Endless Space 2 part à la conquête du trône

Ça y est, Endless Space 2 est sorti et la boucle est bouclée. Amplitude Studios sort ici sa première véritable suite, car même si les autres jeux de la franchise endless ont une histoire commune, c’est Endless Space qui a lancé la machine. Peut-on imaginer repartir de zéro et voir des suites de leurs autres titres ultérieurement ? Possible.

Mais une chose est sûre : l’expérience acquise à travers les différents titres du studio, le soutien d’un gros éditeur comme Sega qui leur a laissé les coudées franches et l’étroite collaboration de la communauté de fans qui les suit, Endless Space 2 est un aboutissement sur de multiples tableaux, un jeu qui reprend le meilleur du genre et compte bien s’imposer dans la catégorie des 4X spatiaux

En octobre 2016, le jeu était distribué en accès anticipé, dans une version bien entendu en développement et certains aspects du jeu manquaient encore à l’appel. Néanmoins, déjà à ce moment-là, le jeu montrait son potentiel et était déjà fort complet. Vous pouvez relire la présentation qui a été faite à l’époque ici : http://jv.jeuxonline.info/actualite/51523/presentation-endless-space-2

On savait ce qui manquait, on savait quand était la deadline pour la sortie du jeu et on peut dire que le développement a été régulier et le suivi exemplaire. Mais présentons le jeu dans son ensemble à présent.

Endless Space 2 est donc un 4X. Pour les néophytes, c’est un jeu de stratégie qui se déroule au tour par tour et dont les « X » veulent dire « exploration, expansion, exploitation et extermination ». Tout un programme. C’est donc un jeu de stratégie à grande échelle, dans lequel vous lutterez pour l’hégémonie de votre race ou de votre peuple. Si le 4X est ouvert à de nombreux genres, tels que la fantasy, l’historique et autres joyeusetés, c’est néanmoins dans le vide intersidéral qu’il a fait ses marques de noblesse. Et ce depuis plusieurs décennies avec des titres tels que Master of Orion, Alpha Centauri, et autres Galactic Civilizations. Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, il n’y a pas, actuellement, un titre qui truste réellement la place de maître incontesté du genre, comme pourrait le faire un Civilization dans le genre du 4X « terrestre ». Il y a bien l’excellent Stellaris, de chez Paradox, qui pourrait briguer le titre, mais n’a t'ont jamais connu un véritable champion sans un véritable outsider pour le lui disputer ? Ali avait Foremen et Frazier, Senna avait Prost, un grand champion a besoin d’un adversaire de son niveau pour briller. La lutte entre Stellaris, qui vient de sortir sa première extension, et Endless Space 2 risque d’être âpre. Mais nous, en tant qu’amateurs du genre, on ne peut que s’en réjouir, car la qualité est au rendez-vous.

Mais entrons un peu dans le détail et concentrons-nous sur Endless Space 2.

Les factions

Le jeu nous met aux commandes d’une des 8 factions disponibles, chacune avec un gameplay qui lui est propre.

