Le « MMORPG de quatrième génération » The Starlight en pré-téléchargement en prévision de son lancement

Si le titre passe relativement inaperçu en Occident, The Starlight suscite manifestement un certain enthousiasme en Corée du Sud : le jeu a enregistré plus d’un million de préinscriptions en quelques jours, et ses campagnes de réservation de nom de personnages ont été prises d’assaut par les joueurs coréens (il a suffit de quelques heures pour remplir les 24 serveurs prévus pour la sortie). Le « MMORPG de quatrième génération » suscite manifestement le même engouement aujourd’hui, avec la mise à disposition de son client de jeu en pré-téléchargement, en prévision du lancement prévu en Corée demain jeudi 18 septembre à 11h, heure locale, sur PC et plateformes mobiles.

Pourquoi un tel engouement ? Sans doute d’abord du fait de l’équipe de développement de The Starlight, qui a fait ses armes sur la conception de TERA (le jeu promet des sensations similaires). Ensuite peut-être aussi parce que les univers de jeu (au pluriel) s’inspirent des romans populaires en Corée de Jeong Seong-hwan : le monde de The Starlight est conçu avec l’Unreal Engine 5 et repose sur la collision de plusieurs univers différents (tantôt fantasy, steampunk ou futuriste), permettant de faire cohabiter des personnages et des environnements très différents. Enfin, le jeu se présente comme étant un « MMORPG de quatrième génération ». Le terme parait nébuleux en Occident, mais fait manifestement référence à l’industrie musicale de la K-Pop, évidemment très présente en Corée du Sud, dont la quatrième génération marquerait un retour aux sources du genre. En d’autres termes, The Starlight serait un « vrai MMORPG » avec sa dimension sociale et un gameplay reposant sur le jeu de groupe. On jugera sur pièce. 

Un gameplay PvE, PvP, un mode Battle Royale...

Concrètement, le jeu promet des mécaniques PvE et PvP et chaque personnage peut débloquer deux classes jouables pour profiter des compétences variées, qui peuvent ensuite être réunies dans des decks activables d’un clic ou presque – le joueur peut donc composer des sets de compétences pour toutes les situations, PvE, PvP, jeu de groupe, etc., et les activer en cas de besoin. 

À haut niveau, The Starlight intègre aussi des sièges massifs et des world bosses à horaires fixes et avec des récompenses pour tous les participants. Le développeur promet également des « contenus de guildes » pour ses premières mises à jour afin d’alimenter les mécaniques de groupe (incluant des guerres de guildes).

Le MMORPG intègre aussi une sorte de mode « Battle Royale », l’Île de Gloire, qui peut réunir une centaine de joueurs (chacun pour soi ou réunis dans des équipes de trois joueurs) : il faudra tenter de survivre sur l’île, face aux autres joueurs et à la faune locale dont des bosses, dans un environnement qui se réduit progressivement. Les joueurs peuvent participer via des sessions de jeu de dix minutes à intervalles réguliers, supposant d’atteindre une zone sûre avant la prochaine déconnexion pour éviter de réapparaître dans le brouillard toxique qui se répand progressivement sur l’île – il est possible d’exploiter l’environnement et de bloquer certains passages pour piéger les autres joueurs. Le dernier survivant l’emporte, mais un classement octroie des « jetons de gloire » (utilisés pour acquérir des objets de haut niveau) à tous les participants méritants en fonction de leurs actions. 

Des animations pour le lancement

Pour accompagner le lancement de The Starlight, le développeur Game Tales et son éditeur Com2uS promettent une série d’animations en jeu – notamment des défis de connexion quotidienne ou de progression permettant de débloquer pléthore de récompenses pendant les premières semaines d’exploitation. Et si, dans l'immédiat, The Starlight prépare sa sortie en Corée du Sud, le jeu a aussi vocation à être distribué mondialement – Com2uS précise que tous les titres de son catalogue sont pensés et conçus pour séduire un public international. Un lancement international est donc attendu dans les mois à venir. D'ici là, les préinscriptions coréennes restent ouvertes sur le site officiel coréen.