La Lettre de JeuxOnLine - Mars 2014

Lancement de notre wiki EverQuest Next

Alors que l'alpha d'Everquest Next Landmark a ouvert ses portes aux heureux possesseurs des packs Pionnier et Explorateur, nous vous invitons à découvrir notre wiki Everquest Next, dévoilé en ce mois de février.

Initiée par la section JOL-EQN et déjà riche en informations, cette encyclopédie collaborative est ouverte à toutes vos contributions. N'hésitez pas à participer, votre aide sera appréciée par tous.

> Le wiki EverQuest Next
> Notre site EverQuest Next
> Nos forums EverQuest Next


Vous souhaitez créer une nouvelle section sur JeuxOnLine ?

Vous êtes fan d'un jeu massivement multijoueur et vous souhaitez lui consacrer un site ou un wiki sur JeuxOnLine ? N'hésitez pas à nous contacter pour nous présenter votre projet.

On le sait, les MMO sont nécessairement des projets d’envergure, parfois ambitieux et souvent complexes à concrétiser. Dans un lointain passé, on les considérait volontiers comme des « nids à bugs » ou propices aux dysfonctionnements -- l’adage voulait qu’ils soient injouables lors du déploiement de patchs ou qu’ils restent difficilement accessibles lors de leurs premiers jours d’exploitation. Tant et si bien qu’encore récemment, un lancement fonctionnel, un accès rapide aux serveurs ou même un MMO jouable sans bugs majeurs étaient considérés comme des arguments de vente et non comme une normalité.
Et on le comprend. On n’a qu’une fois l’occasion de faire une bonne première impression et longtemps, il était établi qu’un lancement raté condamnait un MMO commercialement définitivement : qu’importe le déploiement de correctifs rapides, quand bien même un MMO s’apprécie logiquement dans la durée, il apparai(ssai)t impossible de se relever d’une (première) image écornée. A fortiori à l’heure du free-to-play, qui incite à la volatilité et où le moindre obstacle (notamment technique) est rédhibitoire pour un joueur qui s’orientera sans scrupule vers la concurrence. À tel point qu’aujourd’hui, cette peur de la première mauvaise impression pousse même nombre de développeurs à rechigner à organiser de « vrais » bêta-tests impliquant de « vrais » joueurs : chez nombre d’exploitants, les véritables phases de tests sont organisées en interne, avec testeurs professionnels strictement encadrés et tenus à des clauses de confidentialités inscrites dans un contrat de travail et les tests ouverts aux joueurs lambda prennent des allures de simples démos, servant tout juste à faire connaitre le jeu en préambule de son lancement et n’ont de vocations que marketings.
Et à certains égards, tant mieux pour le joueur qui profite donc dorénavant de plus en plus régulièrement de jeux en ligne derechef (à peu près) optimisés et (le plus souvent) immédiatement fluides sur la plupart des configurations.

Ce constat est évidemment encore d’actualité -- d’abord et avant tout dans le cadre de projets d’envergure (les MMO « AAA »). Pour autant, on constate aussi certaines évolutions : certains développeurs de jeu prennent le parti (le risque) d’ouvrir leurs serveurs de jeu aux joueurs les plus impliqués, parfois très tôt dans le processus de développement. C’est notamment le choix fait par Sony Online au cours de ce mois de février 2014 avec EQ Next Landmark. Le jeu est jouable mais tout juste en alpha : le développeur reconnait bugs et dysfonctionnements, mais les assume au nom d’une certaine transparence, voire les revendique pour mieux impliquer les joueurs dans la conception, en faisant des développeurs auxiliaires pouvant façonner l’univers de jeu (c’est le concept de Landmark) et échanger étroitement avec la (véritable) équipe de développement afin d’avoir un réel impact sur les grandes orientations de gameplay ou d’exploitation.
On ne sera sans doute pas totalement dupe. La transparence et les échanges communautaires sont populaires et porteurs en termes d’image auprès des joueurs. Et on sait tout autant que la santé financière de Sony Online n’est plus totalement ce qu’elle était (le studio licenciait encore quelque 200 salariés fin 2013) et l’alpha de Landmark, belle et bien jouable mais encore clairement inachevée, est commercialisée pour assurer un revenu au studio. Le développeur prend donc quelques libertés avec ce principe voulant qu’il ne faille lancer que des jeux parfaitement peaufinés et exempts de bugs, mais les joueurs l’acceptent de bon gré dès lors qu’ils sont clairement informés de l’état du jeu.
Sans doute peut-on y voir une forme de maturité du secteur (tant chez les joueurs que les développeurs de MMO), tout autant qu’une approche renforcée de la notion de communauté -- elle existe dans le jeu, mais aussi à sa périphérie et une forme de communication entre créateurs et consommateurs se réinstaure. Mais on en perçoit aussi aisément les possibles dérives : des projets à peine ébauchés, voire de simples concepts peuvent aussi être « mis en vente » prématurément, sans la moindre garantie pour l’acheteur -- février l’a montré aussi avec le « lancement commercial » de Pantheon, le dernier projet de Brab McQuaid, qui n’a pas atteint ses objectifs sur la plateforme de financements participatifs KickStarter mais à qui les joueurs ont néanmoins promis la somme insuffisante mais rondelette de 400 000 dollars.

On cherche toujours un RDS pret à reprendre le flambeau, parce que j'me fais vieux.
Et pis non, j'vais rester.
Sinon, UO a été repris par le studio broadsword, des transfuges de mythic.
J'en attends pas grand chose, c'est juste EA qui refile le bébé à des potos.
Mais bon, peut être pourrions nous avoir un vrai revamp des factions, une extension ?
On a le droit de rêver, c'est gratuit.

Nos projets :

Bah recommencer à envoyer de la news, pis arreter de boire aussi, parce que je post tout le temps chargé.

En ce mois de février, l'extension Warlord of Draenor est encore au coeur de l'actualité.

Dans un magnifique artcraft, l'équipe de développement nous a présenté leur travail sur les fiefs, l'une des nouveautés les plus attendue par les joueurs. Nous avons également pu découvrir le nouveau visage des orques et des naines, comme l'humaine le mois précédent.

Nos projets :

Le site vit grâce à vous, n'hésitez donc pas à nous contacter pour qu'on parle de vous, de votre guilde, de vos productions (dessins, produits dérivés, etc).