OnLive s'explique : « même nom, nouvelle société » (mais sans les salariés)

Depuis vendredi dernier, les rumeurs courent et laissent entendre qu'OnLive serait en faillite. Le groupe s'explique : on comprend qu'il organise financièrement sa faillite pour se restructurer dans une nouvelle entité.

On l'évoquait, depuis quelques jours, des rumeurs récurrentes font état de la faillite du groupe OnLive et du licenciement de la moitié des effectifs du groupe. Suite aux interrogations, OnLive s'explique tout juste par voie de communiqué (intitulé « même nom, nouvelle société »).

Selon OnLive, le 17 août dernier, l'ensemble des actifs du groupe a été cédé à un acquéreur anonyme (néanmoins présenté comme une « filiale du groupe d'investisseurs Lauder Partners »), reprenant les activités du groupe sans interruption, dans le cadre d'une structure nouvellement créée. Les joueurs ne devraient donc pas souffrir de la transition (le service reste opérationnel).
À l'inverse des employés du groupe d'origine : selon le communiqué, « malheureusement, ni les actions OnLive, ni les employés ne peuvent être transféré dans l'opération ». Plus concrètement, la moitié des effectifs est licenciée comme l'indiquait la rumeur, alors que l'autre moitié n'est pas transférée mais doit être réembauchée dans la nouvelle structure. On comprend que le groupe d'origine est effectivement racheté, profite donc d'un afflux de capitaux pour poursuivre ses activités, mais les actionnaires d'origines perdent leurs droits sur l'entreprise et les salariés leurs avantages sociaux (ancienneté, mais aussi leur bonus suite à la vente du groupe). La « faillite » d'OnLive apparait donc manifestement comme une opération financière permettant au studio de se financer à bon compte (mais selon toute évidence, au détriment de ses effectifs de la première heure).

Dans la foulée, l'opération soulève aussi quoiqu'il en soit la question de la pérennité de l'accès aux jeux « loués » auprès des opérateurs de services de cloud gaming. En cas de faillite réelle du groupe, les joueurs ayant investi dans la location de jeux perdraient tout accès à leur ludothèque.

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