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  • 05/01/2008
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 17 ans.
    4 personnes sur 4 ont trouvé cette critique utile.
    Par Avatar de Llenor Llenor
    Cette critique date du Module 5. 0

    Dungeons & Dragons Online : Stormreach est un MMORPG basé sur les règles du jeu de rôle papier. Il s'agit du premier dans ce domaine.
    En tant que tel, il reprend donc les points de règles connus des adeptes du jeu de rôle d'origine tout en modifiant certains points pour les adapter au monde des MMO.

    Il convient de signaler que Dungeons & Dragons papier est un corpuscule de règle pour jouer dans un monde médiéval fantastique, et les Royaumes Oubliés (RO) sont l'un de ces mondes parmi tant d'autres. Le monde choisi pour DDO est celui d'Eberron, précision importante pour les habitués des autres jeux vidéos tirés de la célèbre licence, habituellement situé dans les RO. Le monde d'Eberron se situe plutôt dans une sorte d'équivalence du siècle des lumières, à l'exception du fait que la magie et non la science sont à l'origine de ces progrès. Le joueur évolue donc dans un univers médiéval-fantastique plus avancé technologiquement que les standards habituels. Ce choix est du à une volonté de Wizard of the Coast de Promouvoir leur nouveau monde (Eberron étant le dernier en date, fruit d'un vaste concours organisé en 2002 pour la création d'un nouveau monde, et choisi parmi une liste de 11 000 autres candidatures). De plus il est plus facile pour les développeurs de faire avancer le jeu dans un monde dont l'histoire est nouvelle que dans celui des RO où tout est déjà écrit et soumis à un Copyright très restrictif.

    Le jeu se centre autour de la ville de Stormreach, situé sur le continent de Xen'drik, continent peu détaillé dans le livre d'Univers papier d'Eberron (toujours le principe de donner plus de marges d'action aux développeurs). Il s'articule autour d'un corpuscule de quêtes permettant de rentrer dans des donjons instanciés.
    Ce choix de jeu possède ses inconvénients qui seront rédhibitoires au yeux de certains :
    - la totalité du jeu est instancié, à part les zones neutres des villes
    - on ne parcourt pas le monde mais les alentours de la ville de Stormreach
    - les groupes de joueurs pour les quêtes normales sont de 6 maximum, à l'exception de quelques quêtes de RAID qui permettent de monter à 12
    - seules les quêtes permettent de progresser. Pour gagner de l'expérience, vous devez accomplir un objectif précis.
    - le contenu solo existe et se développe au fur et à mesure des modules (extension gratuites) , mais il est avant tout prévu pour les groupes.
    - le jeu de rôle n'est pas fait pour que les joueurs s'affrontent, DDO est donc dans la même optique. Le PvP existe avec plusieurs options possibles, mais le jeu ne s'articule pas autour (intégré au module 3. 0, puis amélioré au module 5. 0).
    - l'absence d'une partie des classes et des races de base existantes sur le papier (6 races et 9 classes sont implémentées).
    - Une certaine connaissance des règles papiers parfois bien utile.
    - L'absence de serveur francophone : les serveurs sont européens, on croise donc des français bien sûr, mais aussi des anglais, des espagnols, des italiens, des allemands...
    - Très abordable pour un joueur avec peu de temps disponible : il suffit de se connecter pour jouer et faire une quête de 10min, à 2h suivant le temps disponible.

    A l'inverse le jeu possède des qualités impressionnantes :
    - Tout d'abord, de très beaux graphismes. Certains semblent cependant ne pas accrocher à ce type de graphismes, mais le jeu est malgré tout très beau.
    - Un esprit conforme au jeu de rôle papier dont il est tiré.
    - une grande interactivité avec le décor (casser des tonneaux, ouvrir des portes, monter une échelle... )
    - un système de combat dynamique (loin du point and click classique)
    - des énigmes à résoudre et des épreuves variées : sauter de plate-forme en plate-forme (Mario Bros) , réussir à compléter des puzzles pour permettre à une source d'énergie d'atteindre un certain point, choisir les bonnes phrases de dialogue, insérer des objets aux bons endroits, actionner des leviers, désamorcer des pièges, découvrir des portes secrètes...
    - des ajouts réguliers gratuit augmentant la limite de niveau, le nombre de quête, les possibilités en jeu, le moteur graphique et l'IA, à la façon des modules de la version papier.
    - les trésors sont dans des coffres et en tant que tel pas besoin de se battre pour eux : ceux-ci sont réservés pour chaque joueur mais librement échangeables si ceux-ci le souhaitent.
    - Limite de niveau importante : Actuellement, il est possible de monter niveau 14 maximum, mais chaque niveau possède 5 rangs (0, 1, 2, 3 et 4). Ainsi, la limite actuelle correspond au niveau 70 (=14x5) en conversion dans d'autres MMO.
    - Personnalisation totale des capacités de l'avatar : On définit à la création la race, la classe, les points de caractéristiques, puis les dons connus, les points de compétence.
    Puis à chaque niveau on recommence en y ajoutant aux caractéristique, dons, et compétences les évolutions, sortes de dons personnalisés non permanents achetables avec des points acquis au fur et à mesure de la progression au fur et à mesure des rangs de chaque niveau. Il est aussi possible de ne pas se confiner à une seule classe en combinant jusqu'à 3 classes différentes. Envie d'un niveau de prêtre, puis guerrier et enfin voleur ? C'est à vous de voir. Par ce principe de multi-classage, le nombre de classes devient finalement quasiment infini.
    - Difficulté des instances personnalisable. Les quêtes sont à la base disponible en normal. Puis, une fois cela fait, vous pouvez l'ouvrir si vous le désirez en difficile pour augmenter la difficulté, et enfin si le challenge vous tente, le mode Elite est fait pour vous. Evidemment, les récompenses dans les coffres seront à la hauteur de la nouvelle difficulté de la quête.
    - De part son aspect visant les adeptes du jeu de rôle papier avant tout, la communauté est extrêmement mature de manière générale (souvent saluée comme la plus mature qu'ils aient rencontré par ceux qui viennent tester le jeu)
    - Positif comme Négatif suivant ce que l'on cherche, assez proche d'un Porte/Monstre/Trésor finalement.

