Mise à jour majeure : gestion de Bastions dans Gloria Victis

En début d’année, le studio Black Eye Games annonçait le développement de Siege Survival, un jeu de gestion décliné de la licence du MMO Gloria Victis. Manifestement, les deux jeux s’influencent réciproquement, puisque certains des concepts imaginés pour Siege Survival (la gestion de sa forteresse) sont transposés dans le gameplay du MMO : Gloria Victis se dote en effet d’un système de gestion de Bastion.

Dorénavant, toutes les structures de l’univers de Gloria Victis (les forteresses de guildes et de nations, mais aussi les mines ou les temples par exemple) ont vocation à devenir des « bastions » susceptibles d’être gérés par les joueurs.
Chaque Bastion est doté d’un niveau (pouvant évoluer du niveau 1 au niveau 3) qui détermine son efficacité. Le lieu abrite aussi des commerces, permettant de vendre de l’équipement instantanément et plutôt à bon prix – vendre de l’équipement à un Bastion est plus rentable que de le vendre à un PNJ lambda, tout en octroyant des avantages à sa nation ou à sa guilde.

Mais pour assurer son efficaicté, encore faut-il être vigilant quant aux « besoins » de son Bastion, symbolisés par quatre indicateurs : les armes, les outils, la faim et le moral – selon le type de structures, certains indicateurs sont plus importants que d’autres.
Concrètement, les Bastions devront avoir des stocks d’armes et d’outils (avec des indicateurs qui déclinent plus ou moins rapidement en fonction du nombre de gardes et d’artisans), et des stocks de nourritures suffisant pour la population locale. Le moral dépend davantage de l’environnement : par exemple, le moral baisse quand une menace est présente à proximité du Bastion, et il remonte si la menace est éliminée (dans le cadre d’événements in-game). Le stock d’alcool dans le Bastion permet aussi d’améliorer le moral du lieu.

Mieux les besoins du Bastion sont remplis, plus il est efficace et plus il jouera son rôle dans la stratégie d’une guilde ou d’une nation en zone frontière. Le développeur y voit ainsi le moyen d’encourager les joueurs à s’investir dans l’effort de guerre, chacun à leur niveau (en donnant des armes ou de la nourriture, en participant aux quêtes locales, etc.), mais plus de renforcer le sentiment d’appartenance à une nation.