L'équipe en charge du MMORPG sabordé de ZeniMax Online n'a pas (encore) été licenciée
Au début du mois, Microsoft licenciait 9000 salariés et sabordait le Projet Blackbird. Pour autant, à ce jour, les salariés en charge du MMORPG sont toujours « employés ZeniMax Online Studios avec un salaire et des avantages complets », protégés par leur syndicat.
On s’en faisait l’écho récemment, au début du mois, Microsoft a licencié quelque 9000 de ses salariés et sabordé plusieurs projets en cours de développement. Dans le lot, on trouvait notamment le projet Blackbird, ce MMORPG non encore annoncé en développement au sein du studio ZeniMax Online – son développement est officiellement « mis en pause indéfiniment ». Plus de 220 salariés travaillaient sur le projet de MMORPG et on apprend maintenant qu’ils n’ont pas (encore) été licenciés. Pourquoi ?
On se souvient qu’en décembre dernier, les salariés de ZeniMax Online Studios annonçaient la création d’un syndicat au sein du studio (le syndicat ZOS United-CWA) afin de mieux défendre leurs droits. Le statut de syndiqué contribue manifestement aujourd'hui à les protéger. C’est ce qu’indique le syndicat par voie de communiqué, partagé sur les réseaux sociaux.
« Le fait est que [les salariés de ZeniMax Online Studios] n’ont pas encore été licenciés »
Si le syndicat y évoque « le choc » de l’annonce de Microsoft du début du mois et se dit conscient qu’une part significative des salariés du studio perdra vraisemblablement son emploi (quand bien même ils ont contribué à « générer des milliards de chiffre d’affaires »), « le fait est que [les salariés de ZeniMax Online Studios] n’ont pas encore été licenciés ». Le syndicat poursuit : « les salariés qui étaient en charge du projet [Blackbird] restent à ce jour des employés de ZeniMax Online Studios avec un salaire et des avantages complets », même s'ils n’ont plus d’activités au sein du studio.
Concrètement, les salariés syndiqués ne peuvent pas être licenciés sans négociations préalables et les négociations sont encore en cours. Et ces négociations ont notamment vocation à « garantir que ceux qui seront finalement licenciés partiront avec dignité » (comprendre, avec des indemnités favorablement négociées). Quant aux autres, ils ont vocation à être reclassés au sein d’autres départements ou studios de Microsoft.
On le sait, se syndiquer est très loin d’être un acte anodin aux Etats-Unis (les syndicats y sont puissants et redoutés), et plusieurs studios de l’industrie du jeu vidéo ont déployés des efforts importants pour limiter, voire empêcher la syndicalisation de leurs salariés. Dans le cadre de sa politique de rachats massifs et manifestement pour rassurer les salariés ayant vocation à rejoindre le groupe, Microsoft s’était montré relativement favorable à la syndicalisation. Manifestement, ceux qui se sont syndiqués à l'époque se sont montrés bien inspirés – et pourraient en inspirer d’autres à l’avenir ?
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