Greed Monger rembourse finalement les contributeurs de sa campagne KickStarter

En 2013, James Appleton initiait une campagne sur KickStarter pour financer Greed Monger... dont le développement était abandonné en 2015. Après avoir fait fortune dans les crypto-monnaies, James Appleton dit vouloir rembourser les contributeurs.

Greed Monger

Les (vieux) joueurs de MMO se souviennent de Greed Monger, ce projet de jeu massivement multijoueur dont le gameplay devait être notamment articulé autour de mécaniques essentiellement commerciales -- l'achat de terrains ou de bâtiments dans l'univers de jeu pour en faire des boutiques prospères avant de les revendre avec une plus-value. Pour financer le projet, son fondateur James Appleton lançait une campagne de financement participatif sur Kickstarter en 2013 et récoltait près de 90 000 dollars (trois fois plus que la somme escomptée initialement).
Après quelques années de développement (avec une équipe très réduite), le projet était finalement abandonné en 2015 et reste encore aujourd'hui dans les mémoires comme l'un des principaux fiascos du financement participatif de MMO. Et manifestement, même si les souvenirs laissés par Greed Monger ne sont pas très glorieux, ils sont régulièrement ravivés par ses initiateurs : en 2016, le développeur James Proctor tentait de relancer le projet (en vain) et aujourd'hui, cinq ans après le début du développement, James Appleton se propose de rembourser les contributeurs de la campagne KickStarter.

Manifestement, grâce aux crypto-monnaies, James Appleton aurait amassé un pécule suffisant pour rembourser les contributeurs de sa campagne KickStarter -- de quoi, dit-il, se racheter une conscience suite à un projet qui le hante depuis des années et dédommager ceux qu'il estime avoir lésé.
Les intéressés peuvent donc se faire connaitre via un formulaire (dont le lien est disponible dans l'annonce de James Appleton publiée sur KickStarter) et obtenir dédommagement en Bitcoin ou Ethereum (pour un remboursement rapide), voire via PayPal pour les réfractaires aux crypto-monnaies.
Avis donc aux contributeurs, qui ont donc jusqu'à fin février pour se faire connaitre -- ou pas dans la mesure où James Appleton traine une réputation plutôt sulfureuse depuis des années (du fait de ses affaires et de son goût pour l'argent facile) et que certains se montrent un brin circonspects quant à ce que pourrait cacher cette nouvelle initiative.

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