Les autorités chinoises arrêtent 120 créateurs de logiciels de triche destinés à PUBG

PlayerUnknown's Battlegrounds serait gangréné par la triche et les tricheurs seraient majoritairement chinois. Le futur exploitant local, le géant Tencent, entend faire le ménage et s'associe aux autorités pour faire arrêter les vendeurs de logiciels de triche.

231636_screenshot_04_l.jpg

On l'évoquait récemment, la triche gangrène suffisamment les serveurs de Playerunknown's Battlegrounds pour que les joueurs expriment (régulièrement et parfois vertement) leur mécontentement à l'égard du studio PUBG Corp -- quand ils ne préfèrent pas quitter le jeu purement et simplement au profit de la concurrence. Selon l'outil anti-triche BattleEye, « la grande majorité » des cas de triches seraient le fait de joueurs chinois, or une version localisée en mandarin doit être lancée prochainement sur les serveurs de Tencent et le géant chinois goute manifestement peu qu'on parasite son investissement.

Selon Bloomberg, avec l'aide de Tencent, les autorités chinoises auraient donc mené une « opération coup de poing » contre des concepteurs et vendeurs de logiciels de triches. Plus d'une trentaine de structures auraient ainsi été identifiés et 120 personnes arrêtées, suspectées donc de concevoir et vendre des logiciels de triches destinés à PUBG.
On ignore la nature exacte de la coopération entre Tencent et les autorités chinoises, mais les vendeurs de logiciels utilisent notamment QQ, le système de messagerie instantanée de Tencent, pour faire leur font promotion ou appeler les utilisateurs de logiciels de triches à la modération (pour les inciter à ne pas éliminer trop d'adversaires au cours d'une même partie pour ne pas se faire remarquer, par exemple). Une technique qui manque peut-être un peu de discrétion.

Réactions (15)

Afficher sur le forum

  • En chargement...