Chroniques du joueur itinérant - S'installer sur son île du Nouveau Monde avec Anno Online

Officiellement disponible depuis le 26 septembre 2013, Anno Online installe la célèbre série de gestion dans le domaine du free-to-play sur navigateur web.

La série de gestion et de stratégie Anno compte les années depuis 1998. Dernière en date, l'année 2013 voit l'arrivée d'Anno Online, déclinaison free-to-play sur navigateur web signée par le développeur Blue Byte, pour le compte d'Ubisoft. Les habitués retrouveront facilement leurs marques, Anno Online gère ses classiques de la gestion pour une aventure dans le Nouveau Monde.

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Aiguillé par mes sages conseillés virtuels, je prends pied sur Newport, petite île au milieu de nulle part. Le développement d'une ville et de sa micro-économie avec son petit marché dispose de ses priorités qu'on ne saurait juger. Je vais donc commencer par couper du bois pour bâtir des maisons, traire des chèvres pour avoir de quoi boire et pêcher pour nourrir ce petit monde. Les habitants commencent à arpenter mes petits chemins de terre et l'affaire commence à rouler avec mon centre de distribution judicieusement placé.

Mais un pionner n'a pas vocation à le rester. S'il a quitté le Vieux Continent, c'est bien dans l'idée d'améliorer sa condition. Heureusement pour moi, le pionner reste quelqu'un de simple. Ainsi l'accès à un marché avec quelques vêtements, de la nourriture, un peu de lait de chèvre et la foi suffiront à le satisfaire. L'émancipation fera de lui mon vassal, pour plus d'impôts mais ma foi plus d'exigences du bougre. Plus de services, du pain avec le poisson, du cidre pour avoir des bulles au repas, je me retrouve donc au four et au moulin pour le satisfaire. J'ai beau râler, je vois quand même ma ville s'étendre et prendre de l'envergure.

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Les environs encore brumeux doivent se découvrir. Le prix à payer se compte en ressources virtuelles ou en joyaux, payés quand à eux en espèces sonnantes et trébuchantes. L'espace restreint oblige à particulièrement bien le remplir, joie de la rentabilité. Pas d'inquiétude, le déménagement est gratuit et d'un clic, je suis capable de déplacer une église. Vous avez peut-être du mal à le croire, mais ma toute-puissance me permet bien de déplacer tout un bâtiment du bout d'un doigt. On tient du miracle. Les esprits crédules crieront que cette possibilité facilite un peu trop la tâche avec des erreurs sans conséquences, mais c'est un standard du genre.

La progression rapide au début de la partie commence à ralentir. Une partie d'Anno Online s'inscrit donc dans la durée. Mes vassaux que j'ai enfin réussi à combler veulent devenir des marchands, tant mieux ça me rapportera plus d'argent. Par contre, ils me réclament du coup de la bière. En tant que dirigeant éclairé, je suis tout à fait d'accord pour la consommation de ce breuvage mais les herbes nécessaires à sa confection ne se trouvent pas sur mon île. Je vais devoir une nouvelle fois explorer d'autres horizons, dans l'espoir de trouver une île disposant de cette ressource. Mes vassaux m'avait déjà fait le coup pour des vêtements en lin, la laine n'étant plus assez bien pour eux. Il sera ensuite nécessaire de construire des vaisseaux de transport pour établir des liaisons commerciales entre mes possessions. Avec un nombre d'île limité, dont certaines uniquement accessibles contre des joyaux, on entrevoit les limites de la liberté de jouer avec ce prix de douane.

Dans une limite très raisonnable, les choses commencent à se compliquer. La progression lente, que l'on peut accélérer en payant, permet de voir venir et de tout mettre en place de manière adéquate. La seule vigilance à conserver est de bien occuper ses terres, en équilibrant l'exploitation des ressources pour se développer et les habitations qui sont vos rentrées d'argent. Pas d'indiens à exterminer, pas de pirates à couler, pas de voisins à envahir, parmi tous les remous d'Internet, Anno Online vous propose de naviguer sur un océan de calme.

J'en viens justement à l'aspect en ligne de cette déclinaison, se nommant justement Anno Online. Il est ainsi possible d'établir de discuter avec d'autres joueurs, partager des canaux de discussions, former des guildes, donner des bonus temporaires à ses connaissances. Enormément de choses qui ne servent pas à grand chose. Il reste agréable de discuter au hasard de nos visites sur nos possessions dans le Nouveau Monde, mais l'intérêt en terme de gameplay est pour l'instant très limité. Parmi les personnes croisées, Ethann F a d'ailleurs dissout la guilde JoL pour ne plus devoir me supporter, prétextant un affreux bug. L'avenir nous dira si la guilde JoL ouvre de nouveau ses portes.

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La direction pour rejoindre le Nouveau Monde est indiquée à cette adresse. En attendant, je dois prendre mon courage à deux mains pour déplacer mon centre-ville afin de mieux disposer des grosses structures et accueillir mes premiers nobles, maintenant que la bière coule à flots. 

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