Le studio Clockwork Labs dévoile son « MMORPG sandbox communautaire » BitCraft

Après deux ans de silence, le studio Clockwork Labs annonce BitCraft, un MMORPG immergeant les joueurs dans un vaste univers ouvert généré de façon procédurale, et reposant sur un gameplay sandbox et communautaire. 

Au début du mois, le studio californien Clockwork Labs sortait de l’ombre après deux ans d’existence, alors qu’il levait plus de quatre millions de dollars pour réaliser un « MMORPG social ». Le jeu massivement multijoueur en question se dévoile aujourd’hui, sous le titre BitCraft, et on comprend mieux la dimension communautaire du projet.

Un monde unique et massif

D’après Clockwork Labs, BitCraft repose d’abord sur son univers : un monde massif et généré de façon procédurale, réunissant l’ensemble des joueurs et qu’ils devront s’approprier. Concrètement, les joueurs incarnent des êtres mystiques au cœur d’une nature sauvage : il faudra construire un abri, chasser et pêcher, ou encore récolter des ressources et pratiquer l’artisanat pour augmenter ses chances de survies. L’exploration de ce monde permettra en outre de trouver de découvrir la magie de ce monde ou d’anciennes ruines pleines de technologies perdues...
Et selon le développeur, ce monde peut accueillir un nombre élevé de joueurs – pas de limite théorique, selon Clockwork Labs, grâce aux technologies de serveurs virtuels qui permettent d'augmenter les capacités et le volume de l'univers de jeu au fur et à mesure de l'arrivée de nouveaux joueurs. On testera sur pièce le moment venu, d'autant que le studio indique s'appuyer sur le moteur Unity

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Mais contrairement aux jeux de survie traditionnels, l’ampleur du monde donne aussi de l’envergure au gameplay : le campement pourra devenir un village, puis une cité et les cités pourront être liées les unes aux autres pour former des empires sur des continents entiers, voire par-delà les mers. Le développeur promet un vrai système d'empire (qui se dévoilera ultérieurement), avec la possibilité de désigner une cité comme capitale, par exemple. 

Evidemment, un joueur ne pourra ériger un empire à lui seul et les interactions entre les joueurs sont la clef. Les joueurs ont notamment vocation à faire vivre l’économie de l’univers de jeu – les cités devraient être les moteurs de cette économie, à la fois parce qu’elles seront des lieux d’échanges et de rencontres, mais aussi parce que les joueurs pourraient les ériger pour protéger leurs ressources (le développeur imagine une cité fortifiée sur une montagne pour s’en approprier les minerais et les protéger).

Des interactions communautaires et des combats secondaires

On comprend surtout que selon Clockwork Labs, le cœur du gameplay de BitCraft ne repose pas sur le combat, mais sur la liberté laissée aux joueurs d’œuvrer comme ils l’entendent sur un plan individuel – dans BitCraft, il n'y a ni race, ni classe, ni profession et la progression des personnages repose exclusivement sur l’apprentissage de compétences en les utilisant (plus on utilise une compétence, plus on développe son expertise). 

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Et la liberté de BitCraft s'exprime aussi collectivement, puisque les joueurs doivent s’organiser pour faire vivre ce monde vierge et immense. Si certaines activités sont pensées pour les joueurs solitaires (comme l'exploration par exemple), les interactions sont la clef, que ce soit en coopérant ou en s'opposant. Mais BitCraft n'intègre pas de mécanique PvP, au sens où deux joueurs ne peuvent pas s'affronter directement. Le développeur préfère envisager une compétition communautaire, opposant des groupes de joueurs aux intérêts divergents. 

Et pour mieux appréhender le jeu et son gameplay, BitCraft s’annonce d’ores et déjà en pré-alpha. Les inscriptions sont ouvertes sur le site officiel – on peut y enregistrer son adresse mail, et éventuellement remplir un court formulaire sur ses goûts vidéo ludiques, afin d’augmenter ses chances de participer aux tests.

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