Critiques de Hexydia

  • 19 mai 2015
    /!\ Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 8 ans.
    1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    Vous trouverez en italique, le fil du conducteur qui m'a permis de réaliser ma première vidéo de présentation du jeu sur ma chaîne YouTube.

    Je tiens à préciser au préalable que, bien qu'ayant joué à LoL et Smite, je n'ai jamais été très fan des MOBAs, notamment à cause du gameplay "click to move".

    Shards of War est le jeu qui m'a fait décrocher des MMORPG et de tous les autres jeux auxquels je pouvais jouer de façon plus ou moins assidue, après une vingtaine d'années sur différentes plateformes, il m'a aussi donné envie de passer à du rédactionnel pour partager mon intérêt auprès des autres joueurs.

    "Shards of war est un MOBA Free to Play orienté action en bêta ouverte à l'heure où cette vidéo est mise en ligne, nous sommes avril 2015.

    Il est développé, édité, exploité et distribué par les équipe de Bigpoint, un éditeur qui déploie son catalogue de jeu autour de nombreux titres Free to Play sur navigateurs ou non.
    On pourra ainsi citer les titres les plus connus comme Warframe, Drakensang Online ou Urban Rivals.

    Shards of War vous propose d'en découdre en équipe de cinq joueurs dans un univers orienté science-fiction et cyberpunk.

    Le background est assez simple et forcément assez peu central dans ce type de jeu  :
    «  les barrières qui séparaient des mondes parallèles sont tombées, créant des passerelles entre ces univers. Vous, les sentinelles, vous devez protéger les éclats (ou shards) pour empêcher les autres combattants des univers voisins de vous envahir et conquérir les éclats des ennemis pour établir votre suprématie.   »

    Tout cela, c'est surtout le bon prétexte pour s'en mettre plein la poire et gagner de plus en plus de parties qui vous permettront de vous améliorer dans la maîtrise de vos personnages.

    Le jeu a la particularité de proposer une gestion des mouvements de votre sentinelle au clavier et non plus au clic de la souris.
    C'en est donc fini du syndrome du cliqueur fou, des luxations de l'index et autres pathologies de la main.

    Ici, on se retrouve en face d'un gameplay hybridé des FPS assez nerveux qui va autant solliciter votre main gauche que droite.
    Shards of War se situe aussi dans la mouvance actuelle des derniers MOBAs sortis sur le marché.

    Il propose de partager l'expérience de l'équipe pendant la partie.
    Ici tout est commun, c'est donc l'équipe qui progresse conjointement et non chaque personnage dans son coin.
    Votre équipement sera débloqué au fur et à mesure que l'équipe acquière de l'expérience.
    A chaque palier de déblocage, vous aurez ainsi la possibilité de choisir dans une liste de trois objets que vous aurez préalablement définis avant de débuter la partie.
    Cet équipement est une des spécificités de Shards of War.
    Il est construit et amélioré en dehors des parties à l'aide de composants que vous glanerez à la fin de chaque combat.
    Il existe de l'équipement générique et de l'équipement spécifique qui va être implanté dans une très prochaine mise à jour, mais nous en reparlerons plus tard au travers d'une vidéo spécialement dédiée à cet aspect du jeu.

    Pour le moment, il n'existe qu'une seule carte et elle est d'ailleurs plutôt bien construite.
    Vous allez y retrouver  :
    - des zones d'ombre dans lesquelles vous cacher,
    - des zones de vision qui agiront sur votre contrôle de la carte
    - des murs d'énergie qui couperont vos tirs et ceux de vos ennemis,
    - les classiques «  creeps  » qui sont ici des petits drones,
    - et enfin des points de spawn de drones artilleurs et tanks qui attaqueront pour vous ou pour l'équipe ennemie.

    Le but du jeu est, de façon très classique, de détruire le QG des adversaires.
    Vous pourrez donc affronter, suivant vos envies, une équipe gérée par une intelligence artificielle, ou une équipe composée de joueurs.
    Les parties contre les joueurs sont souvent d'un niveau plus élevé et demandent une coordination d'équipe plus importante ainsi qu'une meilleure maitrise de votre sentinelle.
    Les matchs contre l'IA sont plutôt fait pour prendre en main les nouveaux personnages que l'on ne connaît pas ou pour faire rapidement les quêtes qui vous seront proposées dans le jeu.
    En effet, les développeurs vous proposent chaque jour une nouvelle quête qui vous permettra de gagner deux ressources du jeu ainsi qu'une quête au long court s'étalant sur la semaine dont le but sera d'accumuler le plus d'expérience possible. "


    Une seconde map vient d'être mise en ligne (Merdian Gate) en mai 2015, elle modifie les objectifs de jeu de la première et apporte de la fraîcheur au design général avec une ambiance plutôt orientée "high SciFi".
    Ajoutez à cela une communauté francophone sympathique et soudée, qui commence à s'organiser autour des tournois ESL dotés de récompenses en argent réel et proposés au format Go4 ; des développeurs à l'écoute des feedbacks des joueurs avec notamment deux lives du studio réalisés chaque semaine sur la chaîne Twitch officielle afin de nous tenir à jour du développement du jeu.

    Shards of war est, pour moi, une excellente surprise et un jeu qu'il faut absolument tester avec des amis ou en rejoignant les joueurs francophones sur le TS officiel mis gratuitement à disposition.

