[Actu] Shroud of the Avatar récolte plus de deux millions auprès des joueurs

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DU blablabla .
Pour éviter que la citation prenne trop de place , j' ai raccourci mais je plussoie entièrement ce que tu dis.
J'ajouterais que bien souvent , les jeux développés dans des grosses éditions ,ont tous un cahier des charges pas forcement cohérent , plusieurs équipes qui travaille dessus , etc .... ce qui fait que leur budget est souvent énorme.

La plupart du temps , ils font leur campagne dans le but de voir combien de personne sont réellement intéressé par leur jeux, plutôt que d' engranger les fonds. Ceux qui le font reçoit des bonus comme si tu achetais un collector d'un jeu.
Ce qui me gène le plus c'est que si le jeu ne sort finalement pas plutôt que ce soit une bouse car des bouses, on en achète tous dans les jeux vidéo (swtor , warhammer online , etc ... )
Citation :
Ce qui me gène le plus c'est que si le jeu ne sort finalement pas plutôt que ce soit une bouse car des bouses, on en achète tous dans les jeux vidéo (swtor , warhammer online , etc ... )
N'étant pas Madame Irma, je ne peux pas te garantir que le jeu sortira et encore moins quand. Ce ne sont donc que des théories personnelles et des pronostics mais voici ce que j'en pense :

La sortie est annoncée pour fin 2014 avec le lancement de l'alpha test en décembre 2013 ; étant donnés les engagements des uns et des autres (donateurs ou investisseurs privés), Portalarium semble avoir largement les réserves financières pour supporter les coûts de développements pendant toute cette durée. Il y a donc de bonnes chances que le jeu sorte quoi qu'il arrive.

En revanche, si le jeu doit tenir toutes ses promesses, je pense que c'est la date de sortie qui devient l'enjeu, et c'est là que tout le talent de Garriott et de son équipe est attendu : si les problèmes techniques que peuvent poser les fonctionnalités promises sont abattus les uns après les autres sans obstacle, je crois que tout se fera comme prévu. Sinon, on aura très probablement un report de la date.

Vu que le jeu ne vise pas nécessairement un niveau technique transcendant, qu'il se repose sur un moteur de rendu fini et que ce qui est principalement visé est le gameplay, le game design l'IA et les mécanismes en ligne, je ne crois pas que le pari de Garriott soit voué à l'échec. Mais, en ce qui me concerne, je préfère attendre un peu plus longtemps un jeu plutôt que de le voir sortir incomplet, mal fini voire injouable.

Enfin, techniquement, si le jeu ne sort pas, Portalarium est censé rembourser l'ensemble des backers, mais, vous m'excuserez, si je ne préfère pas y penser.
Vis à vis du budget de Shroud of the Avatar, Garriott a exprimé que le développement de Forsaken Virtues devrait couter en tout et pour tout 5 millions de dollars. Ce qui laisse une idée des investissements externes et personnels pour le projet.

Effectivement comme je l'ai dit et répété Garriott a déjà versé des millions dans Portalarium, j'ai beaucoup de mal à croire qu'il ne mettrait pas encore plus de sa poche pour SOTA s'il le faut afin de sortir le jeu.

Citation :
@Il nous faudrait un site JOL pour SotA mon Sergorn
Le site sur JOL j'ai déjà donné et je me suis jamais remis de l'annulation d'UO2.

Citation :
La plupart du temps , ils font leur campagne dans le but de voir combien de personne sont réellement intéressé par leur jeux, plutôt que d' engranger les fonds. Ceux qui le font reçoit des bonus comme si tu achetais un collector d'un jeu.
C'est exactement ça. Un Garriott pourrait sans doute entièrement financé SOTA indépendemment et le réaliser dans son coin et présenter le produit fini... mais c'est une approche qui n'apporterait rien, alors que là ça prouve que le marché existe pour le jeu tout en créant un contact très positif avec les fans.

(D'ailleurs il y a le cas Star Citizen qui est très révélateur dans l'approche "jauger l'intérêt pour le jeu" vu qu'il avait de gros financement exterme dépendant du succès de la campagne de crowdfunding).