    Maintenant, traitons des différents points de ma notation :
    - PvE solo : d'abord, DDO n'est pas conçu pour le solo. Maintenant, au fur et à mesure des modules, le contenu solo s'est développé. Ainsi, un mode de difficulté solo est actuellement disponible pour des quêtes allant jusqu'au niveau 6. Ensuite, si vous le souhaitez, rien ne vous empêche de tenter des quêtes en mode normal en solo si vous le souhaitez. De même, les quêtes d'exploration extérieure semblent faisables pour un motivé en solo, même si certaines classes auront tout de même plus de mal que d'autres dans ce domaine.
    - PvE groupe : DDO est totalement fondé sur le PvE en groupe. Certes en petit groupe, mais en groupe quand même. A part quelques quêtes au début du jeu pour s'entraîner, elles sont toutes conçues pour des groupes.
    - PvP solo : Le PvP solo existe : il suffit d'aller dans une taverne pour pouvoir se battre dans l'arrière salle de la dite taverne. Le principe RP étant : bagarre d'ivrogne.
    Aucune récompense à en retirer, mais cela est défoulant de temps en temps ou le temps de la finalisation d'un groupe pour partir en quête
    - PvP groupe : Le PvP en groupe est un peu plus fourni. Pour y aller, il faut toujours se rendre dans une taverne, puis parler à un PNJ pour constituer des groupes. Une fois cela fait, le PvP peut démarrer. Il Reste à choisir le type de PvP voulu : capture de drapeau, décompte de morts... Comme le PvP solo en revanche, aucune récompense à en retirer, il s'agit juste ici de s'amuser.
    - Quêtes : les quêtes sont très variées, et comme la quasi-totalité du jeu PvE s'oriente autour de ces quêtes, elles sont l'essence même du jeu, le 5/5 s'impose donc aussi. Quête et PvE sont ici synonymes. On ne gagne de l'expérience qu'à travers les quêtes.
    - Monde : Tiré du livre papier, donc très bien construit, cependant, celui-ci étant centré sur la ville de Stormreach, on ne s'en éloigne jamais beaucoup. Heureusement le monde s'étend au fur et à mesure des modules gratuits.
    - Artisanat : inexistant actuellement (à part auprès de certains pnj qui réparent ou forgent certains éléments, par exemple en obtenant suffisamment d'écailles de dragons, une armure d'écaille peut être forgée auprès du forgeron approprié). Cependant, les prémices du craft sont censé arrivé au module 6. 0 (courant janvier 2008). La note risque donc de changer.
    - Commerce : pas de boutiques personnalisables mais un autel des ventes pour les enchères et des marchands communs (un objet vendu au marchand d'arme par un joueur sera disponible à l'achat pour les autres joueurs). De même, un échange directement entre joueurs est possible.
    - Politique : existante, mais sans demander de choix : des factions existent, proposant des avantages au fur et à mesure de l'avancée au sein de chaque. Cette avancée se fait au fur et à mesure de la réalisation des quêtes (points de prestige) , mais elles ne s'opposent pas entre elles.
    - Animations : Auparavant organisées par Alchemic Dreams, une animation avait lieu tout les 15 jours à peu près. Il est arrivé d'avoir quelques petits problèmes au cours de certaines animations, mais rien de rédhibitoire. En revanche, un problème récurrent : il était impossible de lancer des sorts d'attaque dans les zones publiques (au sein desquelles avaient lieu les animations, frustrant certaines classes). A cela s'ajoute des Event en jeu (actuellement : un nain au ventre rebondit à barbe blanche et tenue rouge distribue des cadeaux pour la fin de l'année 2007, début 2008). Cependant, AD vient d'être remercié par Codemasters qui souhaite s'occuper eux-mêmes de leur clientèle et des animations pour l'ensemble de leurs jeux. Il convient donc d'attendre pour voir ce que deviendra le principe des animations dans les mois à venir.
    - Histoire : tirée de la version papier, extrêmement travaillée.
    - Communication : plusieurs canaux existent, cependant, il existe un manque de personnalisation dans le choix des canaux de guilde (1 canal officier séparé du canal guilde, 1 seul rang d'officier). Ennuyeux parfois même. En revanche DDO a été le premier jeu a avoir un chat vocal directement intégré au jeu, permettant une bien meilleure communication en jeu avec son groupe.
    - Gamemastering : impossible de personnaliser le jeu
    - Personnalisation : Comme dit plus haut dans les points positifs, la personnalisation possible est maximale.
    - Liberté : idem, déjà dit plus haut, grande liberté d'action possible : ouvrir des portes, casser des tonneaux... Il est même possible d'enflammer un morceau de bois en lançant une boule de feu ou d'éteindre un feu de camp avec un sort de froid, il est possible de buffer un pnj pour le protéger...
    - Crédibilité : Pas d'incohérences remarquées, très crédible.
    - Dynamisme : Pas d'interactions globales hélas pour le moment entre les actions du joueur et le monde
    - Visuel : Très beau, notamment grâce au principe des instances qui permet d'éviter la multitude de joueurs à afficher simultanément, permettant de pousser les graphismes plus loin sans craindre de lag.
    - Son : Très bon : musique d'ambiance à laquelle s'ajoute la voix du narrateur de temps en temps ainsi que certains sont personnalisés en fonction de la compétence auditive du personnage joué.
    - Technique : Bon
    - Accessibilité : Idem, cependant, connaître les règles papiers est un plus non négligeable. Cependant il est très possible de demander à quelqu'un en jeu si l'on est un peu perdu, les joueurs sont en général ravi d'aider (en tout cas la communauté francophone)
    - Traduction : client localisé en français, les dialogues sont en français, les boss et les noms de certaines quêtes sont en anglais pour aider à la compréhension multi-langue. Les serveurs sont européens et non francophone spécifiquement.
    - Support : correct jusqu'à maintenant (malgré quelques couacs parfois tout de même). Il convient cependant d'attendre de voir les effets de la nouvelle gestion de Codemasters à la place d'Alchemic Dreams

    Pour ma part un très bon jeu, le meilleur du marché pour moi en tant que rôliste adepte de D&D qui recherchait un jeu PvE poussé et original mais néanmoins adapté aux temps de jeu variables.
    Publié le 05/01/2008 15:06, modifié le 05/01/2008 15:25
    4 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 24/01/2024
    3 personnes sur 3 ont trouvé cette critique utile.
    Tout est dans le titre... Joueuse de la première heure, j'ai fait bien des vies sur ce jeu, de la Franche-comté à la Bretagne, en passant par la Lorraine, l'Armagnac, la Provenc...Combien d'heures j'ai laissé dans ce jeu entre les RP, les rôles dans la maréchaussée, comme maire, tribun, curé mais aussi comme brigande sur les routes dans la joie et la bonne humeur. Mais que c'est loin tout ça... 

