Vent de panique sur le financement participatif

Depuis longtemps, le Salon s'intéresse aux financements participatifs des jeux vidéo, notamment à travers sa plateforme phare Kickstarter.

Dans ce contexte, l'annonce par Fleur Pellerin, ministre de l’innovation et des PME, d'une législation limitant à la fois le montant maximal des dons et des budgets des projets lors des Assises de la Finance Collaborative qui se sont tenues le 2 octobre dernier a levé un vent de panique sur la toile, auquel JeuxOnline n'a pas échappé, avant que la volonté du gouvernement ne soit éclaircie.

Dès le début de la discussion sur le Salon concernant l'entreprise de financement collaboratif Kickstarter, certains Joliens s'interrogeait sur le fonctionnement d'un tel système de financement, encore peu connu bien qu'en plein essor.

Principalement concernée pour le financement de jeux vidéo, mais aussi de produits culturels, notamment via la désormais célèbre MyMajorCompany dont on parle de temps en temps sur le Cercle, la section Divers s'est rapidement émue de cette déclaration.

Il apparaît finalement que le système de financement de projet par don n'est pas concerné par la volonté d'encadrement législatif du financement participatif. En effet, ce système que les anglophones appellent crowdfunding recouvre plusieurs méthodes de financement :

  1. le prêt entre particuliers, et sa variante le micro crédit entre particuliers,
  2. la production communautaire, qui peut promettre un retour sur investissement,
  3. le financement participatif en capital, qui consiste en un investissement classique aux phases avancées d'un projet, à l'image des financements par des Business Angels,
  4. le financement participatif par don, où les donateurs, dans le cas du don contre don, perçoivent en retour une rétribution non monétaire, généralement sous la forme de produit dérivé où, dans le cas des jeux vidéo, d'un exemplaire gratuit du jeu.

Le Salon s'est souvent fait l'écho de projets de jeux vidéo construits sur un financement participatif par don :

  1. Face of the Mankind, il y a quelques mois,
  2. Castle Story, au début de l'été,
  3. Baldur's Gate Enhanced Edition, qui avait fait couler beaucoup d'encre à sa sortie,
  4. Camelot Unchained, qui a éveillé autant de nostalgie que d'enthousiasme, au point de déborder des frontières du Salon pour alimenter le Bar de la Taverne.

C'est sur le réseau social Twitter que l'affaire s'est démêlée, avec d'abord l'annonce par la compagnie Ulule que les projets qu'elle encadre n'étaient pas concernés, avant la confirmation par la ministre elle-même (à tout le moins son équipe de communication).

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter les résultats de l'enquête sur le crowdfunding de GamesStatistcis à laquelle certains joliens ont participé.

Source : http://www.tomsguide.fr/actualite/gouvernement-crowd-funding,22796.html

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