagnon à une caractéristique principale propre : tank, Dps, soin. Ils peuvent être équipés, et certaines de leur compétences peuvent même être activées ou déactivées. Ils peuvent même dans certains cas, suppléer à l'absence d'un joueur dans les quêtes de groupe.

    Les points positifs :
    - Doublage en français.
    - L'univers futuriste Star Wars
    - Les sabres lasers et la force
    - la musique de John Williams (bien que peu présente)

    Les points négatifs :
    - Interface mal conçue et parfois très peu pratique (fenêtres qui se chevauchent, pas de modification d'interface possible, maximum de deux fenêtres affichables à l'écran)
    - Un choix de races jouables très restreint.
    - Une personnalisation lors de la création du personnage très succin.
    - Beaucoup trop de bugs graphiques, de bande son, de collision, de plantage.
    - Des pages de chargement assez fréquentes et longues.

    J'aurais aimé :
    - Un univers Star Wars plus fidèle aux films et aux livres.
    - La possibilité de se déplacer librement dans l'espace avec son vaisseau, ou dans les villes avec un véhicule de location.
    - Un son plus immersif.
    - Un effet moins "carré" des décors. Un manque cruel d’imagination de ce coté là : Toutes les villes se ressemblent ! Plus de textures et de contrastes ombre/lumière.
    - Des zones de jeu plus vaste. Les zones jouables sur les planètes sont infiniment petites par rapport à l’étendue possible : 1 minute de speeder et on se retrouve chez les hommes des sables !
    - Des phénomènes météorologiques. J'aurai aimé être pris dans une tempête de neige sur Hoth !
    - Une alternance jour/nuit. A croire que les planetes Star Wars sont statiques !
    - Un mode déplacement rapide autre que les speeders actuels, pouvoir se déplacer à dos de montures exotiques.


    En conclusion, là ou la licence Star Wars aurait pu apporter un atout indéniable par rapport à la concurrence, on se retrouve face à un MMORPG qui ne casse pas trois pattes à un singe-lézard kowakien.
    Publié le 21 févr. 2012 à 14:36, modifié le 22 févr. 2012 à 09:48
    11 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 18 avril 2011
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 13 ans.
    0 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    Voici 5 mois que j'ai cédé à la tentation de replonger dans l'aventure d'Age of Conan, grâce à l'offre alléchante de "12 Month Recurring Free ROTGS12". Vous l'avez bien compris : pour un abonnement de 12 mois, l'extension Rise of the Godslayer gratuite.

    J'ai donc repris mes personnages et suis parti à la conquête du Kithaï. Trois semaines de farming de réputation, quelques donjons et la déception s'est fait de nouveau cruellement sentir. Les 98 euros pour ces trois semaines me restent encore en travers de la gorge à ce jour.

    Que dire d'Age of Conan ? A défaut de gommer les erreurs, Funcom en rajoute des nouvelles.

    Les paysages sont assez jolis, les plaines et les montagnes bien rendus. On note toutefois une certaine exaspération de se retrouver toujours face à des murs invisibles lorsque l'on s'approche d'une limite de carte. Les décors intérieurs sont toujours aussi pauvres : peu de mobilier, presque ou pas de décorations murales. Quant aux décors dans les donjons, ils se résument au strict minimum. On pourrait se plaire à se promener dans les quelques nouvelles villes : mais difficile de s’immerger dans cet univers parmi ces vendeurs proposant des objets alors qu'il n'y a aucun étalage à proximité, ces ruelles propres et bien ordonnées, et surtout parmi de rares joueurs.

    Avis à celles et ceux qui ont vu le film de John Milius ou dévoré les histoires d'Howard, Sprague de Camp ou Carter et qui serait tentés par l'exotisme du Kithaï, le seul exotisme que vous y trouverez est la dernière de trouvaille de Funcom : le farming de réputation ! Une solution supplémentaire pour occuper les joueurs juste après le farming d'instances.