    Eh oui car aujourd'hui, outre des villages vides à perte de vue, dont trois quarts des habitants sont des tamagos (à savoir peu actifs) ou dans lesquels ce sont toujours les mêmes joueurs dans les conseils que l'on voit, bien souvent assoiffés de pouvoir ou qui font la course aux titres de noblesse, en allant parfois jusqu'au harcèlement, aux insultes, à jouer RP des propos appris hors du jeu pour dégager des pantins (ou des joueurs) qui ne leur plaisent pas et qui pourtant souhaitent oeuvrer (j'ai encore vu le cas tout récemment sur le plateau de jeu en Alençon où une joueuse a vu sa poupée mise en HT avec interdiction d'élections sur des propos apprit sur skype ! ) avant d'être dégagée du conseil comme une ...alors qu'elle s'investissait sans rien demander à personne. Par contre, on reprend le copain qui a bafoué des lois, qui ambitionne d'être duc et que, lui, on met pas en procès évidemment... Ah bah oui, le copinage est légion, soyez dans le bon clan sinon, ne rêvez pas, on ne veut pas de vous... Il y a le cas à Brest aussi... Si, si... Quatre d'un seul clan qui contrôlent tout (du CM, au port et cherchant à prendre l'église à chaque élection, par contre refusant de garder la ville quand il faut aider sur ce point) pour au final, laisser la ville morte... Et il n'y a pas que ces deux exemples, c'est partout la même chose.

    Outre des joueurs assoiffés de pouvoirs, de vulgarité, qui veulent tout contrôler et d'anti-jeu, ça a déjà été bien évoqué : l'absence totale des admins qui à part des jeux payants sans intérêt, ne publient plus rien, ne se soucient pas des joueurs, des tickets non traités, ou quand ils le sont par miracle, il faut parfois jusqu'à deux mois pour une réponse. L'application, on n'en parle même pas, plus mise à jour depuis janvier 2022, bourrée de bugs, on attend toujours les aventures qui étaient censées attirer de nouveaux joueurs... 

    Bref, un jeu que je réfléchis sérieusement à arrêter au vu des déceptions sur déception...Fuyez le...
    3 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 08/04/2021
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Par Artebal
    J'ai joué à LoL depuis plus de 7 ans.
    C'est un MOBA très intéressant, assez addictif et totalement free2play avec possibilité d'acheter du contenu décoratif supplémentaire.

    Le principe du jeu est facile à prendre en main, c'est un 5v5, chaque joueur choisit un champion et doit combattre des monstres et champions ennemis dans le but de détruire la base de l'adversaire. Néanmoins le jeu comporte un énorme aspect stratégique via une quantité de champions, d'objets, de runes et de possibilités pour adapter son gameplay en fonction de la partie et maximiser ses chances de gagner la partie.

    Malgré cela, depuis toujours le jeu possède un problème majeur et très connu de tous : la communauté est à la fois toxique et négative, et pour cause un nombre incalculable d'attitude minable sont tolérés et les sanctions se font très rares.
    De plus, League of Legends possède un autre problème présent depuis le début mais montant en puissance : les bugs, problèmes de clients, support à la fois incompétent pour résoudre les problèmes du client, totalement dans le déni et ne voulant pas faire d'effort quand il s'agit de comprendre les problèmes des joueurs et refusant catégoriquement de retirer des sanctions qui n'ont aucune raison d'être.

    Pour résumer : 

    - Jeu MOBA très intéressant et addictif 
    - Communauté très mauvaise
    - Beaucoup de bugs
    - Support très mauvais
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 05/02/2021
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Les jeux de « puzzle-énigme » sont l'un de passe-temps favoris de votre humble serviteur. Et c'est avant tout par sa proposition narrative ambitieuse et sa direction artistique (aussi luxuriante que fortement connotée en symboles) que le titre du jeune studio Out of the Blue parvint à attirer mon attention. A l'heure où les territoires terrestres encore inexplorés se réduisent comme peau de chagrin, Call of the Sea propose en effet de raviver ce souvenir collectif d'un temps perdu : celui des grandes expéditions du 19ème siècle, empreintes de danger, d'héroïsme et de mysticisme. Comment, dès lors, résister à l'appel de pareil voyage ?

    Manette en main, ledit voyage commence par nous plonger dans la peau d'une dénommée Nora, jeune professeure partie dans le Pacifique à la recherche de son époux disparu lors d'une expédition. Aussi vite que les plages ensoleillées s'estompent au profit d'un univers plus sombre, les raisons de cette expédition se précisent : découvrir la mystérieuse maladie dont souffre sa femme. Plus étrange encore, notre intrigante protagoniste se retrouve assaillie de cauchemars lovecraftiens mettant en scène les vestiges d'une civilisation perdue, faits de monstre et de temples à la gloire de dieux inconnus, et d'une substance noire à l'aspect dérangeant. Autant de thèmes qui jettent l'ancre dans notre imaginaire et s'attachent à retenir notre attention avec tout le génie dont les scénaristes disposent. Sans jamais, toutefois, basculer dans le « survival-horror » ou le macabre.

    Plus prosaïquement, ces grands mystères se matérialisent sur six chapitres. Chacun d'eux comprenant son lot de petits puzzles, eux-mêmes imbriqués dans une plus grande énigme, dont la résolution trouvera une résonnance toute particulière avec la quête de Nora. En faisant la part belle à l'exploration, le jeu propose autant d'apprécier une relation amoureuse que l'on découvre au rythme de nos pérégrinations que de collectionner d'importants indices servant à la résolution des puzzles. Et à l'inverse d'un nombre -trop - important de jeux, l'exploration se révèle véritable agréablement : si les objets ne sont pas cachés avec une malice démoniaque, ils servent en outre bien moins à prolonger la durée de vie du titre qu'à enrichir l'histoire et à transformer nos présentiments en certitudes.

    Bien que la direction artistique aux influences « steampunk » se révèle soignée, on peut néanmoins regretter que les plans fixes ne parviennent jamais entièrement à capturer toute la beauté des paysages. Même en tournant la tête plus que de raison, il faudra parfois se contenter d'une beauté suggérée, cachée derrière un FOV trop proche à mon goût. Si l'on excepte ce dernier point, Call of the Sea réussit son mélange des genres et son enchevêtrement intelligent sur plusieurs niveaux, entre son scénario riche en mystères et ses énigmes liées les unes aux autres, pour finalement nous mener jusqu'à un choix cornélien où la logique laisse place aux émotions. Un comble pour un jeu d'énigmes, non ?
    Publié le 05/02/2021 00:25, modifié le 05/02/2021 00:29
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 14/05/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Dès les premiers instants, l'humour très singulier du jeu vient chatouiller nos zygomatiques. Les textes, les vidéos et le bestiaire participent à ce méli-mélo absurde, auquel un doublage entièrement québécois donne du relief. Si ce n'est pas le genre de réveil auquel l'on s'attendrait en émergeant d'un crash sur une planète inconnue, il permet de prendre bon train la journée qui commence.

