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05/08/2010Cette critique a été rédigée il y a plus de 14 ans.9 personnes sur 11 ont trouvé cette critique utile.Par
Banked
Leelh, pour moi, c'est quoi ?
Déjà, c'est un énorme changement. J'ai testé de nombreux jeux mais aucun n'a été aussi atypique que celui-là. Après, on aime ou on aime pas.
C'est un jeu qui se veut RolePlay avant d'être un no man's land, avant je ne sais quoi. Par le forum RP, par un système de carnets de bords, deux outils que je n'utilise personnellement pas (je les trouve assez ennuyeux) mais surtout IG, c'est le RP qui prime.
Dans un univers post-apocalypse assez réaliste, il est certes plus aisé de développé un roleplay convenable. Bien entendu, on aperçoit de temps en temps certains comportements dits HRP, très gênants pour le reste de la communauté, que le Studio essaye de tempérer au mieux.
Mais pour moi, vieux de la vieille de ce jeu, un point fort de Leelh reste sa communauté. Depuis maintenant 7 mois, j'en ai vu passé des survivants, certains sont partis, d'autres sont restés. Une particularité de cette population est sa maturité. Selon un sondage officieux, la majorité de la communauté se situe dans la tranche d'âge 18-25ans. C'est un réel plaisir de voir cette maturité se développer IG et sur le forum, où les floodeurs et autres perturbateurs se font très rares, tant et si bien qu'ils deviennent des sortes de "mythes" ! Les modérateurs, en faible nombre, ont très peu de boulot.
Autre chose, la présence du Studio. Sur Irc, le CCM, par exemple, est très souvent parmi nous, pour nos éventuelles questions.
Néanmoins, le jeu a encore des progrès à faire. Nous attendons toujours le craft et il faut encore corriger des points. Le RP est parfois poussif, gentillet et cet aspect "trop doux" résume un peu le jeu pour le moment.
En outre, je me bats depuis longtemps pour l'ouverture d'un serveur dit Hardcore que je pense adapté à l'univers du jeu et qui me satisferait beaucoup. Nous sommes en train de réfléchir au comment de la chose sur le forum et je suis optimiste.
Bref, moi qui n'ait que peu de temps, j'ai tout de même voulu en trouver pour aider cette team ambitieuse et fort sympathique, en tant que rédacteur/modérateur Jol_Leelh.
Pour conclure, je conseille à tout le monde de venir tester le jeu, les 5 premières heures sont cadeau, cela permet déjà de s'imprégner de l'atmosphère.
Ciao.9 personnes ont trouvé cette critique utile. -
30/06/2010Cette critique a été rédigée il y a plus de 15 ans.3 personnes sur 4 ont trouvé cette critique utile.Par keviin.76Même en Anglais ce jeu est excellent, il ne manquerai plus qu'il sorte en français et à ce moment là, il n'y aurais rien à dire, malgré son style de vue qui n'est pas super classe.
Dans ce jeu, c'est très facile de monter en niveau (en environs 30 heures de jeu j'ai monter un personnage niveau 50) , nombreuses quêtes parfois trop même du coup on se sais plus où aller...
Le système de PvP est assez simple mais il est difficile de se défendre...
Il est quand même rare de trouver des bugs, ce qui est une très bonne nouvelle : ).
Les pets sont pas mal, on peut attraper n'importe quel monstre qui porte une marque précise qui montre qu'on peut le capturer.
Le gros problème, c'est le commerce, on ne peut pas vendre ce qu'on à équipé pendant le jeu... Je trouve sa nul.
Maintenant, parlons de l'amélioration d'armes et d'équipement... Pour le moment mon maximum à été de +4, il faut des pierres spéciales, le problème, c'est qu'il est très difficile de monter une arme... Elle ne peut pas casser, ce qui est une bonne chose mais à chaque fois que l'amélioration échoue, l'arme repasse +0...
Sinon graphiquement il est nickel.
Jeu recommandé à tous les meilleurs gamers qui parlent bien l'anglais.
Cordialement, Keviin. 76 ; )3 personnes ont trouvé cette critique utile. -
13/02/2010Cette critique a été rédigée il y a plus de 15 ans.11 personnes sur 14 ont trouvé cette critique utile.Habituellement, je joue EVE et pour m'offrir des périodes de détente, je profite des offres d'essai.
Le monde de FE est grand. La période d'essai ne suffira pas à en faire le tour.
La période post-apocalyptique est bien rendue, sans excès d'horreurs et ses graphismes lui appartiennent en propre (on ne dit pas une seule fois "j'ai déjà vu ça quelque part ! ") et on découvre un univers particulier.
Le tutorial qui nous prête pour quelques instants le niveau le plus haut donne une bonne idée du jeu (il bugge parfois mais il suffit de retourner au choix de personnage pour le débloquer).
Pour bien appréhender FE, imprimez son mode d'emploi une quarantaine de pages en anglais, avec un bon dico, on a compris grosso modo les possibilités de notre avatar (ça se fait très bien durant le téléchargement de FE). Après il nous reste à comprendre celles du jeu, c'est plus long et la période d'essai n'y suffit pas.
La communauté est "à cette instant" hospitalière pour les joueurs français, ceux ci n'étant pas encore trop nombreux (devrez déchanter dans le futur) et on obtient facilement de l'aide, pas forcément en français.
Fallen Earth devrait rapidement se retrouver en 2éme position des jeux les mieux notés.11 personnes ont trouvé cette critique utile. -
31/10/2008Cette critique a été rédigée il y a plus de 16 ans.5 personnes sur 5 ont trouvé cette critique utile.WolfTeam est un MMO et un FPS gratuit qui m'a beaucoup surpris. Le contrôle et la sensation sont basiquement très proches de ceux de Counter-Strike : Source mais son niveau de customisation des equipements et son gameplay fusil/combat rapproché rappellent GunZ.
WolfTeam est un FPS/TPS crée par l'équipe de Softnyx (aussi auteurs du célébre MMO Gunbound et de Rakion) où les joueurs peuvent combattre aux armes à feu ou bien se métamorphoser en un loup-garou qui bénéficie d'une plus grande agilité et d'une quantité de vie plus importante pour tuer plus facilement en combat rapproché.
