Il n'a décidément rien compris ce type.
Comme il a été dit au-dessus, le problème n'est pas le modèle économique, mais la qualité et la finition des MMO qui sortent.
Lorsqu'on sort un nouveau MMO sur le marché, on ne peut pas se permettre de le sortir à moitié fini comme ce pouvait être le cas il y a 10 ans, car il y a déjà des concurrents, et notamment un leader, qui sont présents avec des jeux bel et bien finis et riches d'années d'ajouts et de mises à jour diverses et variées.
Les éditeurs qui s'amusent à débarquer avec des jeux à peine dignes d'une beta et dont le contenu est vidé par certains joueurs (les plus acharnés, certes) au bout d'une semaine, sont tout simplement écrasés par le jeu de la concurrence.
Si le modèle économique peut éventuellement permettre d'attirer un joueur ou de différer son départ, ce qui aura raison de sa patience c'est l'intérêt intrinsèque du jeu.
A mon sens, l'innovation peut jouer un rôle dans le succès, notamment pour les jeux dits "de niche" parce qu'ils reçoivent le soutient de joueurs ayant des exigences particulières, mais ce n'est pas un facteur déterminant.
Rift a eu son petit succès en reprenant à son compte les vieilles recettes, et WoW lui-même n'a fait qu'améliorer des principes déjà connus de l'industrie.
Jacobs constate que les éditeurs se jettent sur le marché du F2P, mais c'est pour la seule raison que le modèle permet de faire des bénéfices avec un minimum d'investissement et des jeux à courte durée de vie, c'est un rendement efficace tant qu'il y a une bonne rotation sur le marché.
Mais il n'y a pas d'ambition claire de faire un jeu leader.
Ce qu'il faut revoir, c'est la politique de développement (financement, direction, et release), et garder ces idées simples en tête : un jeu qui se veut ambitieux doit trouver les moyens de son ambition, et un bon jeu trouvera son public si la gestion commerciale assure un minimum.
L'autre erreur de Jacobs, c'est de refuser de reconnaitre que WAR s'est planté non pas parce qu'il était un WoW 1.5 ou qu'il manquait d'innovation, mais juste parce qu'il était mauvais.
|