Je comprends pas trop le fait de juger les gens qui vont à la Blizzcon. Après tout c'est pour être présent à des présentations en avant-première et participer à des activités en rapport avec leur passion. Si ça rapporte tant mieux, ça permet de motiver pour en faire d'autre et du moment que ça plaît ...
Si on veut s'attaquer au responsable de l'histoire, on pourrait se dire que c'est Bli². A vouloir faire des jeux qui touchent un maximum de monde (à commencer par WoW). Combien de personnes ont découvert les mmo avec ce jeu ? est-ce une bonne chose d'amener autant de personnes de différents milieux et horizons sur un support qui ne les ont jamais intéressé avant ? leur critiques et remarques vont-elles être pertinentes ? pire : dans la volonté de plaire à tous, faut-il écouter tous les whine ?
Le problème c'est encore une fois l'argent. On veut un max de thunes, faut toucher un max de monde et satisfaire la plus grande partie. Et là on ne parle pas vraiment des gamers (par gamers je n'inclue pas ceux qui tripotent leur téléphone sur des jeux poubelles). Ce type de dérive on le voit dans tous les domaines : je ne regarde plus la TV car je trouve que les programmes sont affligeant de stupidité. Pourtant ça marche car il y a une demande. Après tout si je vends de la merde et que tout le monde en achète, pourquoi m'en priverais-je ? pourquoi mon voisin ne tenterait pas de faire la même chose ?
D'un autre côté cet essors du jeux vidéo qui est devenue une industrie extrêmement rentable au fil du temps n'a-t-il pas permis d'avoir une catalogue de jeux bien plus fournis ? cela n'a-t-il pas amené au développement des Indies ? (dont certains sont juste excellents)
Bref on a rien sans rien, y a du négatif et du positif. Mais vouloir juger les dépenses de chacun, c'est un peu compliqué tant qu'on a pas une vision à long terme sur le sujet.
Et puis comme on dit "La liberté des uns commence là où s'arrête celle des autres" ^^
Je commence ma réponse par la fin avec cet autre aphorisme :
"Il est aussi odieux de suivre, autant que de guider" F. Nietzsche
Après la question de participer et d'aimer ou non la Blizzcon clairement c'est pas un sujet. Je ne suis pas gêné ou impacté parce que des gars pratiquent un loisir ou un attrait pour un truc si insignifiant.
Pour les questions économiques tu ne peux pas mettre sur le même plan la macro et la micro.
Le marché, ses règles (ou l'absence) et les comportements et l'entreprise.
C'est une question bien trop complexe avec de multiple imbrications pour la réduire à du c'est bien ou pas bien, positif ou négatif.
Le libéralisme libertaire a des effets sur les consciences, les environnements et les civilisations. Celui la c'est de la merde pour moi, il n'a aucun but défini et n'a aucun fondement culturel ni structurel.
L'interrogation à avoir est celle du temps long et cette réflexion se perd.
Ce qui était, ce qui est, ce qui est fait maintenant ce que ça produira demain. La généalogie des idées, des idéologies et des choses.
En connaissance de cause et pour un objectif, une idée, une pensée globale vers laquelle on tend oui, pour quelques uns abrutis par les événements quotidiens le bruit ambiant et sans véritable conscience clairement non.
L'abondance est-elle nécessairement synonyme de meilleur ?
Le marché déréglementé peut-il par nature être un régulateur des activités humaines et des vies ?
Dernière modification par Tojaro-Kun ; 30/10/2019 à 11h58.
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