    Dès lors -- si l'on apprécie l'humour --, on entame l'aventure gaiement et avec hâte d'en découvrir plus. La technique est au rendez-vous, et témoigne de l'expérience de ces vétérans du jeu vidéo à l'initiative de la création de ce jeune studio. L'Unreal Engine 4 est maîtrisé : c'est beau, c'est coloré, c'est fluide. Et c'est surtout sans (presque) aucun bug. Ainsi, la découverte de l'univers laisse place à une véritable envie d'en comprendre l'histoire, et la soif d'améliorations de notre personnage qui commence à s'emparer de nous n'aura d'égal que l'exploration nécessaire à sa réalisation. En effet, les ressources disséminées dans le monde récompenseront vos expéditions autant que votre audace, et permettront d'obtenir de nouvelles améliorations. Le temps d'une incartade, l'on s'y abandonne tout entier, oubliant presque notre récent crash et la raison de notre présence en ces lieux.

    Mais celle-ci sera rappelée par un schéma qui se dessine malgré tout assez vite. Si tout ce qui est visible à l'écran est atteignable, il faudra néanmoins attendre d'obtenir la bonne amélioration pour y accéder, et ainsi repasser maintes fois sur nos pas. Affronter plus que de raison des monstres peu demandeurs de compétences vidéo-ludiques pour être vaincus, dont même les trois bosses du jeu ressemblent plus à de rigolos « sacs-à-pv » qu'à de véritables ennemis surpuissants, et utiliser très souvent les mêmes techniques. Aussi, malgré la vaste étendue qui s'offre à nous, l'expérience se rétrécit et ressemble peu à peu à un large couloir. Heureusement, nous sommes désormais assez évolués pour aller terminer l'histoire, qui peut se clore de deux manières suivant votre courage, et ainsi terminer l'aventure.

    Au final, Journey To The Savage Planet pourrait se définir comme l'oeuvre d'une rencontre ; comme le fruit interdit de la fécondation des studios québécois de Typhoon Studios par un trip sous LSD. Ce genre de jeu qui pourra vous faire passer par de nombreux états, jusqu'à terminer par l'indigestion si consommé sans modération.
    Publié le 13/05/2020 22:09, modifié le 14/05/2020 12:53
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 25/04/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    RiME plonge le joueur dans un univers enchanteur à la direction artistique particulièrement chaude et colorée. L'aventure débute sur une plage ensoleillée, sans indication aucune, et avec comme seule compagnie le bruit des vagues. En effet, le jeu cherche à faire la part belle à l'exploration et, à l'exception de quelques effets de style visant à guider le joueur vers la résolution de la quête principale, il entend laisser celui-ci complètement libre. Le gameplay est propre et fluide, notamment les phases d'escalades qui se révèlent être très plaisantes, mais ne présentent que très peu de possibilités. C'est bien par l'exploration et la résolution des énigmes qui parsèment l'histoire que le joueur trouvera plaisir à jouer.  

    Mais, au-delà d'un jeu, Tequila Works nous propose une oeuvre poétique sur un sujet ne prêtant pourtant pas à l'amusement : la perte d'un proche et le deuil qui en découle. Chaque niveau représente une étape du deuil, et donne l'occasion aux développeurs de les mettre en scène par le biais de la poésie et d'images fantasmagoriques. Et si au départ cet aspect nous échappe totalement, il prendra vite tout son sens et se révèle plutôt bien traité. En cela, RiME est un jeu profondément triste et mélancolique où le combat intérieur du protagoniste ne transperça pas les coeurs d'aciers, mais n'était pas loin de me faire verser une petite larme. 

    Malgré tous ces bons points, RiME n'est pas exempt de défaut. La répétitivité de certaines actions, le relatif vide du monde dans lequel nous évoluons, et surtout la très courte durée de vie viennent gâcher un jeu qui avait tout pour être vraiment très bon. D'aucuns diront que le jeu n'est qu'une coquille vide, et à ceux-là je réponds par la présente critique.
    Publié le 25/04/2020 05:23, modifié le 25/04/2020 05:28
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 18/10/2018
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 6 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Par conrad-c
    S'il existe de nos jours des centaines de jeux de qualité et exploitant les ordinateurs moyen de gamme et ceux de haut de gamme, seul Kingdom Come offre un réalisme aussi poussé. Lorsque la nuit tombe, toutes les phases d'éclairage sont respectées, jusqu'à la nuit la plus sombre en cas de temps mauvais. Le matin, également, vous avez des levers de soleil à couper le souffle. Ce réalisme est aussi présent dans les éclairages intérieurs, les flammes, les fumées ou les flambeaux qui altèrent la zone autour de la flamme. Le réalisme est également respecté avec une gestion des combats très poussée qui réclame un apprentissage constant et progressif pour devenir un combattant expert. Chaque arme a également sa phase d'apprentissage, même monter à cheval requiert des compétences.

    Si la première version 1.2 fut truffée de bugs, elle restait très jouable et l'on présageait facilement une réussite. Avec la dernière mise à jour en 1.7, qui ajoute la possibilité de se confronter dans un tournois à des soldats en armure, le jeu est devenu encore plus fluide et plus beau. Dans le même moment, Warhorse sortait son deuxième DLC des aventures amoureuses du courtois Seigneur Hans Capon, après nous avoir offert un DLC sur la reconstruction complète d'un village par le héros du jeu.

    Au niveau du scénario, il n'y a pas grand-chose à dire, c'est extrêmement touffu avec des missions principales comme s'il en pleuvait, tout comme la profusion de missions secondaires ou même d'activités fort nombreuses. Il est d'ailleurs impossible de réaliser toutes les missions du jeu en une partie. Pour ma part j'ai déjà fait six parties complètes et je découvre encore des missions à faire (les donneurs de quête sont très nombreux) !
    L'originalité de ce jeu tient dans le réalisme des extérieurs et intérieurs, mais surtout dans l'aspect culturel, avec une immersion dans le moyen-âge en Bohème incomparable. Respect de l'histoire, didacticiels très bien documentés. Le crochetage des coffres, même si cela s'avère ardu au départ, est une trouvaille inédite à ce jour. Il est vrai que pour crocheter des coffres très difficiles il faudra avoir un niveau bestial, mais n'est-ce pas tout l'intérêt d'un jeu que d'offrir une durée de vie aussi énorme. Avec près de 600 heures, j'entame de nouvelles parties avec le même esprit de découverte qu'à la première heure, tant le système est ouvert et complexe. Jeu qui pourra se jouer en mode hardcore avec un minimum de deux handicaps, mais pour pimenter l'affaire vous pouvez choisir de les prendre tous. Pour une découverte, je conseille quand même de ne jouer qu'en mode normal, l'apprentissage de la philosophie du jeu est suffisamment déroutant comme cela pour qui vient des jeux linéaires à la sauce heroic fantasy où les flèches atteignent leurs cibles l'arc à peine saisi dans les mains et où les combats se résument à des roulades et des coups automatisés.
    Dans ce jeu la multiplicité des situations est respectée, une aventure peut se solder différemment, les PNJ ont des vies crédibles selon leurs modes de vie ou leur expérience de vie. Une bonne stratégie de jeu est réclamée au joueur et l'erreur se paie cash. Il existe tout de même une potion qui permet de réparer ces erreurs, mais le prix à payer est élevé.
    Publié le 17/10/2018 21:33, modifié le 18/10/2018 15:19
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 11/10/2018
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 6 ans.
    4 personnes sur 4 ont trouvé cette critique utile.
    Par etrebil
    Bonjour,