  • Les Sophons – une race centrée sur la recherche et la technologie. Ils considèrent que rien ne sera jamais parfait et qu’il sera toujours possible d’améliorer un concept. Dirigé par un triumvirat dont les rôles de chacun son bien définis, ils voyagent depuis leur planète mère, Hekim, qui est une planète froide située autour d’une étoile bleue, où les radiations sont malheureusement élevées, ce qui a forcé la race des Sophons à évoluer rapidement et à s’étendre dans la galaxie. De nature peu belliqueuse, ils n’entreront en conflit que s'ils se font attaquer.
  • Les Cravers – Un peu tout le contraire des Sophons. Ils ont été créés par les Endless comme une forme de vie insectoïde. Ils étaient destinés à la chasse et la récolte, mais la disparition des endless a laissé cette race sans contrôle et ils se sont développés dans la galaxie, aux dépens des autres, car les Cravers sont des prédateurs dont le cycle de vie est totalement basé sur la consommation de tout ce que leurs corps peuvent ingurgiter : plante, animal, être vivants. Leurs « conquêtes » n’a que pour but de combler cet appétit insatiable. Pour eux, les notions de « paix », de « traités » et de « commerce » n’ont absolument aucune valeur. Étant d’origine insectoïde, ils ont un système de commandement identique à une ruche. La Reine y est l’être le plus important, mais seulement pour la production des nouvelles générations de Cravers. Le contrôle de la société Cravers est sous le commandement d’une caste très spécifique, évoluée intellectuellement, qui décide de toute la gestion courante de leur peuple.
  • Les Lumeris – Un peuple dont le principe est simple : tout s’achète, tout se monnaie, tout se négocie. Ce sont les maîtres du commerce, de véritables capitalistes qui n’ont que pour but d’étendre leur patrimoine monétaire, toujours prêts à trouver de nouveaux moyens de se faire de l’argent. C’est d’ailleurs ainsi qu’ils étendent leur empire : par l’achat de planètes. Ils ne possèdent pas de vaisseaux colonisateurs. Leur peuple est dirigé par une série de familles, quatre pour être plus précis, qui luttent chacune pour leur propre influence. Leur planète natale est Jenes, un atoll océanique et tropical qui les a forcés à se développer sur mer d’abord, par air ensuite et pour finir… dans la galaxie.
  • Les Vodyanis – C’est un peuple qui a été victime d’une industrialisation excessive et ne doit son salut qu’à la technologie d’élévation qu’ils ont héritée des Endless eux-mêmes. Ces derniers sont considérés comme des Dieux par les Vodyanis et ils sont prêts à tout pour imposer leur culte à travers la galaxie. Ils se considèrent comme les élus des Endless, leurs héritiers spirituels, et n’hésitent pas à soumettre tout autre peuple qu’ils rencontrent, se sentant supérieurs, y compris… dans la chaîne alimentaire. Ils sont capables de « consumer » la vie des autres races, de les « drainer » pour augmenter leur propre essence. Ils évoluent sous une hiérarchie religieuse, mais le pouvoir n’appartient qu’a une seule entité qui est le chef suprême de leur Église.
  • L’United Empire – ça, c’est nous. Les humains. Enfin, leurs descendants, parce que l’Empire vient d’une troupe de colons qui se sont installés il y a des éons sur une planète nommée Raia. Ils se sont développés après des efforts colossaux sur le plan industriel et, comme d’habitude dirons-nous, lorsque la planète a été totalement colonisée, une guerre continentale s’est déclarée. Avec la technologie qu’ils possédaient durant cette guerre, on aurait pu arriver a une auto-extermination et les dirigeants en sont arrivés à un cessez-le-feu pour éviter ce suicide collectif ; de là est née l’alliance des nations. Les efforts ont été orientés vers la conquête de leur propre système solaire, puis vers les étoiles environnantes. Cette faction en dirigée par l’Empereur Zelevas qui est arrivé, grâce à une main de fer, à unifier les différentes nationalités formant l’Empire.
 
 
 
  • Les Horatios – À l’origine, Horatio a quitté l’Empire Mezari dans un voyage en solitaire et s’est autoproclamé Empereur dès qu’il a découvert une planète habitable. Il a utilisé les connaissances des Endless qui se trouvaient sur cette planète pour étendre sa propre vie et faire évoluer son être physique vers ce qu’il interprète s’approcher de la perfection. Il s’est cloné lui-même pour créer un peuple à son image et après avoir colonisé toute sa planète, les Horatios sont prêts à étendre leur quête de perfection à l’ensemble de la Galaxie. Cet Empire est dirigé par le seul Horatio originel, ses clones « parfaits » étant trop mégalomanes pour partager le pouvoir. 
  • Les Riftborns – Cette faction vient d’une dimension alternative à la nôtre et a le pouvoir de contrôler le temps, dans une certaine mesure. Ce pouvoir lui a fait quitter sa dimension, car un gigantesque désastre les y attendait. Cette faction est une menace pour la nature de notre réalité, car les lois de la physique et de l’univers ne s’appliquent pas à elle. Elle est dirigée par le Grand Vice-Roy de Nouvelle Coroz, qui prend toutes les décisions nécessaires à la nouvelle situation dans cet univers. Les Riftborns se sont installés sur une planète nommée Vanguard, une planète neigeuse, qui leur rappelle un peu leur univers, mais ils ne s’y sont pas vraiment attachés.
  • Les Unfallens – C’est un peuple de genre végétal qui n’a connu que leur planète mère, jusqu’à présent, Koyasil. C’est un peuple pacifique et studieux, qui s’est toujours contenté d’évoluer lentement, mais sûrement. Mais un combat galactique a eu lieu au-dessus de leur planète natale. Les débris tombant sur leur planète ont ouvert les yeux de ce peuple végétal, leur montrant que les autres peuples de l’univers sont capables de destruction massive et de créer le feu-qui-détruit pour ravager tout ce qui s’en approche. Pour eux, il est temps de rétablir la paix et l’harmonie dans la galaxie. Ils sont dirigés par un être qui est élu par l’ensemble de leur peuple.