WolfTeam nécessite tout de même une adresse particulière pour être le meilleur tueur de toutes les parties. Ceux qui ont déjà l'expérience de CS n'auront pas de difficulté tandis que les débutant prendront un peu plus de temps pour s'y faire. En effet, le réalisme provenant des sensations de maniement des armes est très similaire à celui de CS. Il y a notamment le recul du fusil ainsi que sa grande précision lors de ses quelques premières balles mais aussi l'éparpillement et la divergence de celles-ci lorsqu'on maintient la gâchette. On peut noter également la vie relativement courte des personnages qui meurent au bout d'un maximum d'environ 5 balles encaissées sur le corps qui a coutume de rendre Counter-Strike un jeu très dynamique et réaliste et qui, ici, ne manquera pas de reproduire le même effet. Bien entendu, les tirs dans la tête ne prennent pas plus de deux balles, faute de casque.
Etant moi-même joueur et habitué de Counter-Strike, je me suis senti tout de suite à l'aise lors des premières parties. Il faut noter cependant que la précision des fusils est tout de même plus grande que celle de Counter-Strike ce qui rend le jeu, d'un autre côté, beaucoup plus accessible.
Cela dit, on peut constater avec un peu de recul que WolfTeam présente des aspects de gameplay assimilables à ceux de GunZ. Il présente un panel d'armement très customisable avec pour seul inconvénient, une période utilisable des objets achetés de 1, 10, 30 ou 90 jours avec un prix qui varie selon la période. On peut définir au total 4 sets d'équipements contenant chacun un fusil principal, un pistolet en arme secondaire et deux grenades différentes, choisissables selon votre nombre de points accumulé en tuant des adversaires durant la partie. On peut par exemple, placer un set avec un fusil à lunette, un autre avec un fusil automatique, et un autre avec un fusil à pompe. On peut notamment choisir les fusils pour leur diverses caractéristiques (précision, puissance, recul, nombre de balles, cadence de tir etc. ) mais aussi acheter des améliorations qui par exemple, diminuent le recul et la précision au détriment du poid et de la puissance de feu en ce qui concerne le silencieux, ou bien ajoutent un petit zoom ou une visée laser à l'arme. C'est cet aspect personnalisable des armes et du mode de jeu personnel du joueur qui rappelle tout d'abord GunZ.
Dans WolfTeam, le point original est cette capacité du personnage à pouvoir se transformer en un loup-garou féroce en un clin d'oeil. La vue passe alors en troisième personne. Celui-ci n'est capable que de frapper au corps à corps dans un angle de 180° devant lui mais bénéficie d'un bonus de 20 % de vitesse supplémentaire ainsi que 100 points de vie additionnels (en plus des 200 de l'humain) régénérables grâce aux hurlements. Il est aussi capable de courir sur les murs, d'effectuer des sauts plus élevés et ne perd pas de vie en tombant des hauteurs. Grâce à tout cela, le loup-garou gagne un avantage considérable au corps à corps et peut tuer chaque adversaire en seulement deux coups de griffe. En résumé, en loup-garou, le joueur peut se déplacer beaucoup plus aisément et a l'avantage au corps à corps. Cela rappelle beaucoup GunZ qui différencie beaucoup les déplacements et le combat lorsqu'équipé d'armes à feu ou lorsque les sabres sont dégainés.
Le dernier point notable concerne les différents modes de gameplay, à savoir les modes Deathmatch, Destruction, Conquest, Ex-Conquest et Wolf-Conquest. Le mode Deathmatch oppose 2 equipes qui doivent s'entretuer pour gagner des points et l'équipe qui gagne le plus de point a la fin de la partie ou atteint le score fixé remporte la partie.
Le mode destruction est exactement similaire à celui de Counter-Strike : une équipe doit planter et faire exploser une bombe dans la zone A ou B pour gagner et l'autre doit la désamorcer pour gagner ; si l'une des deux équipes élimine tous ses adversaires avant que la bombe soit plantée, elle remporte la partie.
Le mode Conquest rappelle le mode Territory Control de Exteel où il faut s'emparer de la base principale de l'ennemi tout en prenant éventuellement les petites bases du milieu pour renaître plus prêt de l'ennemi, mais ressemble plus au mode Domination de Unreal où il faut s'emparer de toutes les bases adjacentes les unes aux autres jusqu'a avoir une des bases adjacentes de la base primaire de l'ennemi afin de pouvoir lui infliger des dommages et la détruire. Dans WolfTeam, le mode Conquest consiste à s'emparer de toutes les 5 bases à la fois ou de détenir plus que l'équipe adverse à la fin de la partie. Le mode Ex-Conquest différencie les choix entre le les sets d'équipements et les loup-garous mutants qui ont différentes capacités (tel que le camouflage, la vitesse, la puissance, la vitalité et la capacité à pouvoir se protéger des tirs devant soit. On choisit soit les uns soit les autres. Le mode Wolf-Conquest quand à lui, sépare les humains et les loup-garous en deux équipes.
WolfTeam est un MMO très prometteur sachant qu'il y a déjà beaucoup de serveurs différenciés selon les pays. A la fois dynamique, original et customisable (on notera cependant qu'il est impossible de customiser l'apparence de son personnage hormis ses armes et qu'on ne peut pas le munir d'équipements particuliers tel que des gants différents ou une armure, ce qui permet au moins d'équilibrer les joueurs sur ce point). Il n'est pas graphiquement beau comparé aux jeux actuels mais tourne bien même sur de vieilles machines sans être affreusement laid. Ses différents modes de jeu tous différents les uns des autres sauront tenir haleine aux joueurs qui se lassent vite des gameplays peu variés ou trop répétitifs.Publié le 04/08/2008 04:39, modifié le 31/10/2008 11:495 personnes ont trouvé cette critique utile. -
05/01/2008Cette critique a été rédigée il y a plus de 17 ans.4 personnes sur 4 ont trouvé cette critique utile.Par
Llenor
Cette critique date du Module 5. 0
Dungeons & Dragons Online : Stormreach est un MMORPG basé sur les règles du jeu de rôle papier. Il s'agit du premier dans ce domaine.
En tant que tel, il reprend donc les points de règles connus des adeptes du jeu de rôle d'origine tout en modifiant certains points pour les adapter au monde des MMO.