    Certes, c'est un bon jeu, mais en baisse. World of Tanks ne prend quasiment jamais en compte les demandes des joueurs. Bien que gratuit, ça devient de plus en plus payant. On vous fait monter des lignées comme pour les arti, puis après un an de travail, on casse vos chars... Les artilleries lancent des obus qui endorment les tanks ennemis et les marques fluo pendant 15 secondes, et vous faite quasiment pas de dégâts... Oui, oui, vous avez bien lu... Rien qui ressemble à la réalité du jeu artillerie...  On vous met des artilleries sur des cartes où elles ne peuvent quasiment rien faire, Paris ou autre map, ils changent même les maps où ils rajoutent par exemple des dirigeables...
    C'est un jeu qui a perdu beaucoup d anciens joueurs, qui sont fatigués de voir que l'équipe de World of Tanks ne les écoute pas, et a massacré leur char...

    Sur le forum, vos questions ont 95 %  de réponses de trolls, qui vous traitent de trolls, mais jamais de réponse de l'équipe de WoT... Bref, Wargaming a écrit je sais plus où qu'ils ont un potentiel pour encore bien 20 ans... pour ce qui est de World of Tanks, je doute que ça dure si longtemps, sauf s'ils changent ce qu'il faut.
    4 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 01/08/2018
    Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 6 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Par un compte supprimé
    Bonjour,  

    J'ai joué à Rend pendant l'alpha fermée et bien que mon avis est totalement subjectif, je vais essayer de détailler pourquoi je trouve Rend très moyen.

    Un mail arrive, cool c'est ma clé d'alpha fermée, je télécharge le jeu pour l'installer et là bonne surprise, ils utilisent un bon outils de compression va vous faire télécharger environ 6go pour un jeu qui pèse dans les 24go une fois installé. 

    Je lance le jeu et premier constat, les menus sont sympas et on arrive à naviguer sans difficultés, je clique pour rejoindre un serveur EU et pendant les premiers jours, ils affichaient tous 300 de ping et effectivement, une fois un jeu ça se sentait dès les premières secondes dans les interactions avec le monde mais on va y revenir plus tard. Je créé mon perso et il y a déjà des options de customisations plutôt chouettes, même si celles que je trouve intéressantes sont encore bloquées (je ne sais pas si c'est encore le cas maintenant ? ) . 

    Une fois en jeu… Je vois des jolis décors (même si pour les 3 factions c'est exactement la même carte clonée, il faut passer par des portails pour aller s'attaquer) , des graphismes aux jolies couleurs mais ça lag. Plus haut, je parlais d'un ping très élevé et effectivement, le premier loup que je croise au loin se TP littéralement devant moi et impossible de fuir, je me retrouve bloqué dans le loup... Je me dis que ce n'est qu'une alpha fermée (on est à moins de dix jours de la sortie sur Steam) et j'essaye de faire abstraction de ces problèmes de serveurs, je vais à la rencontre d'un gars de ma faction et il me tape, je vois qu'il me fait des dégâts (c'est un jeu coopératif) et il arrive à me tuer… J'essaye de lui demander des explications mais il s'en fout et m'ignore totalement, je me dis que ce joueur est un cas isolé et que ça devrait aller mais non… Les joueurs de notre faction se tuent entre eux, vont looter les corps de nos membres pendant qu'ils sont déconnectés ou morts et tout le monde va se servir dans les coffres en commun, alors que nous devons commencer à nous établir pour contrer les autres factions, mais non… Chacun va jouer dans son coin, je me déco et vais essayer d'autres serveurs officiels, sur plusieurs serveurs que j'ai fait, il y en a un seul où les gars essayaient de jouer propre mais il y avait quand même des joueurs qui venaient casser les pieds. 

    Mon avis sur Rend ? Une mauvaise compréhension des joueurs et une mauvaise communication des développeurs, le jeu a clairement un énorme potentiel pour ce qu'il veut vendre, mais dans les faits, ce n'est pour le moment pas possible de vraiment jouer le jeu sur les serveurs officiels, entre les problèmes de serveurs, les animations des animaux sauvages et les joueurs qui jouent solo… J'allais oublier la survie et pendant que j'avais accès au jeu, il y avait clairement un problème d'équilibrage concernant la gestion de la faim et la soif, au point de se laisser mourir à coté du point de spawn et espérer pouvoir récupérer ses affaires avant qu'un gars de notre faction loot notre corps (bonne ambiance…) . J'espère vraiment qu'ils amélioreront tous ces défauts et me concernant, je n'ai pas acheté le jeu (qui est quand même à 27.99€) après l'expérience que j'ai eu pendant l'alpha fermée.
    Publié le 01/08/2018 13:18, modifié le 01/08/2018 14:11
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 30/04/2018
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 7 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Étant un vieux de la vieille, je connais et pratique l'univers Ultima depuis... euh... vraiment longtemps (le IV ? ) .
    D'où un certain frétillement à l'idée de jouer un Ultima "moderne". Quelle déception : on a l'impression de se retrouver dans un MMORPG de seconde zone d'il y a une dizaine d'années.

    Toute la trame des Vertus (le core-business des Ultima) est noyée dans l'arrière-plan, derrière du médiéval fantastique "passe-partout".
    Le passage par la carte du monde pour se déplacer de zone en zone est rétrograde et poussif.
    L'interface est lourde et envahissante.
    Les graphismes sont très chargés mais totalement "featureless" : c'est plat, fade et sans intérêt. Pas de "patte graphique"...
    Le jeu est exigeant en ressources (la RAM apparemment) : sur ma machine récente (Core i5, 8 Go DDR4, GTX 1060, SSD) , c'est une catastrophe en ville.
    Et quand je quitte le jeu, il faut plusieurs minutes avant que je ne récupère la main (nettoyage du swap ? ) .
    La traduction française est incomplète (mais ce n'est pas grave pour moi) .