Voilà pour les 8 factions majeures du jeu. À côté de celles-ci évoluent aussi 16 factions mineures, que vous pouvez intégrer dans votre Empire et qui possèdent leurs facultés propres.

Vous pouvez aussi créer votre propre faction, si vous le souhaitez, mais, comme vous pouvez le voir, le lore du jeu est très recherché et cohérent. Les différentes approches des factions apportent beaucoup de rejouabilité, tant le gameplay est modifié d’une faction à une autre.

Un jeu aux mille possibilités

Tant de gameplays différents, qui se combinent avec tant de possibilités de victoire différentes. Militaire, technologique, commerciale. Il faudra bien surveiller la progression de vos ennemis au fur et à mesure de l’avancement général du jeu.

On dirige donc un Empire qui s’étend sur la Galaxie connue. Mais ne croyez pas que le jeu se contente de vous laisser toute emprise et que votre seule activité soit le déplacement de vos vaisseaux à travers la galaxie ! Non, il vous faudra veiller à la productivité générale de vos systèmes.

Outre les classiques « brumes », monnaie principale du jeu, on peut récolter de base de la nourriture, qui sert à la « création » de nouvelles populations sur les différentes planètes qu’on contrôle. La technologie sert à faire évoluer plus ou moins vite vos recherches tandis que l’influence permet, par exemple dans la faction United Empire, d’acheter vos constructions instantanément ou d'accélérer l’une ou l’autre recherche/colonisation. Ajouté à cela diverses ressources rares tel que le Titane et beaucoup d’autres richesses, qui peuvent être découverts via vos sondes et vos recherches, apportant une plus-value industrielle et commerciale à votre Empire.

Les constructions et la production se canalisent par système : c’est-à-dire que vous ne contrôlez pas les constructions sur une planète spécifique, mais celle de l’ensemble d’une planète que vous possédez dans un système solaire. Toute construction influencera l’ensemble du système et c’est l’addition de toute la productivité de ce système que vous utilisez pour construire quelque chose ou effectuer une recherche scientifique.

Ici aussi, on cause politique... 

Comme dit un peu plus haut, vous pouvez avoir sous le contrôle de votre Empire plusieurs peuples. Qu’ils aient été conquis par la force ou qu’ils aient rejoint votre fédération de leur plein gré, ces peuples ont une idéologie qui leur est propre. Et celle-ci, tous les 20 tours, pourra vous forcer à devoir changer de cap si vous ne maîtrisez pas l’aspect politique du soft. Oui, oui, ici aussi, la politique peut parfois être chiante ! Chaque système vote, selon le poids de sa population, pour un ou plusieurs des partis qui existent dans Endless Space 2 : les industriels, les scientifiques, les militaristes, les écologistes, les religieux et les pacifistes. L’élection de ceux-ci influence la façon dont vous devez régir votre Empire. Car si vous vous opposez aux choix du sénat, vous allez perdre beaucoup de bonus qu’ils vous ont accordés. Alors même s’ils ne peuvent pas vous virer comme un malpropre, vous êtes tout de même leader incontesté, ils pourront vous affaiblir aux yeux de l’univers connu, ou du moins ralentir votre progression. Des obstacles dont on se passerait bien.