Il convient de signaler que Dungeons & Dragons papier est un corpuscule de règle pour jouer dans un monde médiéval fantastique, et les Royaumes Oubliés (RO) sont l'un de ces mondes parmi tant d'autres. Le monde choisi pour DDO est celui d'Eberron, précision importante pour les habitués des autres jeux vidéos tirés de la célèbre licence, habituellement situé dans les RO. Le monde d'Eberron se situe plutôt dans une sorte d'équivalence du siècle des lumières, à l'exception du fait que la magie et non la science sont à l'origine de ces progrès. Le joueur évolue donc dans un univers médiéval-fantastique plus avancé technologiquement que les standards habituels. Ce choix est du à une volonté de Wizard of the Coast de Promouvoir leur nouveau monde (Eberron étant le dernier en date, fruit d'un vaste concours organisé en 2002 pour la création d'un nouveau monde, et choisi parmi une liste de 11 000 autres candidatures). De plus il est plus facile pour les développeurs de faire avancer le jeu dans un monde dont l'histoire est nouvelle que dans celui des RO où tout est déjà écrit et soumis à un Copyright très restrictif.
Le jeu se centre autour de la ville de Stormreach, situé sur le continent de Xen'drik, continent peu détaillé dans le livre d'Univers papier d'Eberron (toujours le principe de donner plus de marges d'action aux développeurs). Il s'articule autour d'un corpuscule de quêtes permettant de rentrer dans des donjons instanciés.
Ce choix de jeu possède ses inconvénients qui seront rédhibitoires au yeux de certains :
- la totalité du jeu est instancié, à part les zones neutres des villes
- on ne parcourt pas le monde mais les alentours de la ville de Stormreach
- les groupes de joueurs pour les quêtes normales sont de 6 maximum, à l'exception de quelques quêtes de RAID qui permettent de monter à 12
- seules les quêtes permettent de progresser. Pour gagner de l'expérience, vous devez accomplir un objectif précis.
- le contenu solo existe et se développe au fur et à mesure des modules (extension gratuites) , mais il est avant tout prévu pour les groupes.
- le jeu de rôle n'est pas fait pour que les joueurs s'affrontent, DDO est donc dans la même optique. Le PvP existe avec plusieurs options possibles, mais le jeu ne s'articule pas autour (intégré au module 3. 0, puis amélioré au module 5. 0).
- l'absence d'une partie des classes et des races de base existantes sur le papier (6 races et 9 classes sont implémentées).
- Une certaine connaissance des règles papiers parfois bien utile.
- L'absence de serveur francophone : les serveurs sont européens, on croise donc des français bien sûr, mais aussi des anglais, des espagnols, des italiens, des allemands...
- Très abordable pour un joueur avec peu de temps disponible : il suffit de se connecter pour jouer et faire une quête de 10min, à 2h suivant le temps disponible.
A l'inverse le jeu possède des qualités impressionnantes :
- Tout d'abord, de très beaux graphismes. Certains semblent cependant ne pas accrocher à ce type de graphismes, mais le jeu est malgré tout très beau.
- Un esprit conforme au jeu de rôle papier dont il est tiré.
- une grande interactivité avec le décor (casser des tonneaux, ouvrir des portes, monter une échelle... )
- un système de combat dynamique (loin du point and click classique)
- des énigmes à résoudre et des épreuves variées : sauter de plate-forme en plate-forme (Mario Bros) , réussir à compléter des puzzles pour permettre à une source d'énergie d'atteindre un certain point, choisir les bonnes phrases de dialogue, insérer des objets aux bons endroits, actionner des leviers, désamorcer des pièges, découvrir des portes secrètes...
- des ajouts réguliers gratuit augmentant la limite de niveau, le nombre de quête, les possibilités en jeu, le moteur graphique et l'IA, à la façon des modules de la version papier.
- les trésors sont dans des coffres et en tant que tel pas besoin de se battre pour eux : ceux-ci sont réservés pour chaque joueur mais librement échangeables si ceux-ci le souhaitent.
- Limite de niveau importante : Actuellement, il est possible de monter niveau 14 maximum, mais chaque niveau possède 5 rangs (0, 1, 2, 3 et 4). Ainsi, la limite actuelle correspond au niveau 70 (=14x5) en conversion dans d'autres MMO.
- Personnalisation totale des capacités de l'avatar : On définit à la création la race, la classe, les points de caractéristiques, puis les dons connus, les points de compétence.
Puis à chaque niveau on recommence en y ajoutant aux caractéristique, dons, et compétences les évolutions, sortes de dons personnalisés non permanents achetables avec des points acquis au fur et à mesure de la progression au fur et à mesure des rangs de chaque niveau. Il est aussi possible de ne pas se confiner à une seule classe en combinant jusqu'à 3 classes différentes. Envie d'un niveau de prêtre, puis guerrier et enfin voleur ? C'est à vous de voir. Par ce principe de multi-classage, le nombre de classes devient finalement quasiment infini.
- Difficulté des instances personnalisable. Les quêtes sont à la base disponible en normal. Puis, une fois cela fait, vous pouvez l'ouvrir si vous le désirez en difficile pour augmenter la difficulté, et enfin si le challenge vous tente, le mode Elite est fait pour vous. Evidemment, les récompenses dans les coffres seront à la hauteur de la nouvelle difficulté de la quête.
- De part son aspect visant les adeptes du jeu de rôle papier avant tout, la communauté est extrêmement mature de manière générale (souvent saluée comme la plus mature qu'ils aient rencontré par ceux qui viennent tester le jeu)
- Positif comme Négatif suivant ce que l'on cherche, assez proche d'un Porte/Monstre/Trésor finalement.
Maintenant, traitons des différents points de ma notation :
- PvE solo : d'abord, DDO n'est pas conçu pour le solo. Maintenant, au fur et à mesure des modules, le contenu solo s'est développé. Ainsi, un mode de difficulté solo est actuellement disponible pour des quêtes allant jusqu'au niveau 6. Ensuite, si vous le souhaitez, rien ne vous empêche de tenter des quêtes en mode normal en solo si vous le souhaitez. De même, les quêtes d'exploration extérieure semblent faisables pour un motivé en solo, même si certaines classes auront tout de même plus de mal que d'autres dans ce domaine.
- PvE groupe : DDO est totalement fondé sur le PvE en groupe. Certes en petit groupe, mais en groupe quand même. A part quelques quêtes au début du jeu pour s'entraîner, elles sont toutes conçues pour des groupes.
- PvP solo : Le PvP solo existe : il suffit d'aller dans une taverne pour pouvoir se battre dans l'arrière salle de la dite taverne. Le principe RP étant : bagarre d'ivrogne.