    Bref, je n'ai rien aimé.
    Je vais laisser passer un peu de temps puis je le retesterai, pour voir s'il a évolué, mais je n'y crois guère.
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 10/12/2017
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 7 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Par Évangile
    J'ai longtemps joué à Habbo Hotel, on peut dire que j'ai grandi avec. J'ai connu l'époque "faste" de ce jeu avec un nombre important d'animations, gérées par des staffs proches des joueurs, à l'écoute. J'ai ensuite connu la longue période de décrépitude de l'hôtel... les scandales liés à l'achat dans le dos des parents de la part des joueurs les plus jeunes (problème commun à tous les Free to Play, étant leur fond de commerce) , et surtout, le retentissant scandale de pédophilie et de Cybersexe dévoilé par Channel 4 et depuis longtemps décrié par de nombreux utilisateurs à cette époque. Habbo n'avait alors qu'un système de modération très laxiste, pour ne pas dire inexistant. 

    Suite à ces scandales, en 2012, la société mère de Habbo Hotel, Sulake, a pris des mesures drastiques pour mettre en place un réel système de modération. Bien entendu, pour ce qui est des achats, ils n'ont rien fait, puisqu'il s'agit de leur fond de commerce. Ils se sont contentés d'ajouter à leurs conditions d'utilisation que les parents sont responsables des actions de leurs enfants détenteurs d'un compte sur Habbo Hotel. C'est à cette époque que j'ai arrêté de jouer pour la première fois, du fait de la baisse de fréquentation et des changements bâclés du gameplay (suppression du forum, des lieux publics emblématiques, du snowstorm, fermeture la nuit, etc.) , en vue de la création d'une vraie modération.

    J'ai fini par revenir sur Habbo quelques années plus tard, un peu par hasard, je me demandais ce que ça devenait... Eh bien on peut dire que ce n'est pas joli-joli. Ils ont récemment rouvert Habbo la nuit. C'est bien, mais maintenant que le mal est fait c'est un peu tardif. Évidemment, les crédits et mobis sont toujours aussi chers, de ce côté là pas de surprise. Mais ce qui me choque vraiment, c'est la modération. Sulake semble considérer que ses utilisateurs, certes soumis aux conditions d'utilisation mais malgré tout des clients, doivent être traités comme du bétail. Il m'est arrivé plusieurs fois d'être ban ou mute car j'avais prononcé des mots tels que "zinzolin", "cubiste" ou "crédibilité" (ce dont Habbo manque terriblement) . En effet, le système de modération efficace tant attendu se basant en effet sur des "mots-clé", par exemple, le mot bite est automatiquement censuré. 

    Mais ils ont aussi implanté un système plus "violent", qui distribue automatiquement des sanctions lorsque l'utilisateur dit certaines choses. Le problème étant bien entendu que ce système plus violent est très mal conçu. De plus, la censure à proprement parler des mots jugés non appropriés est de pire en pire, il n'est par exemple pas possible de prononcer le mot "campagne" car il contient le mot "cam". On frôle le négationnisme avec la censure de mots tels que "Hitler" ou "esclavage". Que dire ensuite de la censure du mot "homo" qui, avant d'être un mot utilisé par les Cybers et les demandeurs de snaps, définit [l'orientation sexuelle] d'une personne [...], surtout quand d'autre part ils ne censurent pas le mot "hétéro". Vient ensuite le mot "syphilis", dont la raison de sa censure demeure obscure à mes yeux, a-t-on déjà vu un noob dire "la syphilis ça m'excite" ou "[...]"... Il me semble pourtant que donner la possibilité aux plus jeunes de discuter, de débattre et de s'informer sur les MST est un point majeur.

    On peut aussi noter le fait que des mots tels que "négro" sont censurés quand à côté de ça on peut dire sans problème le mot "babtou", traiter les gens de sale blanc ou de sale pédé sans trop de problèmes. Et ainsi, le plus gros mal présent sur Habbo pointe le bout de son nez... Sulake replonge dans ses vieux travers. Autrefois, ils cautionnaient par leur inaction les pédophiles, aujourd'hui ils cautionnent les pseudo-islamistes qui envahissent de plus en plus l'hôtel, [...] Je me rend compte que je me retrouve à être ban 18 heures, une semaine, sans sommation d'un site où j'ai dépensé de l'argent et donc où je devrais être traité avec l'égard qu'est en droit d'attendre tout client pour des motifs idiots, quand d'autres passent leur journée à insulter et menacer sans être inquiété. 

    En somme, Habbo Hotel est devenu un état policier qui ferme les yeux sur certaines choses et en sanctionne d'autres injustement. Un endroit où il est bien entendu toujours possible de pratiquer le Cybersexe, et même de se faire harponner sur d'autres supports, comme si la censure du mot "snap" allait suffire... Non content d'être un paradis pour pédophile, ce site est aussi devenu un paradis pour harceleurs islamistes. C'est ce qui arrive quand on confie la modération à de simples joueurs que l'on promeut au rang "d'ambassadeurs", les laissant libres de ban/mute ceux qu'ils veulent, et de faire du favoritisme envers certaines personnes ou populations. Quant au service client, il demeure basé en Espagne et n'est donc d'aucune aide.

    Venons en aux mobis et au marché... Comment dire que je trouve honteux d'en arriver à vendre les pièces servant à troquer avec ses crédits pour 1 crédit de plus que leur valeur faciale. Je trouve aussi choquant de prélever 1 crédit de commission lors de chaque vente au marché et 1 crédit de plus à chaque fois que le montant de la vente dépasse une centaine. Ils pensent donc qu'ils ne nous pompent pas assez de tunes ? Ils pensent peut-être que c'est à leurs utilisateurs de payer leurs déboires financiers liés à leur gestion merdique et à leur laxisme ? Que dire aussi des mobis "rares" et "ultras" vendus à prix d'or que Sulake nous sort et qui sont au mieux un recyclage d'anciens rares qui ont eu du succès, et dans le pire des cas des mobis bâclés et sur-côtés...

    Je ne recommande donc pas du tout Habbo que ce soit aux nouveaux comme aux anciens joueurs, il y a malgré tout du bon, mais il ne vient pas de Sulake, mais des joueurs eux-mêmes qui pour certains savent être agréable, dialoguer, échanger sans insultes, aider ceux qui en ont besoin. Ce sont les joueurs eux-mêmes qui doivent créer des animations, des jeux, des appartements sympas, puisque Sulake de son côté persiste dans son immobilisme et sa volonté de profit. Oui, mesdames, messieurs, là est le vrai problème. Le fait que Sulake ne cherche que du profit sans se soucier un instant du confort d'utilisation de son site. Ils rognent sur tout pour satisfaire les attentes financières du groupe obscur qui les possède à 100 % "Elisa". A fuir ou à abandonner, et très vite. Ça leur fera les pieds.
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 10/02/2017
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 8 ans.
    5 personnes sur 5 ont trouvé cette critique utile.
    Par MurGa
    Jeu sans évolution réelle, où l'on pousse les gens à acheter des tokens. De plus, les admin font constamment de l'ingérence dans le jeu, pire que cela, ils jouent au jeu avec leur statut d'admin.
    Jeu un peu triste qui a complètement oublié le RP, au profit d'une évolution vers la 3D qui n'apporte absolument rien.

