Perfect World Europe se « restructure » et licencie

Le groupe chinois Perfect World est très présent en Occident, de longue date. À Amsterdam, Perfect World Europe fait néanmoins l'objet d'une « restructuration » – qui épargnerait le département localisation.

Contrairement à certains de ses concurrents, le groupe chinois Beijing Perfect World est très actif en Occident, de longue date. Dès 2004, le géant chinois fondait Perfect World Entertainment, un premier bureau occidental basé aux Etats-Unis, et en 2010, il y ajoutait Perfect World Europe, un bureau européen basé à Amsterdam. Ce sont ces bureaux occidentaux qui assurent la localisation et l’exploitation des versions occidentales de Neverwinter ou Star Trek Online, en attendant le lancement prochain de Magic Legends.

Logo de Perfect World Co

Pour autant, à en croire la presse locale à Amsterdam, Perfect World Europe fait actuellement l’objet d’une « restructuration », la formule consacrée désignant une vague de licenciements. Selon le porte-parole du studio, des « changements organisationnels » ont conduit aux licenciements « d’un petit nombre d’employés » – les départements financiers (important dans un bureau basé aux Pays-Bas, où la politique fiscale est très avantageuse), dédiés au support client et à la localisation ne seraient pas concernés par la mesure.
Et de poursuivre : « Bien que ça n’ait pas été une décision facile, ce changement s’inscrit dans une volonté d’efficacité et de flexibilité dans un marché très compétitif en constante évolution ». Si le studio « remercie » les salariés concernés « pour leur implication » et leur souhaite « le meilleur », le studio dit aussi « rester pleinement engagé pour proposer aux joueurs la meilleure expérience de service », tout en soulignant que « la décision doit permettre de maintenir son élan et de tenir ses promesses auprès des joueurs ».

Si le processus de traduction des jeux du studio ne devrait donc pas changer (le département localisation est manifestement épargné), les semaines et mois à venir diront si l’exploitation du catalogue du groupe au quotidien subit ou non le contrecoup de cette restructuration.

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