    Ce Mmorpg va de déception en déception. A croire que les équipes de Funcom ont bâclé ce jeu et sont parties sur un autre projet...
    Publié le 30 mars 2011 à 11:02, modifié le 18 avril 2011 à 12:23
    0 personne a trouvé cette critique utile.
  • 24 janv. 2011
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 13 ans.
    3 personnes sur 8 ont trouvé cette critique utile.
    Age of Conan dévoile tout son potentiel du niveau 1 à 20. Les quêtes de départ à Tortage sont fascinantes et l'immersion est totale : PNJ qui parlent en français, décors somptueux etc. Malheureusement, après Tortage le changement est brutal. Les PNJ sont statiques et muets. Les quêtes s’enchaînent et la lassitude s'installe bien avant le niveau maximum. Même l'artisanat est inintéressant au possible : vous pourrez pas fabriquer d'équipements meilleurs que ceux des récompenses de quêtes.

    Déception pour les amateurs de Rp : les objets de décors sont inutilisables : tables, chaise etc. Pas de Housing ni de système d'apparence de personnage. Les équipements portés influent automatiquement sur les capacités. Il faut prendre soin de se déséquiper des objets sociaux avant toute instance ou quête.

    Coté PvP, il est accessible sur le serveur Ishtar uniquement à partir du lvl 80. AoC propose cinq arènes buggées et la plupart du temps désertes. Les rares néophytes y sont accueillis à bras ouverts par des combattants super stuffés. Ajoutez à cela des classes déséquilibrées et vous assisterez impuissant à une véritable boucherie.

    Coté PvE, les quêtes sont identiques aux autres MMORPG : taper des mobs, chercher des objets, interroger des PNJ... rien de révolutionnaire de ce coté là. L'unique attrait concerne les instances ouvertes où les groupes de joueurs peuvent se croiser aux détours d'un donjon : "Misère ! l'autre groupe est déjà sur le boss, nous allons devoir attendre et gérer les repops de mobs autour de nous. "

    Heureusement avec l'arrivée de l'extension Rise of Godslayer, le farming de réputation a été implanté en même temps que l'ajout d'une nouvelle région : le Kithaï. Dépaysement assuré mais avec toujours ces bons vieux bugs. : )

    En conclusion, on pourrait regretter que Funcom n'ait pas pris soin de finir Age of Conan et qu'après plus de deux ans et l'ajout de deux extensions, on arrive toujours au même constat : manque de contenu et d'investissement, pas de gestionnaire d'inscriptions aux instances/raids, pas de tchat vocal. Ce, en dépit des 14. 94 euros mensuels lâchés par les abonnés (un des MMORPG les plus chers du marché actuellement).
    Publié le 23 janv. 2011 à 23:38, modifié le 24 janv. 2011 à 09:09
    3 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 17 juil. 2012
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 11 ans.
    19 personnes sur 21 ont trouvé cette critique utile.
    Le très ancien EverQuest II (date de sortie 2004) était le MMORPG le plus intéressant et le plus complet auquel j'ai pu jouer. Une histoire très riche, voire trop complexe. Beaucoup de territoires, de races à découvrir, un artisanat très complet, un "housing", 24 classes de personnages, 20 races jouables, trois alignements (loyal/neutre/mauvais) , des quêtes narratives, des donjons disséminés dans des endroits obscurs...

    Son graphisme a pris un sérieux coup de vieux au fil des années, mais lui a conféré en contrepartie un charme particulier.

    Malheureusement, Everquest II n'a bénéficié d'aucun marketing en France, à la différence de World of Warcraft. De ce fait, très peu de nouveaux joueurs ont tenté l'aventure au fil des années. Les zones bas niveau sont devenues dépeuplées. Les anciens joueurs déconnectés des nouveaux de part leur haut niveau atteint.

    Un formidable gâchis. Surtout que la communauté de joueurs était sans conteste la plus mature et la plus sympathique qu'il m'ait été donné de rencontrer.
    Publié le 14 avril 2010 à 15:12, modifié le 17 juil. 2012 à 23:24
    19 personnes ont trouvé cette critique utile.
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