Frontier Developments (Elite Dangerous) renoue avec les bénéfices

Financé grâce à une campagne de levée de fonds participative en 2012, Elite Dangerous trouve un certain équilibre financier qui permet au studio Frontier Developments de gagner en autonomie et de renouer avec les bénéfices.

Les joueurs en ligne connaissent notamment le studio britannique Frontier Developments pour être à l'origine d'Elite Dangerous (financé notamment au travers d'une campagne de levée de fonds sur Kickstarter, auprès des joueurs). Et si l'on en croit les comptes que le studio vient de publier, le jeu peut manifestement revendiquer aujourd'hui une vraie viabilité économique -- le cap des 1,4 millions de copies d'Elite Dangerous vendues a été passé en décembre dernier.
Pour son exercice semestriel clos le 30 novembre dernier, Frontier enregistre ainsi un chiffre d'affaires de £10,92 millions (14,12 millions d'euros) en progression au regard des £7,3 millions (9,41 millions d'euros) engrangés au cours du même semestre en 2014 ; pour un résultat net positif établi à 395 000£ (511 000€) quand le groupe accusait £1,9 millions de pertes à la même période l'année précédente. Frontier renoue donc avec les bénéfices et espère enregistrer un résultat net de £1,6 millions sur l'intégralité de l'année fiscale, notamment grâce aux résultats « meilleurs qu'escomptés » d'Elite Dangerous en fin d'année.

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On le sait, historiquement, Frontier se consacrait principalement au développement de jeux pour le compte d'éditeurs tiers. Elite Dangerous est le premier titre « autoédité » du studio et non seulement le jeu trouve son public, mais aussi un équilibre économique grâce à son modèle. Frontier n'entend donc pas en rester là et après la mise à jour Horizons lancé en décembre, le développeur prévoit plusieurs nouveaux ajouts pour Elite Dangerous en 2016 (The Engineers au printemps, Guardians l'été prochain, puis The Commanders au cours de l'automne en plus d'une cinquième extension non encore baptisée), tout en comptant profiter de l'engouement actuel pour la réalité virtuelle (puisque Elite Dangerous se veut l'un des premiers titres d'envergure à supporter efficacement des mécaniques de réalité virtuelle).
Parallèlement, le développeur entend aussi « multiplier les titres autoédités » à l'avenir. Après avoir signé plusieurs opus de la série des RollerCoaster Tycoon (ces jeux de gestion de parcs d'attraction édités par Atari ou Ubisoft), le développeur annonçait Planet Coaster l'été dernier (un projet cette fois autoédité, donc) dont la première mouture devrait être jouable en mars prochain, en attendant un sortie en fin d'année.

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