Les mondes d'Otherland Online

À l'occasion de la GDC 2012, Gamigo dévoilait quelques-uns des mondes officiels d'Otherland, en plus de ceux créés par les joueurs qui auront collectés de l'ADN électronique pour façonner et défendre leur univers.

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Après une présentation européenne dans le cadre de la Next-G en Allemagne en février dernier, Otherland Online se dévoilait la semaine dernière à la presse nord-américaine à la GDC 2012 de San Francisco. L'occasion pour le portail Gamigo de lever le voile sur les trois « mondes » qui composeront le multiverse d'Otherland Online à sa sortie.

Projet atypique, le MMORPG s'appuie sur les romans de science-fiction de Tad Williams (Autremonde, en français). Dans l'univers cyberpunk imaginé par l'auteur, l'humanité évolue notamment dans un monde cybernétique (le « futur d'Internet ») composé de plusieurs espaces virtuels aux formes variés. Lors de la sortie, les joueurs pourront en explorer au moins trois parmi lesquelles Lambda Mall, une zone urbaine futuriste servant de hub social, regorgeant de bars, clubs et autres boutiques (notamment des échoppes de personnalisation des avatars invitant les joueurs à changer de formes - de genre, de race, d'apparence - au gré de leurs envies), complétée de ses bas-fonds (la Hacker Zone) réputés dangereux.
La zone d'Eight Squared adopte une allure plus champêtre (voire médiévale), mais a la particularité d'être surmontée de gigantesques pièces de jeu d'Échec (mais sans roi à faire mat, donc sans victoire ni défaite possible), symbolisant l'affrontement perpétuel qui y règne pour quiconque s'aventure - et dans Otherland, le combat se pratique manifestement sans ciblage fort d'assauts à effet de zone.
Même approche pour Mars, troisième univers officiel, à l'architecture orientale dont on ne sait pas grand-chose sinon qu'il sera détaillé l'été prochain dans le cadre de l'E3, tout comme une Hanger Zone dévolue au PvP. Et toutes ces zones virtuelles (assumées comme telles) restent souvent inachevées, laissant apparaitre ici ou là des lignes de code brut ou des zones pixellisées attendant d'être modélisées ou texturées par les architectes de passage.

On retiendra tout autant la possibilité pour les joueurs de façonner leurs propres zones (les MyLands). Au gré de leurs explorations et des victoires face aux monstres locaux, les joueurs pourront collecter de l'eDNA (des fragments d'ADN électroniques). Une fois les séquences complétées, les joueurs pourront utiliser ces brins d'ADN pour fabriquer, compléter ou peupler leurs propres zones de jeu. Cet eDNA servira notamment à ériger des installations défensives ou à peupler son univers de créatures qui la protégeront. Car les MyLands sont accessibles à l'aide d'adresses que les joueurs et membres de guildes pourront se communiquer les uns aux autres. Pour autant, une fois une adresse connue, les autres joueurs (simplement curieux ou clairement malveillants) pourront s'y rendre, voire y organiser des raids à fin de pillages. Pour vivre heureux, vivons caché ? Peut-être. Quoiqu'il en soit, tant dans sa forme que dans son contenu, Otherland se montre intriguant.

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