Aucune récompense à en retirer, mais cela est défoulant de temps en temps ou le temps de la finalisation d'un groupe pour partir en quête
- PvP groupe : Le PvP en groupe est un peu plus fourni. Pour y aller, il faut toujours se rendre dans une taverne, puis parler à un PNJ pour constituer des groupes. Une fois cela fait, le PvP peut démarrer. Il Reste à choisir le type de PvP voulu : capture de drapeau, décompte de morts... Comme le PvP solo en revanche, aucune récompense à en retirer, il s'agit juste ici de s'amuser.
- Quêtes : les quêtes sont très variées, et comme la quasi-totalité du jeu PvE s'oriente autour de ces quêtes, elles sont l'essence même du jeu, le 5/5 s'impose donc aussi. Quête et PvE sont ici synonymes. On ne gagne de l'expérience qu'à travers les quêtes.
- Monde : Tiré du livre papier, donc très bien construit, cependant, celui-ci étant centré sur la ville de Stormreach, on ne s'en éloigne jamais beaucoup. Heureusement le monde s'étend au fur et à mesure des modules gratuits.
- Artisanat : inexistant actuellement (à part auprès de certains pnj qui réparent ou forgent certains éléments, par exemple en obtenant suffisamment d'écailles de dragons, une armure d'écaille peut être forgée auprès du forgeron approprié). Cependant, les prémices du craft sont censé arrivé au module 6. 0 (courant janvier 2008). La note risque donc de changer.
- Commerce : pas de boutiques personnalisables mais un autel des ventes pour les enchères et des marchands communs (un objet vendu au marchand d'arme par un joueur sera disponible à l'achat pour les autres joueurs). De même, un échange directement entre joueurs est possible.
- Politique : existante, mais sans demander de choix : des factions existent, proposant des avantages au fur et à mesure de l'avancée au sein de chaque. Cette avancée se fait au fur et à mesure de la réalisation des quêtes (points de prestige) , mais elles ne s'opposent pas entre elles.
- Animations : Auparavant organisées par Alchemic Dreams, une animation avait lieu tout les 15 jours à peu près. Il est arrivé d'avoir quelques petits problèmes au cours de certaines animations, mais rien de rédhibitoire. En revanche, un problème récurrent : il était impossible de lancer des sorts d'attaque dans les zones publiques (au sein desquelles avaient lieu les animations, frustrant certaines classes). A cela s'ajoute des Event en jeu (actuellement : un nain au ventre rebondit à barbe blanche et tenue rouge distribue des cadeaux pour la fin de l'année 2007, début 2008). Cependant, AD vient d'être remercié par Codemasters qui souhaite s'occuper eux-mêmes de leur clientèle et des animations pour l'ensemble de leurs jeux. Il convient donc d'attendre pour voir ce que deviendra le principe des animations dans les mois à venir.
- Histoire : tirée de la version papier, extrêmement travaillée.
- Communication : plusieurs canaux existent, cependant, il existe un manque de personnalisation dans le choix des canaux de guilde (1 canal officier séparé du canal guilde, 1 seul rang d'officier). Ennuyeux parfois même. En revanche DDO a été le premier jeu a avoir un chat vocal directement intégré au jeu, permettant une bien meilleure communication en jeu avec son groupe.
- Gamemastering : impossible de personnaliser le jeu
- Personnalisation : Comme dit plus haut dans les points positifs, la personnalisation possible est maximale.
- Liberté : idem, déjà dit plus haut, grande liberté d'action possible : ouvrir des portes, casser des tonneaux... Il est même possible d'enflammer un morceau de bois en lançant une boule de feu ou d'éteindre un feu de camp avec un sort de froid, il est possible de buffer un pnj pour le protéger...
- Crédibilité : Pas d'incohérences remarquées, très crédible.
- Dynamisme : Pas d'interactions globales hélas pour le moment entre les actions du joueur et le monde
- Visuel : Très beau, notamment grâce au principe des instances qui permet d'éviter la multitude de joueurs à afficher simultanément, permettant de pousser les graphismes plus loin sans craindre de lag.
- Son : Très bon : musique d'ambiance à laquelle s'ajoute la voix du narrateur de temps en temps ainsi que certains sont personnalisés en fonction de la compétence auditive du personnage joué.
- Technique : Bon
- Accessibilité : Idem, cependant, connaître les règles papiers est un plus non négligeable. Cependant il est très possible de demander à quelqu'un en jeu si l'on est un peu perdu, les joueurs sont en général ravi d'aider (en tout cas la communauté francophone)
- Traduction : client localisé en français, les dialogues sont en français, les boss et les noms de certaines quêtes sont en anglais pour aider à la compréhension multi-langue. Les serveurs sont européens et non francophone spécifiquement.
- Support : correct jusqu'à maintenant (malgré quelques couacs parfois tout de même). Il convient cependant d'attendre de voir les effets de la nouvelle gestion de Codemasters à la place d'Alchemic Dreams
Pour ma part un très bon jeu, le meilleur du marché pour moi en tant que rôliste adepte de D&D qui recherchait un jeu PvE poussé et original mais néanmoins adapté aux temps de jeu variables.Publié le 05/01/2008 15:06, modifié le 05/01/2008 15:254 personnes ont trouvé cette critique utile. -
06/06/2015Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 10 ans.2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.« Games of Glory est un nouveau Moba développé par le studio français et indépendant Lightbulb Crew. Largement inspiré par d'autres types de jeu comme les hack'n Slash ou les jeu de tir, il essaye de redéfinir le MOBA à sa sauce. »
Bonjour à toute et à tous, ici votre humble serviteur Mr Goibniu !
Actuellement en accès anticipé ouverte au public je me suis lancé dedans pour me faire mon propre avis.
1. Le Gameplay :- Sur GoG, il repose sur le dynamisme et la coopération des joueurs. Armé de deux armes ; distance et corps à corps, votre mission est de capturer plusieurs objectifs (avec pour but ultime, la destruction du nexus adverses) :
- capturer les "Gold Points" va servir à augmenter le gain d'argent gagné par votre équipe (argent servant à améliorer votre personnage dans la boutique de la partie)
- Les personnages nommés "clone" sur GoG sont plutôt sympa. Chacun possède naturellement ses compétences (clique gauche, A, E, R) mais aussi leurs faiblesses ; il y en a pour tous les goûts, avant d'équiper votre personne durant la partie, vaut mieux vous renseigner sur les points forts et faiblesses de ce dernier. (Tank, distant physique/énergétique, soutien, cac physique/énergétique)
2. La personnalisation :- Elle est nécessaire et vraiment amusante ! Peu importe le personnage que vous jouez, vous pouvez avoir deux armes, une distance et corps à corps qui pourront par la suite être vendus pour en acheter des meilleurs !