Citation :
Vu que le jeu ne vise pas nécessairement un niveau technique transcendant, qu'il se repose sur un moteur de rendu fini et que ce qui est principalement visé est le gameplay, le game design l'IA et les mécanismes en ligne, je ne crois pas que le pari de Garriott soit voué à l'échec.
+1

C'est d'ailleurs pour ça que je suis optimiste en fait : parce que Garriott revient littéralement à ses racines en oubliant ses rêves de gros blockbusters vidéoludiques : non il revient à un petit studio indépendant, avec un jeu qu'il veut baser avant tout ses idées et son gameplay, le tout sans éditeur pour le faire chier et avec un contact avec les joueurs pour faire le meilleur jeu possible.

Pour moi il y a toutes les raisons d'être optimistes. On peut douter bien sûr... mais disons que si Garriott nous annonçait son nouveau RPG AAA pour je nesaisquel éditeur, je serais plus scéptique.

-Sergorn
Citation :
Publié par Zenboy
Et sinon, toi même, tu faisais quoi il y a 20ans ?
Tu as créés qqchose de notable récemment ?...
Depuis quand il faut créer des jeux pour s’apercevoir qu'un type ne fait aucun bon jeux depuis 20 ans ?

Personnellement , je préfère attendre la sortie de ce jeux pour critiquer en bien ou en mal .
Citation :
Depuis quand il faut créer des jeux pour s’apercevoir qu'un type ne fait aucun bon jeux depuis 20 ans ?
Personnellement , je préfère attendre la sortie de ce jeux pour critiquer en bien ou en mal .
Y a pas de mal a critiquer un jeu surtout si ca en vaut la peine. Mais de critiquer un jeu parce que son créateur a fait ci ou ça ,c'est de la connerie pur et dur ^^
Citation :
Publié par Sergorn
Ah mais c'est tout à fait légitime d'avoir des doutes. C'est juste que je trouve ça amusant que seul Garriott semble en être autant "victime" alors qu'on pourrait en dire tout autant de Roberts, de Fargo, etc, etc...
Tout à fait, c'est pour ça que j'avais mis "ces ptits gars", j’inclue Roberts notamment dedans et un tas de vieux fantômes qui réapparaissent miraculeusement comme par magie quand on apprend que Kickstarter arrive à réunir de grosses sommes.

Mais Garriott fait plus fort quand on pense aux dépenses pharaoniques qu'il a fait pour se faire des "petits" plaisirs et après vient demander 2 millions à ses fans.
Wow! Words can't adequately express how overwhelmed we are with the incredible outpouring of support and dedication that all of you gave to the Shroud of the Avatar Kickstarter campaign, and to all of us on the SotA Team! Because of your incredible support, we raised a total of $2.03M, double our original goal!

We were totally amazed by how many stretch goals we blew past in our final 24 hours! We began Saturday morning at the $1.5M stretch goal, and were really, really hoping for some miracle to get us to the magical $1.8M stretch goal (yeah, along with all of you, we really want Tracy Hickman's prequel novel, plus all the other cool stuff in the $1.6M & $1.7M stretch goals)!

Quite honestly, with only 24 hours to raise almost $300,000 we felt the $1.8M stretch goal was out of reach. Boy, were we wrong! You guys showed us the incredible power of community! Reading through all of your comments going into the final stretch, the relentless cheering, challenging, shout-outs and sharing, it was apparent that all of you created the rocket fuel that caused the pledges to explode like nothing we could have imagined! You not only drove us to the unexpected $1.8M stretch goal, but your infectious enthusiasm propelled us past the $1.9M stretch goal, and with less than an hour before the end of our campaign...because of all of you...we pushed past the $2M stretch goal!
Citation :
Publié par Sergorn
Vis à vis du budget de Shroud of the Avatar, Garriott a exprimé que le développement de Forsaken Virtues devrait couter en tout et pour tout 5 millions de dollars. Ce qui laisse une idée des investissements externes et personnels pour le projet.

Effectivement comme je l'ai dit et répété Garriott a déjà versé des millions dans Portalarium, j'ai beaucoup de mal à croire qu'il ne mettrait pas encore plus de sa poche pour SOTA s'il le faut afin de sortir le jeu
Et bien s'il fait aussi bien avec 5 Millions que les autres à 100 et 200, chapeau bas, on verra bien le résultat, ce qui est sur c'est qu'il sera beaucoup plus facile à rentabiliser
Citation :
Publié par Rahg
Tout à fait, c'est pour ça que j'avais mis "ces ptits gars", j’inclue Roberts notamment dedans et un tas de vieux fantômes qui réapparaissent miraculeusement comme par magie quand on apprend que Kickstarter arrive à réunir de grosses sommes.