    Le multi-compte est autorisé mais uniquement si vos personnages ne sont pas en contact.
    On ne peut pas spéculer, ni changer la géographie de la carte sous peine de bannissement.
    Obligation d'avoir un numéro de téléphone et de le communiquer ainsi que d'autres informations personnelles.
    Utilisation de cookies et de programmes espion sur votre ordinateur.
    Certains joueurs qui ont des affinités avec les administrateurs sont constamment privilégiés lors de désaccords sur le jeu.
    Beaucoup de bugs non corrigés vous font perdre des objets, de l'or et des achats de tokens.
    Il n'y a pas de communication possible avec le staff des admin, la réponse la plus fréquente est "c'est comme cela et pas autrement".
    Il est possible d'utiliser des programmes tiers pour évoluer dans le jeu et les admin ne font absolument rien contre cela.

    Jeu à jouer si vous aimez perdre du temps et éventuellement de l'argent.
    Triste monde.
    Publié le 10/02/2017 15:53, modifié le 10/02/2017 15:54
    5 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 31/01/2017
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 8 ans.
    3 personnes sur 3 ont trouvé cette critique utile.
    Par Popkord
    Okord est un jeu formidable. Les débuts sont difficiles mais les anciens joueurs vous tendent la main dès votre arrivée et malgré l'immense historique du jeu, ils vous en résument les grandes lignes. Ils vous aident aussi à progresser et vous conseillent.
    L'équipe de développeur est à l'écoute de sa communauté et des mises à jours sont régulièrement faites en tenant compte des critiques des joueurs. Des évènements sont aussi créés (un tous les six mois environ) et ils mettent les joueurs en relation et les poussent à coopérer ou à se diviser.

    Montez des armées immenses pour envahir vos ennemis ou au contraire, construisez de grandes forteresses afin de vous protéger. Dans Okord, beaucoup de choses sont possibles. Vous pouvez aussi vous lancer dans un récit, la communauté n'hésitera pas à vous partager son avis et certains voudront même, à l'avenir, en construire d'autres avec vous.
    Mais ils ne faut pas oublier que c'est avant tout un jeu de stratégie où règne l'équilibre et la polyvalence mais aussi les déplacements et surtout, la guerre !
    3 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 21/11/2016
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 8 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Par Wakomo
    Avec la nouvelle extension, Rift n'est plus un free to play. Pour atteindre le niveau maximal, il faut désormais payer. Et cette extension est loin d'être une bonne nouvelle.

    Quelques nouveaux mobs, mais beaucoup ont été recyclés (d'ailleurs sur Rift, il y a vraiment beaucoup de mobs qui sont réutilisés un bon nombre de fois, boss compris) .

    Niveau JcJ, rien de nouveau. Pas même un nouveau champ de bataille, le néant total. Peut-être que ça viendra plus tard (on peut toujours rêver) , mais pour l'instant, rien.

    Au niveau des quêtes, il n'y en a pas suffisamment pour pouvoir monter ses niveaux. Après avoir fini toutes les quêtes histoire, les quêtes annexes, les quêtes "carnage" (tue 10 fois ce mob) , et les quêtes quotidiennes répétables, en plus d'avoir fait un grand nombre d'aventures instantanées, quelques parties de JcJ, quelques évènements mondiaux sur les trois premières cartes, je suis arrivé à environ 10 % d'xp sur le niveau 68, la prochaine quête se débloquant au niveau 69. Et le gain d'xp étant particulièrement fastidieux, il va maintenant me falloir farmer comme un fou pendant des jours avant de pouvoir atteindre le prochain niveau. Même pas assez de contenu pour assurer une progression de niveaux normale (à moins bien sûr de dépenser plein d'argent pour payer un abonnement et acheter des potions de boost d'xp) .

    Il y a aussi beaucoup de bugs et autres petits problèmes (comme par exemple dans la nouvelle ville centrale, un escalier ou, quand tu veux monter à cheval, ou au moins avec la monture nommée Opie, tu restes bloqué à la première marche, il faut sauter sinon tu ne passes pas... Et ce type de bugs de décor qui entrave les déplacements n'est pas vraiment nouveau et je suis prêt à parier qu'il ne sera jamais corrigé) . Il y en avait déjà pas mal avant cette extension qui n'ont jamais été corrigés et ne le seront probablement jamais non plus (genre le cheval qui saute tout seul quand on passe sur un tapis, ou quand on arrive sur certains téleporteurs à cheval, une marche devant te fait sauter et arriver trop loin, il faut revenir en arrière avec précaution, ou le pont en glace avec des arêtes pointues que quand ton cheval passe dessus, il saute et tombe 30 mètres plus bas, le genre de choses qui, à force, deviennent franchement pénibles) .

    Les nouvelles aventures instantanées. Je m'attendais à une nouvelle zone comme ça avait été le cas pour les 2 autres qui existent, mais non. Ce sont juste des failles comme il y en a partout qui s'enchainent sur différents "plans" (de l'eau, du feu...) avec un boss "sac d'hp" de temps en temps. Certes, le jeu s'appelle Rift, mais ils auraient quand même pu faire un effort.

    Et pour conclure, deux nouveaux donjons, et un nouveau raid, sachant qu'avec le gain de niveau, les autres existants vont devenir sans intérêt, aucun doute que ça va très vite devenir lassant.

    Bref, un retour au payant, une volonté vraiment très forte d'inciter les joueurs à passer au cash shop juste pour évoluer normalement, un nouveau contenu qui a visiblement été fait dans un souci constant du moindre effort, je regrette amèrement d'avoir pré-commandé cette extension. Avec un peu de chance, ils vont essayer de se rattraper avec les prochaines mises à jour, mais pour l'instant, je déconseille au plus haut point de payer pour ça.
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 08/09/2016
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 8 ans.
    3 personnes sur 3 ont trouvé cette critique utile.
    Par Zyakan
    J'y joue depuis deux ans, et je ne l'ai pas encore retourné sous toutes les coutures. 

    Bon, c'est peut-être que j'ai passé un an à jouer au minimum syndical : mettre une liste de construction dans le chantier, me connecter parfois une fois par semaine pour affecter des serfs aux nouveaux niveaux construits, recruter une armée au fur et à mesure tout en économisant pour le prochain niveau de technologie. Parler un petit peu dans les chats avec les autres joueurs. Faire des petites interventions RP sur la tribune royale. Envoyer mon armée, renforcer celle de mon suzerain dans l'ost qu'il convoque en cas de guerre (ou pour taper un rare camp hostile de PNJ) . Lui fournir en même temps la nourriture pour alimenter cette armée, et permettre ses déplacements, bien entendu. Et puis faire confiance, et laisser le suzerain me faire gagner de l'honneur sans que j'aie à bouger le petit doigt !  

