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Salut la compagnie, voici le background de Thun Astales, Furie Kamique... En vous souhaitant bon courage..
Fils de Lyaa Al’Tan et de celui que l’on surnommais dans ma contrée d’origine : « Celui qui ne doute jamais ». Ma mère, une Zoraï dont la douceur et la tendresse n’avait d’égal que sa puissance magique... Mon père, un homme très mystérieux, un puissant combattant, qui est mort quelques temps après ma naissance. Il était parti, sur ordre du Grand Conseil, avec un groupe de ses compagnons, explorer les profondeurs d’un tunnel sous une montagne, à plusieurs dizaines de lieus de notre habitation. Leur groupe comptait 3 Zoraïs, 2 Fyros, et 4 Matis. A leur retour, il ne restait plus qu’un Fyros et un Matis. Ils étaient transfigurés, il ne parlaient plus, ne mangeaient presque plus, et n’ont jamais raconté à quiconque ce qui s’était passé ce jour là dans ce tunnel. Ils sont morts quelques Cycles plus tard, en se plongeant du haut de la falaise de WillFalls, emportant leur terrible secret dans leur mort. Plus aucune expédition ne fut dépêchée là-bas par le Grand Conseil. Je grandis donc élevé par ma mère, qui commença à m’enseigner les arcanes dès que je fus capable de parler. Ce qui m’intéressait énormément d’ailleurs. Très vite, je fus capable de terrasser un KelToub en quelques secondes. Au début de mon 13eme Solari, ma mère me conduisit en montagne. Elle tenait à me montrer quelque chose, assez important pour que nous y consacrions plusieurs Cycles de Lune de marche, chassant pour nous nourrir, et utilisant les Elinoth Voyageurs pour nous désaltérer. La première chose étrange, c’était que ma mère ne voulait me dire où et pourquoi nous partions si loin de chez nous, la deuxième était que nous voyagions dans le plus grand secret….
Les premiers jours de marche ne furent pas difficiles. Le terrain était certes assez abrupt, mais cela ne nous gênait pas. Mon habitude à parcourir des sentiers difficiles me permettant de suivre assez aisément ma mère, qui elle avait a son actif une très grande expérience de la marche en montagne. C’est au bout du troisième jour que les ennuis commencèrent. Un soir que nous faisions halte sur un plateau, nous fûmes encerclés par des bêtes infestées par le Goo. Ce fût la première fois que je vis ma mère utilisant ses capacités magiques au maximum. Un déluge de lumière dorée s’abattait sur nos ennemis. Elle en terrassa 7 à elle seule. Je vins difficilement à bout des 3 autres. Mais ce n’était que le début de nos ennuis. Au fil de nos jours de marche, nous terrassâmes une centaine de ces créatures, et ma mère s’épuisait. Au fur et à mesure de notre progression, je prenais conscience de l’importance de ce que ma mère voulait me montrer pour faire prendre tant de risques à son fils. Nous arrivâmes à destination au 34eme jour de marche. Il était là. Assis à coté d’un énorme arbre, en pleine forêt. Il ne semblait pas nous voir. Nous nous approchâmes de lui. A cette distance, on pouvait distinguer une sorte d’échelle qui courait le long de l’arbre. Je levais la tête, il y avait en effet une sorte de cabane à proximité de la cime. Une fois à une dizaine de pas de ce vieux Zoraï, il se leva. Il n’était en fait pas si vieux qu’il en avait l’air. Sa stature imposante et droite nous le prouvait.
- Lyaa…. Cela faisait longtemps…
- Oh oui…. Trop longtemps, Maître, déclara-elle. Je ne puis rester longtemps ici. Je te confis mon fils, Thun.
- Il sera fait selon ce qui était convenu, dit-il d’un ton grave.
- Je dois partir maintenant. Prend bien soin de lui. Je reviendrais dans 10 Cycles.