- À côté de ça, vous avez aussi la possibilité d'acheter des mods simples ou mixtes que vous pouvez améliorer jusqu'en Tier 3. (attaque physique, attaque énergétique, effets des compétences, armure, bouclier, vitesse d'attaque, point de vie, regain de point de vie, stamina, regain de stamina, distance d'attaque)
- Mais il existe aussi une amélioration de personnage hors partie, à chaque fin de partie, vous gagnez de l'expérience et ceci vous permet de créer des builds en améliorant certaine statistique. (comme celle au-dessus)
3. Les cartes et mod de jeu :- GoG possède actuellement plusieurs cartes :
- L'arène Svandia avec un mode de jeu "SuperStar". Le but ? Chaque équipe doit éliminer la "SuperStar" de l'équipe adverse (nommé aléatoirement avant chaque manche)
- L'arène d'entraînement avec le mode de jeu "Entraînement"
4. Le menu :- Nous retrouvons :
- Les statistiques du joueur (victoire, défaite, tués, morts ainsi que les ratio)
- Le rapport des parties précédentes.
- Le récapitulatif des "clones" que vous possédez. (personnage)
- La page de vos builds. - La page de vote "Club" (votre team/guilde et.
- La page de vote "Club" (votre team/guilde et.
- Les classements (top mondial / top de la semaine / top du jour)
- Le magasin pour acheter vos clones (monnaie IG et crédits CB)
- En sois le menu d'accueil est plutôt bien fait et assez complet !
En sois le menu d'accueil est plutôt bien fait et assez complet !
5. Du fun :- Le côté très fun de ce jeu, se trouve au niveau du son ! Pendant votre partie, il y a un présentateur qui parle et dicte chaque fait et geste des deux équipes à la façon "SuperBowl". Et malgré que la voix est en anglais pour le moment, c'est juste excellent !
= Conclusion :Publié le 02/06/2015 20:57, modifié le 06/06/2015 00:452 personnes ont trouvé cette critique utile. -
23/01/2015Cette critique a été rédigée il y a plus de 10 ans.4 personnes sur 4 ont trouvé cette critique utile.Par
Arsh
Summoners War est pour moi une pépite du jeu sur tablettes/smartphones.
Simple dès la première approche, on se prend vite au jeu : faire évoluer ses monstres invoqués, ramasser de la mana pour en invoquer plus et renforcer les monstres déjà acquis, chasser pour trouver les meilleures runes possibles. Bref, un sentiment constant de progression et de choix qui amène la volonté d'optimiser ses équipes pour raser le contenu et les joueurs en arène afin de se frayer un chemin dans le classement.
On notera que [le développeur] Com2Us met très régulièrement des events dans le jeu qui donnent vraiment du pep's et des objectifs aux joueurs, avec des récompenses très utiles. C'est un point qui m'a marqué, car du coup, je ne me lasse absolument pas du jeu.
Le mode Pay to Win du jeu est vraiment très cher. Je conseille vivement de jouer en Free to play. De mon point de vue, je n'ai jamais ressenti le besoin de mettre des $ pour avancer. En optimisant, on arrive à jouer assez souvent (parfois trop ! ) et la progression se sent.
Le bémol (le point que je n'ai pas mis) , c'est la RNG qui peut parfois rendre le jeu frustrant... surtout si on a des connaissances qui jouent aussi et qui ont une moule d'enfer =)
Mais l'intérêt du jeu, je trouve, c'est aussi de voir ce qu'on est capable de faire avec ce que RNGésus nous donne ! ^^4 personnes ont trouvé cette critique utile. -
05/02/2021Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.Les jeux de « puzzle-énigme » sont l'un de passe-temps favoris de votre humble serviteur. Et c'est avant tout par sa proposition narrative ambitieuse et sa direction artistique (aussi luxuriante que fortement connotée en symboles) que le titre du jeune studio Out of the Blue parvint à attirer mon attention. A l'heure où les territoires terrestres encore inexplorés se réduisent comme peau de chagrin, Call of the Sea propose en effet de raviver ce souvenir collectif d'un temps perdu : celui des grandes expéditions du 19ème siècle, empreintes de danger, d'héroïsme et de mysticisme. Comment, dès lors, résister à l'appel de pareil voyage ?
Manette en main, ledit voyage commence par nous plonger dans la peau d'une dénommée Nora, jeune professeure partie dans le Pacifique à la recherche de son époux disparu lors d'une expédition. Aussi vite que les plages ensoleillées s'estompent au profit d'un univers plus sombre, les raisons de cette expédition se précisent : découvrir la mystérieuse maladie dont souffre sa femme. Plus étrange encore, notre intrigante protagoniste se retrouve assaillie de cauchemars lovecraftiens mettant en scène les vestiges d'une civilisation perdue, faits de monstre et de temples à la gloire de dieux inconnus, et d'une substance noire à l'aspect dérangeant. Autant de thèmes qui jettent l'ancre dans notre imaginaire et s'attachent à retenir notre attention avec tout le génie dont les scénaristes disposent. Sans jamais, toutefois, basculer dans le « survival-horror » ou le macabre.
Plus prosaïquement, ces grands mystères se matérialisent sur six chapitres. Chacun d'eux comprenant son lot de petits puzzles, eux-mêmes imbriqués dans une plus grande énigme, dont la résolution trouvera une résonnance toute particulière avec la quête de Nora. En faisant la part belle à l'exploration, le jeu propose autant d'apprécier une relation amoureuse que l'on découvre au rythme de nos pérégrinations que de collectionner d'importants indices servant à la résolution des puzzles. Et à l'inverse d'un nombre -trop - important de jeux, l'exploration se révèle véritable agréablement : si les objets ne sont pas cachés avec une malice démoniaque, ils servent en outre bien moins à prolonger la durée de vie du titre qu'à enrichir l'histoire et à transformer nos présentiments en certitudes.