De plus, la force des partis dans votre Sénat vous donne accès à une série de lois qui ont pour but de vous aider dans votre développement, dans des voies spécifiques.

Un côté RPG qui n'est pas pour déplaire

Mais continuons un peu de pimenter tout ce gameplay déjà très riche. Le jeu possède une histoire qui est riche, chaque peuple évolue dans la galaxie pour des raisons qui lui est propre. Mais ça donne du coup un vivier immense pour le « roleplay » dans le jeu. En effet, des quêtes, à l’instar d’un jeu de rôle par exemple, viennent périodiquement s’afficher sur vos écrans, avec des objectifs précis à atteindre, de préférence avant les autres, avec des récompenses à la clef : une nouvelle technologie, la découverte d’un gisement de ressource de luxe, etc. Certaines font aussi avancer l’histoire d’une faction. Tout ça nous permet de vraiment nous sentir concernés par le jeu, de nous immerger dedans. Je doute que les choix qui se posent à nous aient de l’influence sur la quête en elle-même, elle ne se contentera que de nous donner une récompense différente, mais cela je ne puis l’affirmer à coup sûr. Je devrais rejouer une nouvelle partie avec une faction que j’ai déjà explorée, je n’y suis pas encore.

Aux petits oignons !

Un autre truc qui frappe le joueur en plein fouet : les détails. Tout est soigné, que ce soit les menus qui sont lisibles et intuitifs, ce qui était une des tares du premier opus, aux dessins « animés » lors des events (comme la colonisation d’une planète), en passant par le souci des détails sur les vaisseaux, selon les modules qu’on choisit d’équiper.

Parlons-en d’ailleurs. Au début d’une partie, on démarre généralement avec un vaisseau patrouilleur et un vaisseau colonisateur (cela peut varier selon la race choisie, bien entendu) et on sera vite obligé de construire d’autres vaisseaux – pour se défendre, pour attaquer, pour explorer – de toute façon il faudra y passer. Et là, on a tout un module pour équiper des vaisseaux selon votre niveau d’avancées technologiques. Les vaisseaux possèdent des emplacements dédiés à certains genres de modules (attaque, défense, soutien) qu’il vous faudra équiper, mais attention : dans cette optique, on peut clairement réaliser des combinaisons efficaces selon la tactique que vous utilisez et/ou les adversaires que vous comptez affronter. Si vous avez à faire à une race qui est spécialiste des tirs au laser, par exemple, équipez vos vaisseaux d’un maximum de bouclier qui dissipera les tirs. Vous affrontez des pros du combat rapproché ? équipez-vous d’armes longue distance et de modules de vitesse, etc. Des guerres se perdent et se gagnent sur ce genre de détails.

Le design des vaisseaux est d’ailleurs d’une grande finesse et l’œuvre d’une sacrée patte graphique : ils sont beaux… tous. Je n’arrive pas a trouver une race qui me déplaise. J’ai mes préférences, bien sûr, mais je n’en ai pas un qui me fait me dire : « beurk, je ne pourrais jamais jouer ça, c’est trop moche ». Oui, je suis très bling-bling, j’aime quand j’en jette avec mes vaisseaux, c’était pareil sur Eve Online ! Faut du trop classe et qui impose le respect ! Avec Endless Space 2, j’en ai clairement pour mon argent. Les vaisseaux de l’United Empire ressemblent à des forteresses volantes, les vaisseaux des Unfallens qui sont emplis de racines sont vraiment classieux, même les factions mineures et les pirates ont un genre qui leur est propre. Le souci du détail, je vous dis. J'ai même été déniché sur le site officiel une bande dessinée dédiée aux Lumeris, pour ce premier volume : https://wiki.endless-space.com/comics

Et pour compléter ce volet immersion, on est obligé de parler de la bande-son du jeu qui est d’une rare qualité sonore. Elle est réalisée par Arnaud Roy, qui avait déjà travaillé avec Amplitude Studios sur Dungeon of the Endless. C’est le genre de bande originale qui vaut la peine d’être écoutée en dehors du jeu, tellement elle est de qualité.

