Critiques de Vhagar

  • 11 nov. 2016
    /!\ Cette critique a été rédigée il y a plus de 7 ans.
    6 personnes sur 6 ont trouvé cette critique utile.
    Par Vhagar
    J'ai découvert Okord par pur hasard en février 2016 et ne l'ai, depuis, jamais quitté. Je ne prendrai pas le temps de présenter à nouveau ce jeu : les autres critiques l'ont très bien fait. Je me contenterai de lister le plus objectivement possible ses qualités et ses défauts.

    Les points forts :
    • La diversité des unités : il est possible de former un grand nombre d'unités, parmi les trois grandes catégories. Les unités montées, d'abord : le chevalier (l'unité la plus puissante du jeu) , le cavalier (la plus rapide) et le strolatz (la meilleure anti-montées) sont des soldats redoutables, et qui constituent une part essentielle des meilleures armées du jeu. Les unités piétonnes, ensuite : le lancier (anti-montées) , l'archer, le fantassin, l'arbalétrier et le huskarl (guerrier sanguinaire)  étaient un peu mal aimés des joueurs, malgré leurs caractéristiques plus qu'honorables, du fait de leur coût d'entretien en nourriture ; toutefois, il est prévu de corriger ce défaut dans la prochaine mise à jour, ce qui devrait remettre les deux catégories pré-citées au même niveau et favoriser la diversité des armées. Enfin, les unités de siège : les trébuchets, les balistes et les béliers permettent de détruire les forteresses solidement fortifiées de vos adversaires. 
    • La dimension géopolitique : Okord n'est pas un jeu de gestion, à la Farmville. La dimension "gestion de la nourriture" existe bien, mais elle est mineure et le jeu souhaite plutôt nous inciter à développer et à soigner nos relations avec les autres joueurs, ces derniers ayant pris l'habitude de se réunir dans de grandes factions. Alliances, traités de non agression, trahisons, guerres... Tout est possible, et on prend vraiment plaisir à définir sa politique diplomatique. Certains font en sorte de rester en bons termes avec tout le monde et se complaisent dans une confortable neutralité ; d'autres, au contraire, ont fait le choix d'être particulièrement belliqueux et de guerroyer le plus possible. Tous les profils sont viables, et chacun peut y trouver son compte.
    • Un jeu adapté à tous les profils : nul besoin d'être nolife pour être bon à Okord. Il a été fait en sorte que tous les joueurs puissent avoir les moyens de réussir, peu importe leur temps de connexion. Un joueur occupé IRL aura tendance à favoriser le développement économique de ses fiefs, et déléguera la gestion de ses troupes à son suzerain en temps de guerre. Un joueur hyperactif sera au contraire tenté de partir en guerre le plus souvent possible, ce qui ralentira l'extension de son économie mais lui permettra de grimper au classement grâce à l'honneur gagné. Autre classification de profils : les joueurs qui font du RP, et les autres. Là encore, tout le monde est satisfait, et ces deux catégories se côtoient sans aucune difficulté. 
    • La possibilité de rattraper les joueurs les plus anciens : Okord existe depuis 2014. Dans la plupart des jeux, les joueurs les plus anciens monopolisent les sommets des classements et ne peuvent être rattrapés par les nouveaux. Ce n'est pas le cas sur Okord : il est tout à fait possible pour un jeune de rattraper les vieux, et même de les égaler. J'en suis la preuve : inscrit depuis huit mois, je suis déjà solidement installé dans le top 10 et devrais bientôt devenir roi (1er du classement) . Autre exemple : le roi actuel a également conquis le trône en une année.
    • Une administration efficace : Okord est construit par les joueurs. N'importe qui peut proposer une modification du jeu sur le forum (partie "foyer") ; si la proposition paraît viable et retient l'attention de la communauté, elle est déplacée dans une autre partie du forum (partie "baquet") ; lorsqu'elle a reçu l'approbation finale des joueurs et de l'administrateur, le projet d'ajustement est déplacé une nouvelle fois (partie "le marteau et l'enclume") , dans la catégorie des màj en cours de développement.
    • On aime aussi : l'ambiance "Moyen-Âge" du jeu ; l'existence d'une encyclopédie qui retrace l'Histoire d'Okord (les principales batailles, les règnes des différents rois, etc) ; la possibilité de créer des chans de discussion, RP ou HRP ; l'énorme accueil réservé aux nouveaux joueurs (qui reçoivent une bonne dizaine de propositions de suzeraineté) ; un classement alternatif mensuel qui récompense par de l'or les joueurs actifs ; une partie du forum consacrée aux récits RP ; la totale gratuité du jeu (la seule fonctionnalité payante est accessoire et purement ergonomique) ; la diversité des campagnes pouvant être lancées (espionnage, pillage, embuscade, massacre, déplacement, transport...) ; la possibilité de former des osts, grosse armée réunissant les troupes de tous ses vassaux ; (...)

    Les points faibles :
    • La présence requise pendant les guerres : les conflits demandent une grande disponibilité de la part des belligérants, puisqu'il faut faire preuve de réactivité (embusquer un convoi ou une armée, déplacer ses troupes avant d'être attaqué, etc.) . Il faut toutefois nuancer ce point noir : la plupart des guerres ne durent que quelques jours, et il est possible de déléguer la gestion de ses troupes à son suzerain.
    • Des mentalités parfois critiquables : la communauté d'Okord est très agréable dans son ensemble, mais certains joueurs (une minorité, fort heureusement) sont réputés pour leur mauvaise foi et la regrettable tendance qu'ils ont à critiquer les administrateurs et les joueurs qui leur déplaisent. Cependant, comme je viens de le préciser, c'est seulement le fait d'une minorité.
    • Des provinces parfois figées : le royaume est divisé en provinces, réparties entre les joueurs. Il est assez difficile pour un nouveau d'en récupérer une ; toutefois, la prochaine MAJ devrait permettre d'atténuer ce défaut et, par ailleurs, il est tout de même possible de faire son trou. Pour reprendre mon exemple : je possède actuellement trois provinces après seulement huit mois de jeu !
    Vous l'aurez donc compris, je vous recommande chaudement d'aller jeter un oeil ! (Et vive le Duché de Valyria.)
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