Black Vultures: Prey of Greed, le shooter dopé à l'IA, s'annonce en test

En mars dernier, le groupe coréen WeMade et sa filiale ThisMeansWar Studio dévoilent officiellement Black Vultures: Prey of Greed. Le jeu était présenté comme un shooter immergeant les joueurs dans un monde contemporain en proie à une guerre perpétuelle opposant trois grandes factions. En jeu, trois équipes s’affrontent pour trouver une énigmatique cargaison, qu’il faudra s’approprier et surtout sécuriser pour espérer profiter des loots distribués en fin de partie – au gré du match, les joueurs pourront trouver des « loots boxes mystères » qui viendront gonfler la cagnotte de l’équipe victorieuse.

Si Black Vultures: Prey of Greed est encore loin d’être finalisé et optimisé, le jeu va néanmoins faire l’objet d’un premier playtest (en alpha) sur Steam, du 25 au 28 juillet prochains, avec des serveurs accessibles quotidiennement de 19h à 1h, heure locale outre-Atlantique. Dans un premier temps, le test ne sera accessible qu’aux joueurs nord et sud-américains mais les curieux pourront néanmoins commencer à se forger un premier avis sur le gameplay de Black Vultures: Prey of Greed puisque les testeurs ne seront soumis à aucune clause de confidentialité (NDA) et sont invités à partager leur ressenti.

Le développeur y voit l’occasion de recueillir l’avis des testeurs (et des curieux qui suivront le jeu de loin), afin d’affiner le gameplay. De nouvelles phases de tests sont prévues à l’avenir, et elles accueilleront des joueurs d’autres continents.

L’intégration de l’IA pour « enrichir le gameplay »

Au-delà du test, Black Vultures: Prey of Greed suscite aussi une certaine curiosité du fait des technologies embarquées dans le jeu. On connait le positionnement de WeMade, qui voit l’avenir du jeu vidéo dans des projets reposant sur la blockchain (pour monétiser le contenu de ses jeux) et intégrant l’IA pour enrichir le gameplay.

À ce stade, on ignore si Black Vultures: Prey of Greed a vocation à devenir un « jeu blockchain » (mais le système de loots s’y prêterait peut-être), mais le shooter doit servir de vitrine à l’usage « ludique » de l’IA : dans le jeu, les joueurs pourront activer le « Viper », un agent conversationnel audio qui fait office d’opérateur militaire pour le joueur. Concrètement, Viper pourra commenter l’action vocalement en temps réel, pour avertir le joueur des dangers qui l’entourent, comme l’approche d’un ennemi (un hélicoptère repéré sur un radar) ou des adversaires cachés à proximité. WeMade ne précise pas si le système Viper sera déjà opérationnel dans la première phase de test, mais le moment venu, l’intérêt ludique (ou non) de l’IA de Black Vultures fera sans doute l’objet d’une certaine attention.