Peuple de France,
La
Curia Regis estime qu'il est de son devoir de vous donner quelques éclaircissements sur les derniers événements qui ont troublé la quiétude de notre Royaume.
D'abord, si l'Alliance du Centre s'est posée en médiateur dès le début des négociations, elle n'a eu une place que très marginale dans les divers débats ayant eu lieu par la suite et il a fallu sa déclaration malheureuse pour connaître, enfin, sa position.
Nous rappelons également que
le huis clos lors des négociations a été instauré à la demande de la même Alliance du Centre et il est donc normal que peu d'informations soient sorties de Poitiers, et ce selon ses propres désirs initiaux.
Revenons maintenant sur le retrait de Monseigneur Juliano di Juliani, Grand Maître de France, au profit de Monseigneur Fauville de Cheroy. Les discussions s'éternisaient depuis un mois déjà et
le GMF ne pouvait rester plus longtemps à Poitiers, faute de temps, d'autres tâches l'appelant à Paris pour la bonne marche des affaires publiques. Aussi a-t-il nommé pour le remplacer Monseigneur de Cheroy, membre à la fois de la
Curia Regis et de la Pairie. Ses positions quant au
refus de l'indépendance bretonne lui furent dictées par la Curia Regis et la Pairie, soucieuses de respecter l'inaliénabilité du Royaume imposée par l'une de nos lois fondamentales.
Venons en ensuite à la proposition de traité en 10 points faite par monseigneur di Juliani aux émissaires bretons lors du début des négociations. Dès le début,
il ne s'agissait que de pistes de réflexion, pas de propositions dûment acceptées et validées. .
Concernant la proposition faite par Monseigneur de Chéroy il y a quelques jours, elle n'avait pour
unique objectif qu'un retour au traité de Tours signé il y a des mois entre le Royaume de France et le Grand-Duché de Bretagne. Proposition rejetée par les diplomates bretons qui refusent catégoriquement tout retour au traité de Tours.
Ce traité de Tours est également envisagé d'un oeil favorable par la Sainte Eglise aristotélicienne. A ce propos,
l'exclusion qu'ont subie les deux membres de l'EA n'est due qu'à un très regrettable oubli de Monseigneur de Chéroy qui fera le nécessaire pour réparer sa bévue, si ce n'est déjà fait.
Nous tenons la déclaration de l'Alliance du Centre comme une provocation à l'encontre de la Couronne française , puisque les exigences présentées par l'AdC vont clairement à l'encontre des intérêts du Royaume et outrepassent largement le devoir de conseil que les vassaux ont envers leur suzerain.
Les négociations vont évidemment continuer car
le seul souhait de la Curia Regis est de restaurer la paix au sein du Royaume de France tout en respectant ses lois les plus naturelles et inviolables. Cependant, nous,
nous souhaitons une paix durable, qui tienne compte des sacrifices consentis par les populations du Royaume durant le conflit et ne brade pas un avantage chèrement acquis aux bénéfices d'une minorité.
Nous voulons une paix honorable, pas une paix bancale qui sèmera les germes d'un nouveau conflit.
Nous sommes partisans d'une paix légitime, pas d'une paix dont les Français auront honte en y repensant car leurs dirigeants auront cédé devant une poignée de personnes.
Nous prions pour obtenir une paix qui saura réunir les habitants du Royaume et non les diviser.
Qu'Aristote veille sur nous tous.
Foi, Vertu et Loyauté !
La
Curia Regis