Le MMORPG communautaire BitCraft précise son approche de la mort : pénalisante mais pas frustrante

Quid des conséquences de la mort dans BitCraft ? Le jeu se veut bon enfant, la mort ne doit donc pas être frustrante si le joueur ne l'a pas préalablement accepté, mais elle ne doit pas être anodine non plus. Le développeur cherche un juste équilibre.

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Le mois dernier, le studio Clockwork Labs annonçait le développement de son MMORPG BitCraft. Le studio l’a précisé : BitCraft est un MMORPG communautaire qui fait la part belle aux interactions sociales et s’appuie sur un gameplay dans lequel les combats peuvent être secondaires. Dans ce contexte, comment sera gérée la mort des personnages in-game ?

Une mort significative mais dans l'esprit bon enfant de BitCraft

Dans un jeu de questions / réponses avec les joueurs, le développeur précise son approche : la mort doit être suffisamment significative pour ne pas être anodine, mais sans être trop frustrante pour les joueurs, afin qu'elle s'inscrive dans le gameplay plutôt bon enfant de BitCraft.

Si tout est encore sujet à modifications notamment suite aux tests, en cas de mort, un personnage mort en jeu a vocation à réapparaitre à son dernier point de bind (un campement, dans son lit, etc.), et sans perte d’objets.
Plus globalement, le studio précise d’abord que BitCraft n’a pas vocation à être un MMO hardcore. Le développeur n’envisage donc pas de mort permanente, par exemple. « Il ne devrait pas être possible de perdre votre personnage ou vos statistiques ». Ensuite, la mort ne doit pas non plus entrainer la perte permanente d’objets ou d’équipement, sauf si le joueur a préalablement accepté de prendre ce risque – mais selon le développeur, ce risque consenti sera toujours optionnel et le refuser n’empêchera pas de progresser.
Pour autant, la mort doit aussi avoir des conséquences pour éviter les abus (mourir volontairement pour se téléporter à son point de bind par exemple). En conséquence, des pénalités temporaires (baisse de statistiques ?) devraient être appliquées en cas de mort du personnage.

Un univers sandbox mais sans griefing

Dans le même esprit, le développeur est aussi interpelé sur les problématiques de grief (le fait de harceler volontairement d’autres joueurs pour nuire à leur expérience de jeu). Sans surprise, le développeur entend décourager ce type de pratiques : « Nous n'approuvons ni n'autorisons le grief intentionnel. Aucun joueur ne devrait pouvoir détruire votre ferme ou dérober vos objets si vous ne l’avez pas choisi préalablement. BitCraft n'est pas axé sur le JcJ, ce qui limite significativement les risques de grief, mais si certains mécanismes de jeu étaient utilisés de façon abusive pour nuire aux autres joueurs ou gâcher leur plaisir de jeu, des mesures seraient prises ». Et de poursuivre : « Ca ne signifie pas qu'il n'y aura pas de compétition dans BitCraft, mais simplement que le griefing direct ne sera pas autorisé ».

La question est délicate dans la mesure où BitCraft est aussi un MMORPG sandbox, c'est-à-dire qu'il entend laisser une certaine liberté d'action à ses joueurs (et on sait que cette liberté n'est pas toujours utilisée de façon très bienveillante dans les univers virtuels). Le développeur promet de revenir prochainement sur le sujet de façon plus détaillée, notamment pour expliquer ses projets visant à proposer à la fois environnement de jeu sandbox et ouvert d'une part et exempt de comportement toxique d'autre part.

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