Puis elle m’embrassa et parti l’air angoissé, honteuse, et surtout, très triste. Le Zoraï que ma mère avait appelé Maître, s’approcha de moi, s’accroupi à mes cotés, et planta son regard dans le mien, comme si il lisait dans mon âme. Durant les Cycles suivants, le Maître commença à m’apprendre les rudiments de sorts d’arcanes très poussés. Il m’enseignais aussi le respect pour la nature, et me faisait suivre en même temps une scolarité poussée. Nous travaillions tous les jours le maximum de temps possible. Le Maître étant un homme à l’aspect dur, mais de bon cœur. Son savoir n’avait d’égal que sa sagesse, et était immense. C’était un homme connu seulement de notre famille et de quelques mages. Son vrai nom m’était inconnu, et il ne voulait me le communiquer. On le nommait « celui qui n’a pas de nom ». Au fil des Cycles qui passaient, mon savoir s’agrandissait, ainsi que ma soif d’en apprendre toujours plus. Nous attendîmes ma mère au dixième Cycle, mais elle ne revint pas. Ainsi je continuais d’apprendre. Je me perfectionnai dans l’art de l’arcane offensive, mais aussi de la décomposition de ceux-ci. Ainsi au bout de 45 Cycles, je lançais le premier sort que j’avais moi-même constitué. Le résultat ne fut guère très concluant. Un éclair bleuté zébra le ciel et heurta de plein fouet un arbre, qui ne fut a peine égratigné. Le rai de lumière rebondit et j’en perdis le contrôle. Il alla s’écraser sur la jambe droite de mon Maître. Mais celui-ci n’eu bien sur aucune blessure. En moins de temps qu’il n’en faut pour penser, il avait mis en place un bouclier protecteur sur nous, au moment ou l’éclair échappait à mon contrôle. 10 Cycles plus tard, je réessayais. Ce second essai fut quand à lui largement concluant. L’éclair bleuté, qui avait une intensité beaucoup plus forte, fit littéralement imploser l’arbre, dans une explosion assourdissante. Apres 55 Cycles d’apprentissage de décomposition de sorts, je passais à la deuxième phase de mon apprentissage que me prodiguais le Maître : Les réflexes, la méditation, et la paix intérieure. Ainsi, pendant 208 Cycles, soit 8 Solaris, le Maître me transmis son savoir. Tout mage en fin d’apprentissage reçoit un préfixe à son nom. Il me fit don du préfixe Astales, en honneur à mon respect envers la Sève. Jamais une seule fois nous ne sommes redescendu voir ce qu’il advenait de ma mère. Mon apprentissage ne devait être perturbé, comme il me le disait, et au fil des Cycles je dus admettre qu’il était arrivé quelque chose à celle-ci. Ma tristesse fut évidemment très grande et ainsi je sombrais parfois dans de longs Demi-Cycles de déprime. Mais ceci n’entachait en rien ma soif de savoir. Le Maître pensait que j’avais un énorme potentiel. Ainsi, il me dit un jour qu’il ne pouvait plus rien m’enseigner maintenant, et que j’étais libre de retourner dans mon village, en m’avertissant tout de même que ma mère ne devait plus y être. Elle cherchait à me mettre en sécurité tout en continuant mon apprentissage, mais elle voulais aussi aider les siens à résister face au Goo, c’est pourquoi elle était reparti. Etant donné qu’elle n’était pas revenue, quelque chose avait dû se passer… Quelque chose qui avait dû mal tourner.
Sans trop d’espoir, je retournais dans mon village natal, que je trouvai désert, et complètement brûlé. Cela devait même faire un moment, car il n’y avait pas de traces de morts par terre. Apres inspection des lieux, je décidais d’aller dans une grande citée Zoraï non loin de là. Cette ancienne cité était elle aussi ravagée. Mais cela était récent, on entendait même des bruits de combats. Je courais aussi vite que je le pouvais, me dirigeant aux son des cris et des armes. Au bout de quelques Deck, je tombais sur un groupe de combattant Matis et Zoraïs. Ils n’étaient plus que 5, 6 tout au plus. Ils se battaient férocement, mais avec l’énergie du désespoir, contre une bande de créature qui avaient du être des Alinides, avant leur infestation par le Goo… Ils n’y ressemblaient plus beaucoup maintenant. Une fois suffisamment près, je pus déchaîner ma colère, contenu depuis maintenant plusieurs Cycles. Tout les Alinides déchus y passèrent, et moururent en quelques instants. Mais ce n’était là que des créatures faibles et pas très dangereuses qui n’avaient comme avantage sur le groupe de rescapés, que leur nombre. Dans le cas contraire je n’aurais pu aider ces malheureux, et j’aurais moi-même sûrement succombé aussi… Seul 3 d’entres eux étaient encore debout. Je