Qui peut le plus, peut le moins

Electronic Arts est l'un des principaux éditeurs de jeu vidéo au monde. Via son studio EA Dice, il lance Battlefield Heroes et mise sur la modestie.

A l'occasion du « Spring Break Event » d'Electronic Arts à San Francisco, le producteur Alexander Grondal est brièvement revenu sur l'OVNI « Battlefield Heroes ». A l'heure où les studios rivalisent de technologie, Battlefield Heroes devrait fonctionner « sur le PC de votre grand-mère » (il pèse moins de 250 Mo et ne nécessite qu'une « carte vidéo anémique ») avec un unique objectif : « have fun ».

Avec ses graphismes cartoon, le jeu prend le contre-pied des FPS traditionnels avec une vue à la troisième personne, une gestion de l'infanterie mais aussi de l'aviation et de l'artillerie (aux commandes d'un tank par exemple). Le personnage gagne des niveaux, mais pas forcément pour devenir plus puissant : la progression donne accès au statut de héros, ouvre la voie à de nouvelles missions ou à des avantages hors du jeu (de nouveaux slots pour jouer plus de personnages, par exemple).
Et le choix s'explique notamment par le modèle économique retenu : le jeu sera distribué gratuitement, financé par la vente d'objets virtuels (incluant des objets « double XP » par exemple). « 95% des joueurs ne dépenseront pas un dollars », les 5% restant progresseront plus vite ou s'offriront un look original.

A la croisée des chemins entre le MMO, le FPS et le Web game, Battlefield Heroes se veut un titre hybride. Objectif avoué d'EA Dice : séduire les joueurs occasionnels qui d'habitude ne jouent pas aux jeux de tirs multijoueurs.
Après un premier retard, aucune date de bêta-test n'est encore annoncée, si ce n'est le traditionnel « soon » (bientôt) dont l'industrie vidéo ludique est friande.

Source : http://www.joystiq.com/2008/05/13/joystiq-hands-on-battlefield-heroes

Réactions (6)

Afficher sur le forum