Le chantier de l'accès anticipé

J’ai failli oublier de parler d’un pan essentiel dans le jeu : les technologies et la recherche. À ce niveau-là, Endless Space 2 a fait un gros pas en avant que ce soit au niveau évolutif par rapport à ses anciens jeux, mais aussi depuis le début de l’accès anticipé. L’ancien système est remplacé par un camembert divisé en 4 parts, eux-mêmes divisés en paliers de technologie évolutive. Vous avez le choix de booster en priorité une de ces parts pour maximiser un style de jeu et obtenir les bonus des différents paliers que vous débloquerez en poussant la recherche dans une branche, mais ne vous leurrez pas : vous aurez besoin de toutes les branches, quel que soit votre style de jeu. C’est très bien pensé et cohérent, c’est vraiment le plus gros chantier qui a été effectué durant l’accès anticipé. Il a été réalisé avec les retours des joueurs et on peut dire que c’est une bonne réussite.

Parfait ? Pas tout à fait

Néanmoins, malgré toute les qualités que j’ai évoquées plus haut, et je pense que vous avez compris que je suis très enthousiaste au niveau du jeu, il reste un point qui aurait pu mieux faire pour moi. J’en avais déjà parlé lors de la présentation, mais le système de combat est trop passif. On se contente de lancer des ordres, puis on regarde une cinématique, fort jolie ma fois, mais longuette, pour le déroulement du combat. On le fait une fois… voire deux ou trois, puis on coche la case résolution automatique et on continue le jeu. C’est dommage… dommage qu’on ne puisse pas s’adapter sur un combat selon une situation donnée. Quitte à faire le déroulement d’un combat de cette manière, il aurait été tellement plus intéressant de diviser le combat en phases sur lesquelles on peut réagir d’une façon ou d’une autre.

Et pour le manque de réaction, l’IA aussi tient encore une bonne palme. Autant il peut être brillant par exemple sur le choix des planètes à coloniser (je me suis souvent fait devancer dans mes priorités, malgré la multitude d’autres planètes disponibles), autant pour s’adapter après un changement de situation, ce n’est pas son fort. Si on trouve un « contre » par exemple, à un genre précis d’armement qui équipe une flotte dirigée par l’IA, elle ne se remettra pas en question et ne changera pas son fusil d’épaule, même si on détruit la totalité de la flotte galactique de ladite faction.

Ensuite, on n’est pas épargné par quelques problèmes d’équilibrage. Mais rassurez-vous, je l’ai déjà dit et je le répète : Amplitude Studios possède un super pouvoir : il écoute sa communauté et en tire le meilleur et assure un suivi rapide et exemplaire de ses titres.

Mais bon, ces petits détails pour moi ne changent absolument en rien le fun que j’ai à jouer à ce jeu.

Ça à l'air compliqué... 

On m’a posé la question si le jeu était abordable pour un joueur débutant dans le genre. Ma réponse est : OUI, clairement. Amplitude Studios a fait un énorme effort pour la création de son didacticiel. Je l’ai zappé pour ma part, étant un habitué du genre, mais je pense m’y atteler un de ces 4, car après un gros paquet d’heures de jeu, il y a des trucs qui m’échappent encore.

En conclusion, les éternels insatisfaits trouveront toujours quelque chose à dire, mais Endless Space 2 est un jeu de qualité, qui a tenu ses promesses en prenant le meilleur du genre et en le mettant à la sauce du studio. Les quelques problèmes éventuels dus à la sortie du jeu officiellement auront vite disparu (ils le seront peut-être déjà quand vous lirez cette conclusion) et vous pourrez explorer la galaxie sans aucun problème.

Un des candidats au jeu de l’année, pour ma part.

On se retrouve rapidement dans la Galaxie !

Test réalisé par Seiei à partir d'une version fournie par le développeur.

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