m’approchais d’un des Fyros. Après de bref présentations, il me renseigna sur ce qu’il s’était passé ici durant les derniers Cycles. Le Goo avait infesté un grand nombre de créatures situées à la bordure de la forêt du Neld. Ces créatures avait progressé le long de la montagne et avaient rasées une dizaine de villes. Sur la région, ne subsistait qu’une dizaine de citées, certaines étaient assiégées. Il ne me restais plus qu’à rejoindre une de ces grandes cités pour prendre connaissance de ce qui s’était déroulé sur Atys pendant mon apprentissage. C’est ainsi que je passais les 4 Cycles suivants à étudier dans la ville de Sternn. Ma connaissance du monde que j’avais quitté plusieurs Solaris auparavant était à peu près complétée. Je décidais alors de mettre mes talents au service de la défense de la Sève. Ainsi pendant 1 Solaris et 22 Cycles j’ai erré sur Atys pour chasser et purifier les terres de notre monde des infâmes créatures du Goo. J’oeuvrais toujours en solitaire, évitant de me faire des amis. Etant donné la vie que je menant, je n’aurais pas voulu mettre en péril celle d’éventuels amis. Mais malgré cette conviction, cette solitude me pesait, et ce combat m’épuisait. Seul il était certain que je ne pourrais continuer longtemps. Chaque jour mon esprit se fatiguait un peu plus. En voyageant sur les terres d’Atys, j’accumulais une énorme connaissance de ce monde, que je mettais à profit soit pour approfondir les Arcanes, soit pour chasser encore et toujours le Goo. Puis vint le jour où je les rencontra. C’était le lendemain de mon 23eme Solari d’existence. Un groupe de créatures du Goo se rendait à un rassemblement en vue de l’attaque de la citée Nord de NeoDen. Je les pistais depuis 2 Cycles. Je me rappellerais toujours de cette journée…
La créature qui semblait être le chef fit un signe et la bande s’arrêta. Ils étaient maintenant une trentaine. Je me maintenais à distance respectable, dissimulé sous un bouclier de distorsion visuel. Ils montaient leur campement. Encore une journée que j’avais passé à les pister et toujours pas de signe du reste de leur armée. J’espérais au moins qu’il y avait un commandent ou quelque chose de la sorte à la tête de la force qu’il rejoignait. L’assassiner sera une rude tache. Apres plusieurs Decks, une créature montée sur un Mektoub fit son arrivée. Elle échangea quelques paroles avec le « chef » de la bande, et celle-ci leva le camp. Après une centaine de Decks de marche forcée, notre petite bande était arrivée au rassemblement des créatures du Goo. Cette armée devait être incomplète. Elle ne comptait que 600 « hommes » maximum. Apres avoir minutieusement observé l’organisation de cette armée pendant un certain temps, il me semblait avoir localisé leur commandant. L’infiltration ne sera pas facile, même impossible. Il me fallait trouver une autre solution. Je me remémorais la cartographie de cette région… Pour attaquer la citée la plus proche, le seul chemin de cette armée possible était la Passe d’Al’Tari. Hors celle-ci était assez étroite. Les flancs y étaient abrupts et l’escalader était une tache ardue. En m’y positionnant au sommet je pourrais peut-être attendre le passage de leur commandant et lui envoyer un sort suffisamment puissant qui pourrait le blesser ou le tuer. C’était maintenant la seule solution envisageable même si elle n’avait que peu de chances de réussites. Je fis donc marche arrière pour contourner cette armée. Une fois arrivée à la Passe d’Al’Tari, j’escalada la paroi rocheuse Est. Elle faisait plusieurs lieux de longueur, et, de face, une vingtaine d’hommes pouvait s’y tenir dans le sens de la largeur, côte à côte. Cette ascension me pris une dizaine de Decks. D’en haut la vue y était magnifique. Du côté d’où je venais, s’étendais un morceau de plaine, bordée d’un forêt sur un des côtés. De l’autre côté, encore des plaines, mais cette fois, avec un peu plus de relief. De l’autre côté de la passe, en face de moi, se tenait la lisière d’une grande forêt. De mon côté, le plateau était divisé en deux parties. La première, une étendu désertique parsemée de grands arbres. Le deuxième, celle où je me tenais précisément, une grande forêt qui arrivait jusqu’au bord de ce sommet de la Passe. J’avais assez de temps devant moi pour aller chasser tranquillement. Apres une cinquantaine de Decks de chasse, je pu débusquer un Talb’an. Le gibier se faisait très rare dans cette forêt, mais celui-ci était assez gros pour tenir 3 à 4 jours.