Mais Garriott fait plus fort quand on pense aux dépenses pharaoniques qu'il a fait pour se faire des "petits" plaisirs et après vient demander 2 millions à ses fans.
C'est vrai, c'est pareil pour Mark Jacobs avec son Camelot Unchained (je pense que c'est même pire pour lui).

Mais bon, on peut rien y faire si ce n'est inciter les joueurs à la prudence (qu'ont doit toujours avoir en payant pour des promesses) et espérer que Garriott comme Jacobs soient sincères et sérieux dans leur démarche de rédemption.

Après que Garriot se paye un voyage dans l'espace ça n'a rien à voir et c'est une utilisation plus intelligente de son argent que le financement d'un mmorpg, IMO. Les voyages commerciaux dans l'espace ont des répercussions dans le domaine scientifique et sont un enjeu majeur du développement spatial, c'est pas juste prendre un manège comme certaines personnes aussi médisantes que mal renseignées pourraient le faire croire.

Dernière modification par Arcalypse ; 10/04/2013 à 10h12.
Citation :
Publié par Italic
Et bien s'il fait aussi bien avec 5 Millions que les autres à 100 et 200, chapeau bas, on verra bien le résultat, ce qui est sur c'est qu'il sera beaucoup plus facile à rentabiliser
On parle d'un jeu solo/multi, pas d'un MMO (c'est pas les même cout d'investissement)...
A ce propos, je vois mal le rapport entre la potentielle qualité d'un jeu et les dépenses personnelles de son game designer.

D'ailleurs, même si, très franchement, je peux comprendre la réaction à chaud des gens qui se demandent pourquoi Garriott demande 2 millions d'euros alors qu'il a la fortune personnelle pour se payer un voyage de 30 millions d'euros, je rappelle tout de même plusieurs choses, quitte à radoter un peu :

- d'une, la campagne Kickstarter n'apporte pas à Gariott QUE des moyens financiers de faire son jeu ; il l'a dit : c'est un moyen d'intéresser une communauté dans son développement, de faire une étude de marché, de bénéficier gratuitement d'une campagne de publicité et, au final, d'éviter d'engraisser des commerciaux qui lui dicteraient un agenda irréaliste ;

- de deux il y a des contreparties à ces 2 millions : Richard Garriott engage sa réputation sur ce coup, ainsi que celle de sa nouvelle société Portalarium ; les gens qui participent reçoivent aussi en retour le jeu ainsi qu'un certain nombre d'articles de collection ;

- de trois, je vous demanderais de faire la liste de tous les usages qui ont été faits à partir des profits dégagés dans le jeu vidéo, que ce soit par les actionnaires des éditeurs ou par d'autres développeurs talentueux ; une fois faite, je vous demanderais de ne plus envoyer aucune somme financière aux personnes qui ont osé utiliser leur argent pour une folie personnelle... Quitte à avoir des principes, autant qu'ils soient appliqués intelligemment et sans géométrie variable, non ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tourisme_spatial
Et grâce à cette liste, vous verrez qu'il ne faut plus soutenir Debian et Ubuntu, choisir avec soin sa connexion internet et ses composants réseaux pour éviter les composants fibre optique Epitaxx et cesser d'utiliser Windows en raison de la proximité de Charles Simonyi avec Microsoft.

Je ne cherche à mettre le couteau sous la gorge de personne. Ceux qui y croient et qui veulent donner selon leurs moyens donnent. Les autres non. Ce n'est pas un crime de ne pas avoir foi dans la parole de Richard Garriott. Après tout, il peut se tromper.

Par contre, c'est trop facile de l'accuser de faire usage de sa fortune personnelle pour traiter ceux qui l'aident financièrement de pigeons. Des gens riches qui brassent de l'argent à tour de bras, il y en a tout le tour du globe et, pour ce que j'en sais, personne ne s'en émeut suffisamment pour faire changer les choses. A partir de là, faire de Garriott un bouc émissaire parce qu'il a l'outrecuidance de donner de l'argent pour la recherche spatiale en contrepartie d'un rêve personnel qui lui vient de son père, çà relève d'un manque évident de logique.
Citation :
Publié par Darkhain
On parle d'un jeu solo/multi, pas d'un MMO (c'est pas les même cout d'investissement)...
Certains jeux solo comme Skyrim sont estimé entre 85 et 100 M$, d'autre effectivement beaucoup moins, mais 5 M$ ça doit être quand même dans la limite basse.
Citation :
Publié par Italic
Certains jeux solo comme Skyrim sont estimé entre 85 et 100 M$, d'autre effectivement beaucoup moins, mais 5 M$ ça doit être quand même dans la limite basse.
C'est très rare de tels coûts pour un jeu solo, on est souvent bien en dessous des 50 Millions même pour des AAA.
Citation :
Certains jeux solo comme Skyrim sont estimé entre 85 et 100 M$, d'autre effectivement beaucoup moins, mais 5 M$ ça doit être quand même dans la limite basse.
Pour information, voici ce que coûte une équipe de développement :

