Test de Doom Eternal : the Ancient Gods, Part Two – Gott ist tot

Il s’était imposé en mars dernier, a fait quelques retours remarqués entre temps et revient en force un an après. Non, il ne s’agit pas du confinement, mais du Doom Slayer. La seconde partie de la campagne additionnelle de Doom Eternal clôture le contenu du pass “year one” pile dans les temps.

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Step up your game, Scott.

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Pas d’ellipse narrative sortie du chapeau, cette fois : le jeu débute directement où s’était achevée la première partie. L’adversaire file après quelques répliques et le slayer doit le poursuivre de sa démarche débonnaire. Et tuer toutes les bestioles qui oseraient se dresser sur son chemin.

Cette seconde partie se présente comme une nouvelle campagne indépendante avec sa propre sauvegarde. Si vous n’aviez pas collecté toutes les runes de soutien de la première partie, aucune inquiétude : la totalité est disponible dès le début. Tout le monde commence au même point, donc.

Elle ne se repose pas pour autant sur les acquis du précédent DLC ; elle aussi apporte de nouveaux éléments. La première chose qu’on remarque, c’est l’interface qui a été légèrement améliorée pour ajouter quelques indicatifs autour du réticule de visée.

Au niveau équipement, le marteau sentinelle s'ajoute à l’arsenal. Le bestiau n’est pas aussi radical que le creuset : il fait certes des dégâts de zone, mais surtout il étourdit temporairement les adversaires les plus gros.

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Les hordes adverses accueillent également de nouveaux venus : zombis hurleurs qui renforcent ses camarades, rôdeurs maudits qui vous handicape s’il parvient à vous toucher ou encore diverses créatures aux capacités spécifiques qui vous obligent à utiliser le bon module d’arme pour en venir à bout. Ce bestiaire évolué vous pousse plus que jamais à rapidement revoir votre stratégie et à jongler avec les différentes armes pendant les nombreux combats qui parsèment votre route.

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J’espère que vous n’étiez pas trop allergiques aux phases de plateforme de Doom Eternal, car il y a là-aussi du nouveau. Le crochet de boucher du Super Shotgun peut désormais servir de grappin quand certains points d’accroche flottants sont dans le secteur. On rencontre donc régulièrement des zones où il faut jouer du double saut, dash et crochet pour voltiger sur de longues distances parsemées d’obstacles.

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Hello darkness, my old friend

La progression globale reste sur le même principe : des couloirs plus ou moins aériens vous mènent à des zones qui font office d’arènes de combat aux structures finalement assez classiques. On peut trouver sur le chemin des vies supplémentaires et quelques pages de codex. Les défis et les Portes du Slayer ont par contre disparu. Il ne reste qu’un affrontement optionnel par niveau et ils ne rapportent que des éléments cosmétiques.

L’aventure nous fait traverser une poignée de niveaux avec chacun son propre type d’environnement. Quelques rares panoramas d’envergure font leur apparition, mais ça reste plutôt basique dans l’ensemble.

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La difficulté globale a été légèrement revue à la baisse. Légèrement, car il y a toujours quelques passages un peu délicats et les affrontements optionnels peuvent s’avérer plus brutaux que le reste. Mais alors que votre serviteur avait dû avoir recours à l’armure sentinelle pour venir à bout du précédent épisode, l’épilogue a cette fois été atteint sans en avoir besoin.

Et s’il y a un point qui peut décevoir, c’est bien ce final. La bande-annonce promettait un affrontement dantesque entre deux armées. Oh, il a bien lieu, mais en marge du chemin du slayer : quelques tirs au loin dans le décor, quelques alliés qui font coucou au détour d’un décor, rien de plus. Le niveau se traverse comme n’importe quel autre.

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L’affrontement final est malheureusement du même acabit. Il suffit d’appliquer encore et encore la même méthode (expliquée par un encart juste avant le combat) pour venir à bout des différentes couches de vie de l’adversaire. Ce n’est pas foncièrement compliqué, juste long.

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S’il améliore son gameplay d’un cran supplémentaire avec de nouvelles possibilités et de nouveaux adversaires, the Ancient Gods Part 2 reste néanmoins plutôt timide sur son contenu. Son déroulé ressemble beaucoup plus à une série d’arènes qu’on traverse en ligne droite, et le tout ne mène qu’à un final plutôt banal. C’est toujours un plaisir de surmonter les divers affrontements ; mais, finalement, le voyage du slayer est définitivement plus jouissif que sa destination.

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Test réalisé sur PC par NeoGrifteR à partir d’une version fournie par l’éditeur.

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