C’est lors de la deuxième nuit qu’ils arrivèrent. Ils étaient environ 2000 cette fois. Je localisai facilement leur commandant. Il était sur un gigantesque N’elphan d’une centaine de pieds de haut. Vinrent d’abord les éclaireurs. Des créatures montés sur des bêtes que je n’avais jamais vues. Beaucoup plus élancés, plus minces, et grandement plus rapides et agiles. Elle pouvait grimper les abords de la Passe en 10 fois moins de temps. Il fallais à tout pris que je reste cacher le temps que le commandant de l’armée soit engagé dans la Passe, et à porté de projectile magique. Le 1er éclaireur qui monta sur le flanc de la Passe où je me trouvais ne me détecta pas. Je du tuer le 2eme ainsi que sa monture, qui eux m’avaient repérés. Si par malheur l’armée se rendait compte qu’il manquait un éclaireur à l’appel, mon action risqua d’échouer. Mais il n’en fut apparemment pas ainsi puisque l’armée s’engagea dans la Passe. Au bout d’une dizaine de Deck, le commandent ennemi se trouvaient à mis chemin dans la Passe, et à porté de mes sorts. Je pris quelques Deck de concentration. Je me focalisais sur lui. Je pouvais maintenant sentir les énergies magiques qui l’entouraient. Il avait un bouclier de protection. J’essayerais de le percer. Je commence à incanter. Tour à tour, je perdais le sens de l’odorat, de l’ouïe, de la vue, du toucher et le goût. Il ne me restait plus que son image psychique résonnant dans mon esprit. Je traçais en l’air des runes. Je devais maintenant être repérés, étant donné que celles-ci étaient d’une couleur bleutée intense. Je recouvre toutes mes perceptions. Le projectile magique semble l’avoir touché. Je me concentre un peu plus. Il me semble qu’il est à terre, impossible de savoir si il est mort. Fuir. Je me retourne pour commencer à courir. Déjà les flèches fusent autour de moi. Une douleur intense se réveille dans ma jambe. Je baisse les yeux, une flèche la transperçait. Je m’éloigne de la Passe le plus vite possible en boitillant. Apres quelques Decks à courir, j’entend un grognement derrière moi. Je fais face. 5 Créatures montées sur ces bêtes capables d’escalader les abords de la Passe me regardaient d’un air hargneux. J’essaye d’ignorer cette douleur qui irradie tout mon être. 2 des créatures montées sortent des arcs lourds. De ma jambe valide je m’élance vers elles. En un éclair, j’avais dégainé une épée à lame incurvée de mon dos, la seconde d’après, elle tranchait une des créatures munies d’un arc lourd. Les 4 autres sortirent de leur stupeur et me chargèrent. J’évitais la première ainsi que la deuxième, la troisième failli me lacérer le torse, et la quatrième m’écorcha légèrement le bras. Ils repassèrent à l’attaque. Leurs mouvements étaient un peu ralentis par la forêt, ce qui me laissait le temps de manœuvrer pour éviter leurs lances. Derrière eux, je pouvais distinguer une dizaine d’autres créatures montées semblables arriver. Je n’ai guère d’autres solutions que de me battre. Tout en reculant, je commence à faire apparaître des sphères lumineuses dans les aires. Je me couvre les yeux. Une seconde plus tard, elles éclatèrent dans une explosion de lumière blanche aveuglante. Avant que mes ennemis ne retrouvent la totalité de leurs facultés visuelles, j’avais eu le temps de fuir sur une bonne distance, mais ceux-ci me rattrapèrent au bout de quelques Decks. Ils étaient maintenant une trentaine à mes trousses. Un rayon bleu intense parti de mes mains en direction de ces créatures. 