https://robertsspaceindustries.com/w...2/10/chart.jpg

Soit un coût moyen annuel de 130 000 dollars par personne prenant en compte l'équipement, le local, les charges sociales, etc... Avec un budget de 5 millions d'euros, vous pouvez donc maintenir une équipe d'environ 20 personnes pendant deux ans, à supposer que ce soit bien le budget de Shroud of the avatar. A ce sujet, je pense que Sergorn a peut-être légèrement sous-estimé la somme totale, mais comme Portalarium n'a pas fait de vrai annonce officielle sur ce sujet, il est difficile d'être catégorique.

A ce sujet, Shroud of the avatar ne se trouve pas loin de la moyenne française :
http://image.jeuxvideo.com/imd/d/dos...graphique1.gif
... Même si, en 2009, Yves Guillemot, le président d'Ubisoft, expliquait que créer un titre majeur sur PS3 ou Xbox 360 représentait un investissement de 20 à 30 millions de dollars

Pourquoi certaines autres productions coûtent-t-elles plus cher ? Il y a plusieurs raisons à cela :

- Déjà vous avez les studios qui développent leur propre moteur graphique pour réaliser leur jeu (comme Bethesda avec le Cryo pour Oblivion et Skyrim ou ID pour Rage et Doom) ; contrairement à un progiciel comme le moteur Unity ou le Hero engine, un moteur maison coûte extrêmement cher vu qu'il est codé sur mesure et qu'il n'est pas amorti sur plusieurs clients. N'étant pas un spécialiste de la chose, je ne peux pas donner de chiffres précis, mais la différence peut facilement être de 1 pour 5.
Shroud of the avatar utilise une licence de progiciel, moins coûteuse, avec des ambitions portées davantage sur le contenu que sur la technique. En ce sens, le travail de l'équipe de Portalarium se situe entre le modding (avec la création d'un monde à partir d'un outil graphique déjà terminé) et le développement d'un jeu à partir de rien (avec la nécessité de mettre en place les mécanismes du gameplay que ce soit pour réaliser un craft et une économie équilibrée ou pour donner le plus de libertés possibles au joueur).

- Ensuite, les studios qui sont financés par les éditeurs doivent prendre en compte dans leurs frais les coûts indirects liés au maintien de l'infrastructure de l'éditeur lui-même : comptables, patrimoine immobilier, outils de presse pour les disques, dividendes des actionnaires, frais de publicité (comme actuellement Navy Field 2 sur JoL), etc... En effet, l'éditeur se sert sur les recettes et donc le studio rentabilise plus difficilement son investissement. Est-ce que cette problématique est pris en compte dans l'évaluation des coûts de développement ? Il serait illogique que ce ne soit pas le cas.
Shroud of the avatar ne se fait pas financer via un éditeur.

- Par ailleurs, il y a le coût des portages : un jeu développé pour Xbox 360 et porté sur PS3 puis PC coûte cher. Le portage est souvent confié à un sous-traitant, avec l'implication de coûts d'adaptation qui se rajoutent au développement pur et dur.
Shroud of the avatar a choisi le moteur Unity justement parce que celui-ci est nativement compatible avec les plateformes visées (http://unity3d.com/unity/multiplatform/) : Microsoft, Mac & Linux. Il supporte même les consoles et Androïd et réduit considérablement les besoins financiers pour effectuer les portages.
Voir : http://www.jeuxvideo.fr/budgets-deve...tu-319758.html qu confirme que le coût monoplateforme reste en moyenne à 10 M € environ.

- Enfin, il y a les erreurs de développement. Bioware a développé l'équivalent de deux jeux pour SWTOR lorsque l'éditeur lui a demandé de revoir entièrement sa copie.

Donc, non, RG et Portalarium, même s'ils se limitaient à 5 M $, auront sans doute les moyens de leurs ambitions.

