Bienvenue sur JeuxOnLine - MMO, MMORPG et MOBA !
Les sites de JeuxOnLine...
 

The Secret World - Jeux OnLine

Jeu mort ou toujours actif? par cornemuse31
The Secret World... en JdR pap... par Skro
SW (classic) : Effects UI par Adrian Dinglewood
The secret et pas Secret World... par neconu
[Actu] Retour de la trinité su... par AL0HA
Capture

« Jouer à The Secret World comme on lit un bon livre »

25 décembre 2014 à 17:47 | Par Agahnon | 20 commentaires
Le monde contemporain aux multiples complots de The Secret World sert de toile de fond à un MMORPG atypique, où les différents épisodes s'inspirent de l'imaginaire collectif pour proposer des histoires originales.

Oni fight Tokyo

L'acronyme MMORPG réunit bien des titres, où The Secret World occupe une place particulière. À l'origine une vision de Ragnar Tornquist, The Secret World est désormais entre les mains d'une équipe de développeurs de Funcom entretenant le mythe au fil de nouveaux épisodes. Alors que je parcourais les docks d'un port marchand de la capitale japonaise en compagnie de son actuel lead designer Romain Amiel, je lui demandais ce qu'il souhaitait partager avec les joueurs en travaillant sur ce jeu. De son monologue passionné, je retenais une phrase en particulier : « Jouer à The Secret World comme on lit un bon livre ».

La tendance actuelle veut que l'on use et abuse des MMORPG sans finalement prendre le temps de les apprécier. Un mois et puis s'en est finalement un schéma récurent pour les joueurs, s'inscrivant dans une itinérance sans fin en quête d'un jeu capable de répondre à toutes leurs attentes. Considérer un MMORPG comme un livre vers lequel on retournerait à chaque nouveau chapitre de son histoire n'est pas l'approche la plus répandue, en particulier pour un jeu aussi obscur que The Secret World. L'obscurité va pourtant se révéler l'un de ses atouts majeurs, mettant en valeur ses éléments atypiques et plongeant le joueur dans la peur au fin fond d'une mine ou d'un ancien complexe soviétique.

Issue 7 - Nursery 2

Des mécaniques de design vont permettre d'entretenir l'intérêt des joueurs entre chaque épisode, où l'on retrouvera les mécaniques répétitives propres au genre du MMORPG. Les scénarios pour améliorer l'efficacité de ses pouvoirs, les donjons pour compléter son arsenal, le raid New York pour repousser les limites de son équipement ou le système AEGIS et ses dérivés fournissent les propositions à répéter sans fin jusqu'à l'excès. La progression ne va pourtant pas servir de justification au jeu comme pour beaucoup de MMORPG, qui perdent leur substance une fois arrivé au niveau maximum. Dans le cas de The Secret World, la progression ne fait que servir une histoire amenée à se révéler au fil des épisodes.

L'agent va ainsi parcourir les quatre coins -- des Etats-Unis au Japon, en passant par la Transylvanie -- d'un monde souillé, théâtre de conflits entre les sociétés secrètes où chacun poursuivra ses propres intérêts. Cherchant à contrôler un pouvoir hors de leur portée, les hommes se perdent dans des essais hasardeux conduisant le monde au bord de la catastrophe. L'agent travaillant pour le compte de sa faction reconstitue le fil d'une histoire sombre et torturée, basculant dans l'onirique au hasard de rencontres de personnage haut en couleur. Sans révéler le fond de l'histoire, l'épisode 10 Cauchemars au palais des rêves nous fait découvrir un personnage clé dans le déclenchement des événements introduisant le joueur dans The Secret World, après la toute première séquence dans le métro de Tokyo.

Tokyo - Episode 10

Non sans rappeler Shenmue 2 -- paix à âme -- avec sa séquence finale, le dixième épisode se conclut à travers une quête narrative de longue haleine à la sauce The Secret World. L'alcool va de manière stupéfiante jouer avec les sens des joueurs, quitte à perdre les contrôles. Au final si la visite du lovel hotel remet en cause la vertu des développeurs de Funcom, l'épisode Cauchemars au palais des rêves est bien un retour aux sources. The Secret World reprend sa narration avec brio en tournant une nouvelle page de son histoire.