6 d’entre-elles succombèrent. Le reste se jeta avec férocité sur moi. Pendant ma fuite, j’étais arrivé dans une clairière au centre de la forêt. Depuis que j’avais abattu le comandant et que j’avais commencé à courir, il me semblait avoir repéré des mouvements dans la forêt, des mouvements autres que ceux des créatures qui s’élançaient en hurlant vers moi. Voulant apparemment profiter de l’instant, les créatures montées m’entourèrent. Quelque chose attira mon attention sur la lisière de la forêt. Un éclat brillant, peut-être du métal. Soudain, un éclair aveuglant inonda la clairière. L’instant d’après j’entendis des bruits de combat. Quand je pu de nouveau utiliser ma vue, je fus stupéfait. Une grande guerrière Zoraï d’une beauté foudroyante abattait impitoyablement ses deux lames courtes sur mes ennemis. Elle esquivait tous les coups que les créatures désorganisées essayaient tant bien que mal de lui porter. Mais elle n’était pas seul. Un autre Zoraï se battait à l’opposé de la clairière. Il portait une lourde armure et se battait en utilisant ses mains, avec une rapidité étonnante. Cela semblais même irréel étant donné que cette armure devrait lui ralentir ses mouvements. Il semblait aussi efficace que la Zoraï. Au bout de quelques Decks, ils avaient déjà abattu la moitié de mes ennemis, qui semblaient être les leurs aussi. Un groupe de trois créatures montées me chargea alors. Privée d’une grande partie de mes capacité, je ne pu éviter le premier coup de lance, qui s’enfonça profondément dans mon épaule. Le deuxième quand à lui m’écorcha ma deuxième jambe encore valide. Le troisième s’approcha en riant. Il leva sa lance en ma direction. J’étais à terre. La douleur me terrassait. Je ne pouvais rien faire pour éviter la mort. Il abattit sa lance sur moi. Dans un dernier effort, je fis une roulade sur le côté. Sa lance alla se planter dans le sol. Une autre roulade me permis de la saisir. Je concentrais toute ma colère magique à l’intérieur. Celle-ci devint d’une couleur dorée intense, je la lançais en direction de la créature qui avait failli me tuer. La lance le transperça dans un éclair bleuté, et alla se ficher dans la créature qui se tenait derrière. Les deux mourrurent sur le coup. Je sombrais alors dans l’inconscience, la douleur prenant le dessus. Quand je me réveillais, les 2 Zoraïs inconnus qui étaient venus à mon aide se tenaient au dessus de moi.
- Il reprend conscience, dit le Zoraï
- Bien. Transportons-le au campement avant que d’autres créatures n’arrivent.
Je distinguais vaguement des mots. Ils devaient être en train d’échanger des paroles. Il me portait depuis un dixième de lune environ quand nous arrivâmes à un campement. Mes jambes me faisaient atrocement souffrir. Quand à mon épaule, je ne le sentais plus. J’essayais de mieux distinguer qui était mes sauveurs. J’ouvris difficilement les yeux. Tout ce que je pu distinguer était un étrange signe inscrit sur leurs armures. On pouvait y déchiffrer une inscription… Gdls…
Ce fut ma première rencontre avec les Gardiens De La Sève. Apres m’avoir soigné, ils me dirent m’avoir observé assassiner le commandant de l’armée de créatures. Ils avaient eux aussi l’intention de l’assassiner, mais à la sortie de la Passe. Et je ne vois toujours pas comment ils voulaient s’y prendre. Ils m’étaient ensuite venus en aide dans la clairière. Ils me laissèrent ensuite libre de partir une fois que je fus rétabli, me laissant tout de même le nom et la localisation de leur maison de guilde. Je rentrais donc dans la cité la plus proche que je prévenu de l’invasion toute proche des créatures du Goo. Les défenses purent ainsi être organisées convenablement, et les ennemis furent repoussés après 2 Cycles de siège. Je pu alors me renseigner sur les Gardiens de la Sève. Il me semblait qu’ils poursuivaient le même idéal que moi, à savoir défendre la Sève. Je me rendis dans la Téanothèque de la citée la plus proche pour en savoir encore plus à leur sujet. Leurs manières d’agir et leurs idéaux me plurent tout de suite. Je me rendis donc dans leurs maison de guilde, après un long voyage, où je leurs posa ma candidature pour être admis parmis eux. Etant donné qu’ils m’avaient déjà vu à l’œuvre, ils ne pouvaient avoir de doutes quand à mes motivations. C’est ainsi qu’après 1 Cycles où ils étudièrent mon passé ainsi que mes capacités à raisonner et à combattre, où ils testèrent ma patience et ma résistance, physique ou moral, les actions que j’avais accompli dans ma vie… Je fus admis au sein de leur Cercle. Quand à ma mère, je n’ai jamais retrouvé ses traces…
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