Dernière modification par Hornpipe ; 10/04/2013 à 14h55.
J'en profite pour vous donner une petite comparaison sur le thème de mon message précédent.

http://imgur.com/cbs3aHj.jpg

La source, c'est Chris Roberts. Bien qu'il soit partie prenante, ces chiffres paraissent réalistes : En effet, si mes souvenirs sont justes, des études de 2008 avaient montré que, dans le domaine de la musique, le prix des CD était lié pour 25% aux campagnes de publicité et pour 25% aux dividendes des éditeurs. Soient 2,5 euros pour chaque sur un CD de 10 euros.
Citation :
Publié par Hornpipe
J'en profite pour vous donner une petite comparaison sur le thème de mon message précédent.

http://imgur.com/cbs3aHj.jpg

La source, c'est Chris Roberts. Bien qu'il soit partie prenante, ces chiffres paraissent réalistes : En effet, si mes souvenirs sont justes, des études de 2008 avaient montré que, dans le domaine de la musique, le prix des CD était lié pour 25% aux campagnes de publicité et pour 25% aux dividendes des éditeurs. Soient 2,5 euros pour chaque sur un CD de 10 euros.
Ouais enfin c'est absolument pas comparable. Rien à voir même. Nul, sale, zéro !

Edut : J'explique pour ça fasse pas trop troll : Pour un cd de musique, les seuls frais réels sont d'ordre marketing et distribution. La création en elle même coûte pas grand chose, c'est ce qui explique que les parts des investisseurs soient aussi importantes. Le jeu vidéo c'est différent, la création coûte beaucoup, donc les marges sont forcement moindres pour les éditeurs (en proportion j'entend).

Dernière modification par Arcalypse ; 10/04/2013 à 16h48.
C'est vrai que les deux mondes ne sont pas comparables en termes de coûts de développement (quoi que certains artistes sont bien rémunérés plusieurs millions pour un album). Ceci étant dit, cela montre que les budgets marketing et le coût des dividendes répercutés sur le produit peuvent être faramineux...
La part distribution et marketing représente sans doute une part non négligeable mais les frais sont réels et ne servent pas qu'à construire des piscines (ça sert aussi au commerce équitable en colombie).

Maintenant pour un jeu à distribution exclusivement digitale, misant sur le bouche à oreille pour se vendre et dont les coûts sont supportés par de généreux donateurs qui ne prennent aucuns intérêts, ne souscrivent aucune assurance et n'ont aucune exigence réelle (contrat), effectivement ça réduit forcement la note (ou alors c'est les devs qui montent une arnaque).
C'est là tout l'intérêt du crowdfunding : plutôt que d'avoir une seule entité qui prenne tous les risques financiers et qui, forte de sa parfaite ignorance des attentes des clients, dicte leur conduite aux développeurs, nous avons un risque financier distribué entre des donateurs en fonction de leur engouement, lesquels indiquent aux développeurs quelles sont les attentes des clients qu'eux-même représentent.

En cas d'échec ou d'arnaque, il n'y a pas de grosse entité qui perd des millions et qui se fait rembourser par son assurance multirisque pesant sur le prix du jeu ; il y a juste des donateurs qui perdent leur modeste investissement de 30, 50, 70, 150 euros et qui, selon les règles de Kickstarter et les droits du contrat les plus en vogue dans les pays civilisés, ont la possibilité de poursuivre le développeur en cas de faute avec, ceci dit, relativement peu de chances de réussite si ce dernier a, en plus, organisé son insolvabilité (auquel cas il finit en prison, comme au Monopoly).

En cas de réussite, ce n'est pas la grosse entité qui se rémunère avec les profits pour distribuer des dividendes à de sinistres inconnus qui ne savent peut-être même pas ce qu'est un jeu vidéo mais la personne qui a conçu le produit elle-même. Les donateurs y gagnent une version du jeu, avec quelques avantages tels que des petits trucs de collection et la satisfaction d'avoir porté un projet qui en valait le coup.

Tout n'est pas rose avec des sites comme Kickstarter, mais des gens comme Garriott ont bien plus à perdre qu'à gagner en cas d'arnaques. Il suffit de bien se renseigner et de choisir soigneusement les projets que l'on souhaite soutenir, et on évitera bien souvent les mauvaises surprises.
Il est important de spécifier que Portalarius appartient à plusieur personnes possédant des rôles d'importances dans le développement du jeu. Leurs salaires se payera avec les recettes fait par les ventes du jeu.
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