Bien que la direction artistique aux influences « steampunk » se révèle soignée, on peut néanmoins regretter que les plans fixes ne parviennent jamais entièrement à capturer toute la beauté des paysages. Même en tournant la tête plus que de raison, il faudra parfois se contenter d'une beauté suggérée, cachée derrière un FOV trop proche à mon goût. Si l'on excepte ce dernier point, Call of the Sea réussit son mélange des genres et son enchevêtrement intelligent sur plusieurs niveaux, entre son scénario riche en mystères et ses énigmes liées les unes aux autres, pour finalement nous mener jusqu'à un choix cornélien où la logique laisse place aux émotions. Un comble pour un jeu d'énigmes, non ?Publié le 05/02/2021 00:25, modifié le 05/02/2021 00:292 personnes ont trouvé cette critique utile. -
14/05/2020Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.7/10
Journey To The Savage PlanetL'humour québécois, ou quand tu souscris de ton plein gré à écouter ce merveilleux accent
Dès les premiers instants, l'humour très singulier du jeu vient chatouiller nos zygomatiques. Les textes, les vidéos et le bestiaire participent à ce méli-mélo absurde, auquel un doublage entièrement québécois donne du relief. Si ce n'est pas le genre de réveil auquel l'on s'attendrait en émergeant d'un crash sur une planète inconnue, il permet de prendre bon train la journée qui commence.
Dès lors -- si l'on apprécie l'humour --, on entame l'aventure gaiement et avec hâte d'en découvrir plus. La technique est au rendez-vous, et témoigne de l'expérience de ces vétérans du jeu vidéo à l'initiative de la création de ce jeune studio. L'Unreal Engine 4 est maîtrisé : c'est beau, c'est coloré, c'est fluide. Et c'est surtout sans (presque) aucun bug. Ainsi, la découverte de l'univers laisse place à une véritable envie d'en comprendre l'histoire, et la soif d'améliorations de notre personnage qui commence à s'emparer de nous n'aura d'égal que l'exploration nécessaire à sa réalisation. En effet, les ressources disséminées dans le monde récompenseront vos expéditions autant que votre audace, et permettront d'obtenir de nouvelles améliorations. Le temps d'une incartade, l'on s'y abandonne tout entier, oubliant presque notre récent crash et la raison de notre présence en ces lieux.
Mais celle-ci sera rappelée par un schéma qui se dessine malgré tout assez vite. Si tout ce qui est visible à l'écran est atteignable, il faudra néanmoins attendre d'obtenir la bonne amélioration pour y accéder, et ainsi repasser maintes fois sur nos pas. Affronter plus que de raison des monstres peu demandeurs de compétences vidéo-ludiques pour être vaincus, dont même les trois bosses du jeu ressemblent plus à de rigolos « sacs-à-pv » qu'à de véritables ennemis surpuissants, et utiliser très souvent les mêmes techniques. Aussi, malgré la vaste étendue qui s'offre à nous, l'expérience se rétrécit et ressemble peu à peu à un large couloir. Heureusement, nous sommes désormais assez évolués pour aller terminer l'histoire, qui peut se clore de deux manières suivant votre courage, et ainsi terminer l'aventure.
Au final, Journey To The Savage Planet pourrait se définir comme l'oeuvre d'une rencontre ; comme le fruit interdit de la fécondation des studios québécois de Typhoon Studios par un trip sous LSD. Ce genre de jeu qui pourra vous faire passer par de nombreux états, jusqu'à terminer par l'indigestion si consommé sans modération.Publié le 13/05/2020 22:09, modifié le 14/05/2020 12:532 personnes ont trouvé cette critique utile. -
25/04/2020Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.RiME plonge le joueur dans un univers enchanteur à la direction artistique particulièrement chaude et colorée. L'aventure débute sur une plage ensoleillée, sans indication aucune, et avec comme seule compagnie le bruit des vagues. En effet, le jeu cherche à faire la part belle à l'exploration et, à l'exception de quelques effets de style visant à guider le joueur vers la résolution de la quête principale, il entend laisser celui-ci complètement libre. Le gameplay est propre et fluide, notamment les phases d'escalades qui se révèlent être très plaisantes, mais ne présentent que très peu de possibilités. C'est bien par l'exploration et la résolution des énigmes qui parsèment l'histoire que le joueur trouvera plaisir à jouer.
Mais, au-delà d'un jeu, Tequila Works nous propose une oeuvre poétique sur un sujet ne prêtant pourtant pas à l'amusement : la perte d'un proche et le deuil qui en découle. Chaque niveau représente une étape du deuil, et donne l'occasion aux développeurs de les mettre en scène par le biais de la poésie et d'images fantasmagoriques. Et si au départ cet aspect nous échappe totalement, il prendra vite tout son sens et se révèle plutôt bien traité. En cela, RiME est un jeu profondément triste et mélancolique où le combat intérieur du protagoniste ne transperça pas les coeurs d'aciers, mais n'était pas loin de me faire verser une petite larme.
Malgré tous ces bons points, RiME n'est pas exempt de défaut. La répétitivité de certaines actions, le relatif vide du monde dans lequel nous évoluons, et surtout la très courte durée de vie viennent gâcher un jeu qui avait tout pour être vraiment très bon. D'aucuns diront que le jeu n'est qu'une coquille vide, et à ceux-là je réponds par la présente critique.Publié le 25/04/2020 05:23, modifié le 25/04/2020 05:282 personnes ont trouvé cette critique utile. -
18/10/2018Cette critique a été rédigée il y a plus de 6 ans.2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.Par conrad-cS'il existe de nos jours des centaines de jeux de qualité et exploitant les ordinateurs moyen de gamme et ceux de haut de gamme, seul Kingdom Come offre un réalisme aussi poussé. Lorsque la nuit tombe, toutes les phases d'éclairage sont respectées, jusqu'à la nuit la plus sombre en cas de temps mauvais. Le matin, également, vous avez des levers de soleil à couper le souffle. Ce réalisme est aussi présent dans les éclairages intérieurs, les flammes, les fumées ou les flambeaux qui altèrent la zone autour de la flamme. Le réalisme est également respecté avec une gestion des combats très poussée qui réclame un apprentissage constant et progressif pour devenir un combattant expert. Chaque arme a également sa phase d'apprentissage, même monter à cheval requiert des compétences.