    Okord peut se jouer comme ça. C'est un peu triste, mais on n'a pas forcément toujours beaucoup de temps à y consacrer ! Et le fait que la partie micro-gestion soit réduite au strict minimum permet de laisser ses forces grandir gentiment alors qu'on a le dos tourné, et de ne pas prendre un retard irrattrapable parce qu'on a des occupations irl.

    Quand on joue de cette façon, il suffit d'avoir un suzerain actif, qui va bondir sur la première occasion de se faire de l'honneur en batailles (l'honneur qu'on gagne étant en proportion du coût des unités que notre armée détruit) , et on grimpe tranquillement au classement sans avoir besoin de toucher à l'interface de combat. 

    Okord, un jeu de feignant ?  
    Plutôt un jeu où il est possible d'être feignant, tant qu'on n'a pas de grandes ambitions.

    Effectivement, le jeu est adapté même au petit farmer du dimanche qui, en se contentant de fournir des effectifs au joueur dont il est vassal, va constituer un apport non négligeable à la force dudit joueur. Ainsi les joueurs plus puissants ont tout intérêt à prendre des jeunes joueurs sous leurs ailes et à leur faciliter le développement, pour leur propre intérêt. Et les joueurs plus faibles sont fiers de participer à l'ascension de leur suzerain. Pour être laissé à l'écart, il faut le vouloir. Et  les mécaniques prennent une profondeur carrément intense dés qu'on rentre dans le vif du sujet : les relations entre joueurs. Et pour commencer, la plus fondamentale de toutes : la guerre


    L'interface peut rebuter : des chiffres, des coordonnées sur la carte, avec des icones au minimalisme forcé, des nombres de troupes, des simulations de combat obligatoires si on ne veut pas se suicider bêtement, des rapports d'espionnage avec les heures d'arrivée des troupes ennemies qu'on veut intercepter en embuscade, pour ne pas avoir à affronter les fortifications trop imposantes du fief où elles arrivent...

    L'obligation quasi-vitale d'être connecté pour sécuriser les impacts et les retours de ses propres troupes, vérifier qu'on n'est pas soi-même embusqué, que la cible ne s'est pas envolée ou faite renforcer par ses alliés, ou qu'une attaque ne va pas venir nous détruire dans notre sommeil peut rebuter également. Elle peut même tout simplement empêcher les joueurs qui n'ont pas la possibilité de renoncer à la tranquillité de leurs nuits de mener eux-mêmes leurs batailles.
    D'où l'intérêt des osts ! Ou comment permettre tous les rythmes de jeu =)  

    Une fois qu'on s'est résigné à échelonner ses réveils sur ses déplacements de troupes, et qu'on a réussi, tel un Néo, à assimiler tous ces chiffres et ces coordonnées qui s'offrent à nous, on a accès à un jeu de stratégie carrément décent. Encore une fois, le jeu ne se situe pas au niveau de la micro-gestion. On ne gère pas la tactique de chaque bataille (pas encore du moins, un jour qui sait ? ) mais on s'arrange en amont pour avoir les bonnes troupes en nombre suffisant pour la gagner. On s'arrange pour frapper là où on ne nous attend pas, on envoie des leurres, de fausses troupes pour détourner l'attention, on se renseigne en espionnant pour vérifier si les adversaires ne font pas de même de leur côté, et on vise surtout ce qui constitue le point fort et le point faible de toute armée : son seigneur. Une unité unique propre à chaque joueur, qui confère un bonus à l'armée qui l'accompagne, mais qui peut être capturée par l'ennemi si ladite armée est défaite, et fait toucher un jackpot d'honneur à celui qui le capture.

    La force du jeu, c'est qu'il greffe ce système de combats sur un univers persistant, riche et en constante évolution. Un royaume qui fait vraiment la taille d'un royaume, avec de vrais seigneurs dessus, des joueurs comme vous, qui ont leurs alliances, leurs inimitiés, leur passé "réel" en jeu (Pas que du Rp ! Du Gp, éventuellement associé à du Rp) et tout ça donne une fucking simulation politique à la façon médiévale !

    Même un tout jeune baron peut y poser sa pierre. Chaque joueur participe à son échelle à l'histoire du royaume, qui s'écrit au fil des jours et des guerres. 

    Okord est un jeu qui se joue sur une longue période. Des mois, au minimum. Et qui peut se jouer sans fin, tant qu'on continue à y être attaché. Enfin si, on peut considérer que finir le jeu, c'est devenir roi. En quelque sorte. Un roi déchu peut toujours briguer de nouveau le trône. Un roi lassé de la couronne peut pousser un vassal en avant pour qu'il atteigne la marche suprême. On progresse à hauteur de son implication et de ses ambitions. Des joueurs inscrits depuis deux ans sont encore vicomtes. En revanche, ils possèdent des armées dignes des plus puissants ducs, qu'ils mettent au service de leur suzerain. Et à l'inverse, d'autres joueurs deviennent rois en moins d'un an. Bref.

    L'ancienneté fournit tout de même des avantages : une économie plus forte, donc la capacité de recruter plus vite une plus grande armée. Des technologies pour améliorer les chances de réussite d'espionnage, ou la vitesse des troupes par exemple, qui mettent du temps à être développées. Rattraper ces avantages prendra du temps à un nouveau joueur, et il est illusoire de débarquer en ce royaume en pensant pouvoir renverser les ordres établis d'un coup de cuillère à café. Là-dessus, la simulation politique est pour le moins pertinente. Mais l'histoire du jeu a aussi montré qu'aucune forteresse n'était imprenable, et nul seigneur à l'économie énorme n'est à l'abri de voir un jour sous ses fenêtres un ost rempli d'une myriade de barons et vicomtes. Quand je vous dis que c'est pertinent.

    Et vous savez quoi ? (oui, j'imagine que vous le savez, si vous avez ne serait-ce que parcouru les autres critiques)  
    Le jeu est en constante amélioration. Les créateurs du jeu sont des passionnés, et sont à la recherche du perfectionnement constant ! De nouvelles mécaniques de jeu sont ajoutées régulièrement, sur les suggestions des joueurs, et parfois suite à des débats acharnés et fouillés de la communauté (accessoirement super active, sympa, et au taquet pour aider les nouveaux) . Bon, ça se fait forcément par petites touches, mais les défauts que j'ai évoqués sont tous répertoriés dans des topics du forum, avec débat par-dessus. o/ 

    Bref. Je lui ai mis 9. S'il continue à évoluer comme il fait, un jour je serai forcé de mettre 10.
    Publié le 08/09/2016 00:49, modifié le 08/09/2016 14:32
    3 personnes ont trouvé cette critique utile.
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