    Son développement soutenu et son orientation E-sport déjà présente laissent entendre que le jeu a un potentiel énorme.
    1 personne a trouvé cette critique utile.
  • 29 mai 2017
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 6 ans.
    1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    Mon avis au bout d'environ 110 heures de jeu :
    Un excellent jeu, très addictif, qui prend toute sa valeur en groupe sous vocal.
    Les combats de fraternité (l'équivalent des guildes) rendent, en effet, les combats plus intéressants mais le jeu en solo reste possible.
    Le jeu est assez gratifiant au niveau des récompenses gratuites que l'on acquiert au fil des parties.

    Les transactions contre de l'argent réel existent mais n'offrent que d'accélérer l'accès aux diverses valeurs du jeu que l'on récolte en jouant (rubis, expérience libre, gold) .
    Les vaisseaux premium sont accessibles via des éditions collectors ou à l'achat directement en jeu sans pour autant déséquilibrer les parties. Ils font aussi office de boosters de temps, c'est-à-dire que jouer avec ces vaisseaux permet de développer un peu plus vite son expérience et collecter plus de gold, tout en permettant d'accéder plus vite à certains tiers (T2 et T3 pour le moment, à noter que -pour ce dernier point- cela peut-être utile lorsque l'on débute mais ne participent pas à l'accès des tiers suivants) .

    Les vaisseaux sont identifiables en fonction de leur poste à savoir les DPS, les tanks, les supports buffeurs/débuffeurs, soigneurs, etc.

    Pour le moment, le dernier tier (T4) est celui qui offre le plus de choix en termes de vaisseaux avec des gameplays plus étoffés que dans les tiers précédents et l'apparition de compétences ultimes.

    Il est aussi possible d'embarquer des équipages qui acquièrent de l'expérience au fil des parties et viennent légèrement améliorer les performances des vaisseaux.

    Enfin, on développe aussi son capitaine au travers de trois arbres de talents, qui permettent de spécialiser son style de jeu et les performances de ses vaisseaux.
    1 personne a trouvé cette critique utile.
  • 16 oct. 2007
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 16 ans.
    0 personne sur 2 a trouvé cette critique utile.
    Avec World of Warcraft, Blizzard a su imposer un nouveau standard au genre Mmorpg à travers le monde. Véritable synthèse de ce qui se faisait de mieux à l'époque de sa sortie, le jeu contient un enrobage très soigné, jouable sur de petites configurations, avec un support réactif et un site internet quotidiennement mis à jour permettant de tenir en haleine les joueurs pendant de nombreuses heures de jeu.

    L'option choisie par les développeurs a été d'ajouter des niveaux au fur et à mesure de l'ajout d'extensions payantes ayant pour principal but d'ajouter contenu et perspective d'évolution en terme de puissance et de possibilité de jeu.

    Il en résulte un incessant sentiment d'inachevé qui pousse à toujours plus jouer pour rester dans le rythme d'une communauté qui, n'ayons pas peur des mots, joue beaucoup.
    Ce système a eu pour effet de fermer peu à peu le jeu à de nouveaux joueurs et c'est sans doute pour cela que Blizzard décida de faciliter l'évolution des avatars pour les premières tranches de niveaux (1-60) avec la version 2. 3 (à venir au moment ou j'écris ce texte).

    Il n'en reste pas moins que le challenge du haut niveau, voir même du niveau moyen, qui consiste principalement à débloquer de l'équipement (là où ce dernier a, en effet, un rôle prépondérant sur les performances de son avatar) est devenu un travail de très longue haleine, demandant de passer par toujours plus de phase où le "farming" semble être le moyen le plus court pour accéder à un "niveau" de jeu général permettant de se confronter aux autres dans des conditions que l'on pourrait juger d'acceptables.

    Farming de réputation, d'instances, de goulets ou d'arènes, il ne reste plus, une fois le niveau maximum atteint, que peu d'options de jeu une fois le pavé de l'xp/quêtes d'ingurgité et il est intéressant de voir que la seconde partie du jeu est bien moins accessible que la première, surtout pour des sessions courtes (1 à 2 heures de jeu consécutives).

    Le PvP, bien que relativement basique et instancié est assez bien fait pour peu que l'on ne cherche pas des grosses confrontations de joueurs et un impact sur l'environnement extérieur à celui-ci. Reprenant les standards connus comme le "capture the flag", l'expérience en jeu est néanmoins très dépendante de son équipement et donc de son volume de temps de jeu dépensé au préallable.

    World of Warcraft reste, à ce jour, un des meilleurs mmorpg du marché, il a su à sa sortie répondre à une communauté désireuse de tester le genre ou tout simplement de changer de mmo. On ne peut que regretter que l'évolution du jeu ne dévoile en fait qu'une réponse décevante au jeu "de haut niveau".
    Avec un gameplay de fin de jeu répétitif, peu d'options pour un joueur moyen, des perspectives de sortie d'extension qui ne cessent d'aller vers un renouvellement de contenu artificiel rendant obsolètes les tonnes d'heures passées à jouer et la perpétuelle sensation de recommencer, World of Warcraft se révèle comme un jeu lassant effaçant le plaisir que l'on a pu avoir dans les premiers temps du jeu.

    Il a néanmoins l'avantage de laisser à sa concurrence une chance de proposer quelque chose de nouveau pour une communauté de plus en plus exigente envers le genre mmorpg.
    Publié le 16 oct. 2007 à 13:52, modifié le 16 oct. 2007 à 19:11
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