Si la première version 1.2 fut truffée de bugs, elle restait très jouable et l'on présageait facilement une réussite. Avec la dernière mise à jour en 1.7, qui ajoute la possibilité de se confronter dans un tournois à des soldats en armure, le jeu est devenu encore plus fluide et plus beau. Dans le même moment, Warhorse sortait son deuxième DLC des aventures amoureuses du courtois Seigneur Hans Capon, après nous avoir offert un DLC sur la reconstruction complète d'un village par le héros du jeu.
Au niveau du scénario, il n'y a pas grand-chose à dire, c'est extrêmement touffu avec des missions principales comme s'il en pleuvait, tout comme la profusion de missions secondaires ou même d'activités fort nombreuses. Il est d'ailleurs impossible de réaliser toutes les missions du jeu en une partie. Pour ma part j'ai déjà fait six parties complètes et je découvre encore des missions à faire (les donneurs de quête sont très nombreux) !
L'originalité de ce jeu tient dans le réalisme des extérieurs et intérieurs, mais surtout dans l'aspect culturel, avec une immersion dans le moyen-âge en Bohème incomparable. Respect de l'histoire, didacticiels très bien documentés. Le crochetage des coffres, même si cela s'avère ardu au départ, est une trouvaille inédite à ce jour. Il est vrai que pour crocheter des coffres très difficiles il faudra avoir un niveau bestial, mais n'est-ce pas tout l'intérêt d'un jeu que d'offrir une durée de vie aussi énorme. Avec près de 600 heures, j'entame de nouvelles parties avec le même esprit de découverte qu'à la première heure, tant le système est ouvert et complexe. Jeu qui pourra se jouer en mode hardcore avec un minimum de deux handicaps, mais pour pimenter l'affaire vous pouvez choisir de les prendre tous. Pour une découverte, je conseille quand même de ne jouer qu'en mode normal, l'apprentissage de la philosophie du jeu est suffisamment déroutant comme cela pour qui vient des jeux linéaires à la sauce heroic fantasy où les flèches atteignent leurs cibles l'arc à peine saisi dans les mains et où les combats se résument à des roulades et des coups automatisés.
Dans ce jeu la multiplicité des situations est respectée, une aventure peut se solder différemment, les PNJ ont des vies crédibles selon leurs modes de vie ou leur expérience de vie. Une bonne stratégie de jeu est réclamée au joueur et l'erreur se paie cash. Il existe tout de même une potion qui permet de réparer ces erreurs, mais le prix à payer est élevé.Publié le 17/10/2018 21:33, modifié le 18/10/2018 15:192 personnes ont trouvé cette critique utile. -
11/10/2018Cette critique a été rédigée il y a plus de 6 ans.4 personnes sur 4 ont trouvé cette critique utile.Par etrebilBonjour,
Certes, c'est un bon jeu, mais en baisse. World of Tanks ne prend quasiment jamais en compte les demandes des joueurs. Bien que gratuit, ça devient de plus en plus payant. On vous fait monter des lignées comme pour les arti, puis après un an de travail, on casse vos chars... Les artilleries lancent des obus qui endorment les tanks ennemis et les marques fluo pendant 15 secondes, et vous faite quasiment pas de dégâts... Oui, oui, vous avez bien lu... Rien qui ressemble à la réalité du jeu artillerie... On vous met des artilleries sur des cartes où elles ne peuvent quasiment rien faire, Paris ou autre map, ils changent même les maps où ils rajoutent par exemple des dirigeables...
C'est un jeu qui a perdu beaucoup d anciens joueurs, qui sont fatigués de voir que l'équipe de World of Tanks ne les écoute pas, et a massacré leur char...
Sur le forum, vos questions ont 95 % de réponses de trolls, qui vous traitent de trolls, mais jamais de réponse de l'équipe de WoT... Bref, Wargaming a écrit je sais plus où qu'ils ont un potentiel pour encore bien 20 ans... pour ce qui est de World of Tanks, je doute que ça dure si longtemps, sauf s'ils changent ce qu'il faut.4 personnes ont trouvé cette critique utile. -
31/01/2017Cette critique a été rédigée il y a plus de 8 ans.3 personnes sur 3 ont trouvé cette critique utile.8/10
OkordLa stratégie
Par PopkordOkord est un jeu formidable. Les débuts sont difficiles mais les anciens joueurs vous tendent la main dès votre arrivée et malgré l'immense historique du jeu, ils vous en résument les grandes lignes. Ils vous aident aussi à progresser et vous conseillent.
L'équipe de développeur est à l'écoute de sa communauté et des mises à jours sont régulièrement faites en tenant compte des critiques des joueurs. Des évènements sont aussi créés (un tous les six mois environ) et ils mettent les joueurs en relation et les poussent à coopérer ou à se diviser.
Montez des armées immenses pour envahir vos ennemis ou au contraire, construisez de grandes forteresses afin de vous protéger. Dans Okord, beaucoup de choses sont possibles. Vous pouvez aussi vous lancer dans un récit, la communauté n'hésitera pas à vous partager son avis et certains voudront même, à l'avenir, en construire d'autres avec vous.
Mais ils ne faut pas oublier que c'est avant tout un jeu de stratégie où règne l'équilibre et la polyvalence mais aussi les déplacements et surtout, la guerre !3 personnes ont trouvé cette critique utile. -
08/09/2016Cette critique a été rédigée il y a plus de 8 ans.3 personnes sur 3 ont trouvé cette critique utile.Par ZyakanJ'y joue depuis deux ans, et je ne l'ai pas encore retourné sous toutes les coutures.
Bon, c'est peut-être que j'ai passé un an à jouer au minimum syndical : mettre une liste de construction dans le chantier, me connecter parfois une fois par semaine pour affecter des serfs aux nouveaux niveaux construits, recruter une armée au fur et à mesure tout en économisant pour le prochain niveau de technologie. Parler un petit peu dans les chats avec les autres joueurs. Faire des petites interventions RP sur la tribune royale. Envoyer mon armée, renforcer celle de mon suzerain dans l'ost qu'il convoque en cas de guerre (ou pour taper un rare camp hostile de PNJ) . Lui fournir en même temps la nourriture pour alimenter cette armée, et permettre ses déplacements, bien entendu. Et puis faire confiance, et laisser le suzerain me faire gagner de l'honneur sans que j'aie à bouger le petit doigt !
Okord peut se jouer comme ça. C'est un peu triste, mais on n'a pas forcément toujours beaucoup de temps à y consacrer ! Et le fait que la partie micro-gestion soit réduite au strict minimum permet de laisser ses forces grandir gentiment alors qu'on a le dos tourné, et de ne pas prendre un retard irrattrapable parce qu'on a des occupations irl.
