Moi, je sais comment c'est dans la réalité!
Et je peux vous dire que si l'on pique un sprint, qu'on se jette à plat ventre derrière un obstacle et que l'on vise un objectif, la mire de l'arme joue la danse de st guy!
La visée n'est pas efficace car l'essoufflement ne permet pas d'adopter une bonne position de maintien de l'arme, de même le blocage de la respiration après une courte inspiration est difficile à exécuter. Le "stress" de l'organisme dû à l'effort physique du sprint amène souvent le tireur à ne pas doser la force de traction sur la détente, et à "arracher" celle-ci, cela induit un mouvement de l'arme au moment du départ du coup qui peut provoquer une erreur de ciblage allant jusqu'à plusieurs dizaines de cm à 200m.
Je ne prend pas en compte le poids des fusils de 1940, qui était supérieur au poids de ceux dont nous nous servons aujourd'hui, ce qui ne fait qu'aggraver les choses.
Le calibre de ces armes était aussi plus important qu'actuellement, ce qui veut dire cartouche plus puissante et force de recul plus importante, cette force induit également un léger mouvement au moment du départ du coups qui peut amener une déviation de trajectoire.
Si l'on ajoute à cela le stress nerveux dû au combat, qui influe aussi sur toutes ces actions, on peut dire que par rapport à l'IRL, les rifles de WWIIOL sont de sacrés tireurs!
My 2 cents
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