Non, ce genre de clause est tout à fait légal dans tous les pays du monde.
C'est une simple protection an cas de down prolongé, perte des données de sauvegarde ou tout autre événement "apocalyptique" qui leur empêcherait de continuer à offrir ce service.
Sans cela n'importe quel abonné pourrait porter plainte contre eux à la moindre coupure ou ban (définitif ou temporaire).
L'accès à un jeu en ligne, n'est pas un dû, c'est un service temporaire et immatériel (même si parfois c'est pour une très longue durée).
Malheureusement beaucoup trop de gens oublient que le "online" c'est du vent et rien d'autre.
C'est très loin d'être aussi simple. On est dans le cas d'un contrat entre deux personnes, toi et la boite, et d'une clause. Sauf que y a un paquet de clauses qu'on te fait signer mais qui ne sont pas forcément légale et qui se feraient censurer devant un juge, en fait.
Je suis à peu près certain que cette clause en fait partie.
On va pas partir dans du trop technique mais en France, on considère qu'un contrat un objet et une cause ; en très gros et très simplifié, si une partie peut à loisir ôter toute portée au contrat, la clause qui permet cela est illégal.
Le lien qu'on peut faire est celui avec la post et machin Chronopost dans les années 90. Concrètement, tu payais pour un truc livré sous 24h mais si ce n'était pas le cas, elle se contentait de rembourser le prix du transport. Donc concrètement, tu payais plus cher pour un truc sous 24h mais si la société ne remplissait pas sa part du contrat, tu n'avais rien de spécial.
Dans ce genre de clause, le système est un peu le même : ton contrat avec la boite comprend l'accès à un jeu online et aux services proposés. Sauf que le contrat marque aussi que, sans justification, à tout moment, la boite peut interrompre ton accès. Cela revient également à ôter toute portée au contrat, ce qui explique qu'une telle clause serait à mon sens, probablement illégale en droit français.
C'est p'tet pas super clair, mais ça remonte un poil et j'essaie de ne pas être trop technique. Tout ça n'est valable qu'en droit français, et je maintiens qu'il n'y a pas à ma connaissance de jurisprudence et que ce n'est donc qu'un "je crois".
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