Quand on joue de cette façon, il suffit d'avoir un suzerain actif, qui va bondir sur la première occasion de se faire de l'honneur en batailles (l'honneur qu'on gagne étant en proportion du coût des unités que notre armée détruit) , et on grimpe tranquillement au classement sans avoir besoin de toucher à l'interface de combat.
Okord, un jeu de feignant ?
Plutôt un jeu où il est possible d'être feignant, tant qu'on n'a pas de grandes ambitions.
Effectivement, le jeu est adapté même au petit farmer du dimanche qui, en se contentant de fournir des effectifs au joueur dont il est vassal, va constituer un apport non négligeable à la force dudit joueur. Ainsi les joueurs plus puissants ont tout intérêt à prendre des jeunes joueurs sous leurs ailes et à leur faciliter le développement, pour leur propre intérêt. Et les joueurs plus faibles sont fiers de participer à l'ascension de leur suzerain. Pour être laissé à l'écart, il faut le vouloir. Et les mécaniques prennent une profondeur carrément intense dés qu'on rentre dans le vif du sujet : les relations entre joueurs. Et pour commencer, la plus fondamentale de toutes : la guerre.
L'interface peut rebuter : des chiffres, des coordonnées sur la carte, avec des icones au minimalisme forcé, des nombres de troupes, des simulations de combat obligatoires si on ne veut pas se suicider bêtement, des rapports d'espionnage avec les heures d'arrivée des troupes ennemies qu'on veut intercepter en embuscade, pour ne pas avoir à affronter les fortifications trop imposantes du fief où elles arrivent...
L'obligation quasi-vitale d'être connecté pour sécuriser les impacts et les retours de ses propres troupes, vérifier qu'on n'est pas soi-même embusqué, que la cible ne s'est pas envolée ou faite renforcer par ses alliés, ou qu'une attaque ne va pas venir nous détruire dans notre sommeil peut rebuter également. Elle peut même tout simplement empêcher les joueurs qui n'ont pas la possibilité de renoncer à la tranquillité de leurs nuits de mener eux-mêmes leurs batailles.
D'où l'intérêt des osts ! Ou comment permettre tous les rythmes de jeu =)
Une fois qu'on s'est résigné à échelonner ses réveils sur ses déplacements de troupes, et qu'on a réussi, tel un Néo, à assimiler tous ces chiffres et ces coordonnées qui s'offrent à nous, on a accès à un jeu de stratégie carrément décent. Encore une fois, le jeu ne se situe pas au niveau de la micro-gestion. On ne gère pas la tactique de chaque bataille (pas encore du moins, un jour qui sait ? ) mais on s'arrange en amont pour avoir les bonnes troupes en nombre suffisant pour la gagner. On s'arrange pour frapper là où on ne nous attend pas, on envoie des leurres, de fausses troupes pour détourner l'attention, on se renseigne en espionnant pour vérifier si les adversaires ne font pas de même de leur côté, et on vise surtout ce qui constitue le point fort et le point faible de toute armée : son seigneur. Une unité unique propre à chaque joueur, qui confère un bonus à l'armée qui l'accompagne, mais qui peut être capturée par l'ennemi si ladite armée est défaite, et fait toucher un jackpot d'honneur à celui qui le capture.
La force du jeu, c'est qu'il greffe ce système de combats sur un univers persistant, riche et en constante évolution. Un royaume qui fait vraiment la taille d'un royaume, avec de vrais seigneurs dessus, des joueurs comme vous, qui ont leurs alliances, leurs inimitiés, leur passé "réel" en jeu (Pas que du Rp ! Du Gp, éventuellement associé à du Rp) et tout ça donne une fucking simulation politique à la façon médiévale !
Même un tout jeune baron peut y poser sa pierre. Chaque joueur participe à son échelle à l'histoire du royaume, qui s'écrit au fil des jours et des guerres.
Okord est un jeu qui se joue sur une longue période. Des mois, au minimum. Et qui peut se jouer sans fin, tant qu'on continue à y être attaché. Enfin si, on peut considérer que finir le jeu, c'est devenir roi. En quelque sorte. Un roi déchu peut toujours briguer de nouveau le trône. Un roi lassé de la couronne peut pousser un vassal en avant pour qu'il atteigne la marche suprême. On progresse à hauteur de son implication et de ses ambitions. Des joueurs inscrits depuis deux ans sont encore vicomtes. En revanche, ils possèdent des armées dignes des plus puissants ducs, qu'ils mettent au service de leur suzerain. Et à l'inverse, d'autres joueurs deviennent rois en moins d'un an. Bref.
L'ancienneté fournit tout de même des avantages : une économie plus forte, donc la capacité de recruter plus vite une plus grande armée. Des technologies pour améliorer les chances de réussite d'espionnage, ou la vitesse des troupes par exemple, qui mettent du temps à être développées. Rattraper ces avantages prendra du temps à un nouveau joueur, et il est illusoire de débarquer en ce royaume en pensant pouvoir renverser les ordres établis d'un coup de cuillère à café. Là-dessus, la simulation politique est pour le moins pertinente. Mais l'histoire du jeu a aussi montré qu'aucune forteresse n'était imprenable, et nul seigneur à l'économie énorme n'est à l'abri de voir un jour sous ses fenêtres un ost rempli d'une myriade de barons et vicomtes. Quand je vous dis que c'est pertinent.
Et vous savez quoi ? (oui, j'imagine que vous le savez, si vous avez ne serait-ce que parcouru les autres critiques)
Le jeu est en constante amélioration. Les créateurs du jeu sont des passionnés, et sont à la recherche du perfectionnement constant ! De nouvelles mécaniques de jeu sont ajoutées régulièrement, sur les suggestions des joueurs, et parfois suite à des débats acharnés et fouillés de la communauté (accessoirement super active, sympa, et au taquet pour aider les nouveaux) . Bon, ça se fait forcément par petites touches, mais les défauts que j'ai évoqués sont tous répertoriés dans des topics du forum, avec débat par-dessus. o/
Bref. Je lui ai mis 9. S'il continue à évoluer comme il fait, un jour je serai forcé de mettre 10.Publié le 08/09/2016 00:49, modifié le 08/09/2016 14:323 personnes ont trouvé cette critique utile. - Afficher les critiques suivantes