The Quest. Ce n’est pas Might & Daggerfall of the Beholder

The Quest, développé par deux Hongrois du studio RedShift, est maintenant disponible pour les PC équipés de Windows, après une sortie initiale sur tablettes et smartphones. Une version MacOS est prévue. Le jeu tourne également bien sur Linux via WINE (c'est ainsi que j'y joue). Il s'agit d'un jeu de rôle et d'aventure, en vue subjective, où l'on ne dirige qu'un seul protagoniste (et non pas une équipe), au tour par tour et case par case. Le résultat sent bon le mélange entre Daggerfall, Might&Magic, Beholder... sans toutefois avoir la profondeur d'aucun d'entre eux. Ne peut-il être plaisant pour autant ?

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Un jeu de tablettes porté sur ordinateur ? Je suis le premier à me méfier. Dans le cas de The Quest, le jeu est presque entièrement récrit et les graphismes sont changés en une version "haute définition". À part quelques éléments d'interface qui sentent un peu trop le tactile, l'ensemble est plaisant et de qualité. Les nombreuses extensions qui existent sur tablette ne seront pas portées sur PC, car ce serait trop de travail selon le développeur, mais des extensions pour les PC sont tout de même prévues. Le tout est en anglais, aucune traduction n'étant envisagée. Prochainement, un éditeur de niveau sera mis à disposition des joueurs. Si la communauté s'en empare, le résultat peut être très intéressant.

http://store.steampowered.com/app/428880/

http://www.redshift.hu/

Une version DRM Free devrait arriver sur GoG.com prochainement ; en attendant, il faut passer par Steam où The Quest est en promo (12,74€ au lieu de 14,99€) jusqu'au 4 janvier 2016.

 

 

La création de personnage est assez simple et offre au joueur de choisir entre 5 races archétypes, toutes plus ou moins humaines. Je choisis de jouer un Rasvim, un non-mort. Le choix du sexe influence certains dialogues et quêtes, mais pas les attributs du personnage.

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Il est ensuite possible de choisir une classe parmi les classiques guerriers, magicien, prêtre... ou de simplement choisir ses compétences une par une. Les six compétences principales augmentent facilement (1 point dépensé = 1 point augmenté), alors que les compétences secondaires augmentent plus lentement (2 point dépensés = 1 point augmenté).

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Selon la race, le joueur ne commence pas dans le même village. En tant que non-mort, je ne peux utiliser la magie de soin, mais j'ai en échange accès à une autre magie, unique, basée sur la mort (vol de vie, décrépitude...).

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L'alchimie semble à la fois puissante et essentielle quelque soit le personnage joué, ce qui est un peu dommage. Pour y accéder, en plus de la compétence, il faut un mortier, que l'on utilise directement depuis l'inventaire. L'interface n'est pas très pratique : il faut cliquer sur les flèches jusqu'à mettre en évidence les plantes voulues.

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Des personnages variés peuplent les lieux, certains plus attrayants que d'autres... Par exemple, je suis allé dans un bordel, mais la pute de mon choix n'a pas accepté de me faire plaisir, car je suis mort-vivant et que c'est dégueu. Du coup, j'ai demandé un massage à un gros mec, il m'a dit "t'es sûr ? vu ton état...", j'ai dit oui. J'ai perdu 10 points de vie, car il m'a arraché des bouts...

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Lorsque l'on entre dans certains bâtiments, notamment dans les boutiques, un dialogue s'engage et des options s'ouvrent selon les personnages à qui l'on parle. Ici, l'aubergiste propose ses services pour en apprendre plus sur la compétence de Persuasion.

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Souvent, les maisons restent closes, mais un texte d'ambiance peut s'afficher. Parfois, c'est assez croustillant.

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Cette jeune archère qui m'attaque alors que je visite les environs va bientôt goûter à ma magie de non-mort : je vais lui aspirer sa petite vie, pour me soigner.

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Certains "décors" sont bien jolis, comme ici cette boutique de magie.

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Par inadvertance, je lance un sort offensif en pleine rue d'un village et mon sort touche un passant. Un acte qui ne restera pas impuni...

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Un garde m'arrête aussitôt et me laisse le choix entre payer une très forte amende ou passer quelques jours en prison. Je prends la seconde option.

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En prison, je garde mon équipement et je pourrais m'évader, si j'en avais les compétences.

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Faute de pouvoir faire quoi que ce soit, je fais les cents pas jusqu'à ce que ma peine soit terminée et que l'on me remette dehors.

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J'y ai perdu quelques talents et ma réputation est devenue négative. Certains personnages y réagissent mal, mais d'autres peuvent s'intéresser à moi maintenant...

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Finalement, après quelques autres actions, je gagne un niveau. Les deux compétences que j'ai le plus utilisées augmentent automatiquement, tandis que j'ai encore des points à dépenser librement.

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5 points pour les attributs, 10 points pour les compétences et seulement la possibilité d'en dépenser 2 à la fois sur une même augmentation. Il faut se spécialiser, mais on doit choisir au minimum 3 attributs principaux. Pour les compétences, c'est similaire, mais les compétences secondaires coûtent deux points au lieu d'un seul et ne sont donc pas très rentables à augmenter.

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Un peu plus tard, une autre rencontre tourne mal et malgré ma non-mort, je décède quand même.

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Je suis à présent niveau 5 ou 6 et il s'est passé certaines choses intéressantes depuis. - Je joue un mort, mage sombre, mais sympa, un peu. - La plupart des gens ne m'aiment pas, ont peur et disent que je pue - J'ai menti à un gosse pour une mission, à propos d'une fille à qui je devais dire des trucs. - Je devais libérer un mec prisonnier d'une amazone. À la place, j'ai passé du bon temps avec la dite amazone en échange de la promesse de ne jamais plus revenir. Je suis revenu plus tard pour toutes les buter, sauver le mec et prendre la récompense.

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The Quest est agréable, malgré un manque de profondeur dans la construction du personnages ou la gestion des combats. Il annonce plus de 40 heures de jeu pour en venir à bout. Il semble plein de surprises et de détails, et saura probablement captiver les amateurs du genre, à condition ne pas en attendre trop.

Source : http://jeux1d100.net/blog/2015/12/27/the-quest-ce-nest-pas-might-daggerfall-of-the-beholder/

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Plateformes Windows
Genres Indépendant, jeu de rôle (rpg), fantasy, médiéval

Sortie 21 décembre 2015

Aucun jolien ne joue à ce jeu, aucun n'y a joué.