Le Project HP précise son gameplay et son système d'incarnation de héros

Le jeu de combats médiévaux Project HP précise son gameplay stratégique : deux équipes se disputent une forteresse, contribuent à l'effort de guerre, jusqu'à pouvoir s'incarner en puissants héros qui pourront changer le cours des combats.

Au début du mois, le groupe Nexon annonçait le développement de son Project HP et le présentait comme un jeu en ligne de combats médiévaux, embarquant une trentaine de joueurs (deux équipes de 12 à 16 combattants) dans l’équivalent de sièges de forteresses. Le développement du jeu confié à Lee Eun-seok, l’un des vétérans de Nexon à qui l’on doit notamment Vindictus ou Durango: Wild Lands, et à l’approche des premiers phases de tests prévues pour début août, le développeur commence à préciser le gameplay du Project HP.

Sources d’inspiration. On en retient notamment que le jeu puise ouvertement de son inspiration dans des titres comme Chivalry, Mordhau ou Mount & Blade – pour l’aspect « combats médiévaux ». Mais le Project HP y ajoute une touche de fantasy en intégrant de la magie à ces affrontements et entend proposer un gameplay plus lisible à la fois pour séduire les joueurs rebutés par le côté un brin austère des classiques du genre mais aussi pour satisfaire des ambitions esportives (le match doit être clair aussi pour un spectateur).

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Choix des armes. Dans ce contexte, les joueurs du Project HP auront le choix des armes : six familles d’armes sont annoncées et correspondent à un rôle précis à jouer sur le champ de bataille. Les uns combattront au corps à corps dans un style de jeu très offensifs (notamment à l’épée), d’autres seront plus protecteurs (le jeu intègre plusieurs sortes de boucliers), d’autres encore combattront à moyenne portée (lance), voire à longue portée (arc et flèches), le Project HP proposera des combattants lourds (marteau et masse d’armes) ou plus rapides et légers (fléau d'arme).
Et certains personnages pourront aussi manipuler la magie, que ce soit via des sorts offensifs ou plus défensifs, voire de soutien.

Des points de participation et d’occupation. Au gré des combats, les joueurs de chaque équipe auront vocation à gagner des points en fonction de leurs actions sur les champs de batailles : des points sont octroyés pour chaque mort infligée dans le camp adverse, mais aussi quand une zone stratégique de la forteresse est occupée par une faction.
À chacun de déterminer son rôle au combat : assaillant ou défenseur et des armes de siège pourront être capturée pour prendre un avantage stratégique (par exemple un canon pourra aider à déloger l’ennemi d’une zone stratégique occupée).

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Un système d’incarnations de héros. Mais pour pimenter les affrontements, le développeur imagine un système de héros et d’incarnations. Plus concrètement, les joueurs qui auront gagné suffisamment de points pourront « s’élever » et se réincarner dans l’esprit dans puissants combattants, dotés de capacités spéciales (l’incarnation prend ou prou la forme d’une « compétence ultime » à débloquer).
Plusieurs héros sont disponibles avec un rôle précis à endosser (l’un pourra monter à cheval, l’autre dispose d’un bonus à l’arc, un troisième en magie, etc.). Au joueur « incarné » de faire son choix, mais en intégrant qu’une incarnation suppose une invocation de plusieurs dizaines de secondes (entre 30 et 40 secondes, manifestement) pendant lesquels le personnage est vulnérable. Il devrait devenir une cible de choix pour l’ennemi qui cherchera à l’éliminer avant qu’il ne devienne un héros, et dans le même temps, ses alliés tenteront vraisemblablement de le protéger.

Vers une première phase de tests. On le comprend, le Project HP est jeu de combats médiévaux, mais régit par des règles strictes qui devraient encourager à la fois le jeu de groupe et la mise en place de stratégies.
Le jeu se dévoilera concrètement du 5 au 8 août prochains dans le cadre d’une première session de tests (deux modes de jeu seront disponibles). La configuration requise est plutôt musclée : un processus Intel i7 8 cœurs ou plus, 16 Go de mémoire RAM, 20 Go d’espace libre sur un disque dur SSD et une carte Nvidia RTX 2060.
À terme, le Project HP doit être distribué mondialement, sur PC.

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