Aperçu des mécanismes d'abordage de vaisseaux de Star Citizen

Réclamé (et financé) par les joueurs, Star Citizen devrait intégrer des mécanismes d'abordage permettant de conquérir un vaisseau ennemi. Le processus sera néanmoins particulièrement délicat (pour ne pas détruire la cible) et complexe à mener.

On connait la politique (réelle ou simplement annoncée) de levée de fonds du studio RSI : associer les joueurs au développement (au travers de sondages) et débloquer de nouvelles fonctionnalités lorsque le budget nécessaire à leur réalisation est réuni. Hier, le cap des 3,5 millions de dollars collectés était franchi et avec ce seuil, comme promis aux joueurs, le développeur confirme vouloir intégrer au gameplay de Star Citizen des mécanismes d'abordages de vaisseaux ennemis.

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Selon le développeur, Star Citizen n'est pas qu'un MMO de combats spatiaux (le jeu se veut une « simulation spatiale ») et les abordages de vaisseaux devraient donc être rares et Chris Roberts s'attachent donc à les rendre complexes à mettre en oeuvre et incertains pour les assaillants.
Les abordages de vaisseaux devraient donc s'opérer en plusieurs étapes : il faudra d'abord désactiver le vaisseau cibler (pour l'empêcher de fuir, avec des « colliers d'amarrage et des rayons tracteurs »), faire tomber ses boucliers (pour pouvoir l'atteindre) et enfin le prendre d'assaut. Pour autant, ces opérations devraient être bien plus complexes que dans les Wing Commander, par exemple, dans la mesure où un amarrage consiste à attaquer un vaisseau, mais sans l'endommager et encore moins le détruire (en évitant donc les brèches béantes et les assauts frontaux). Selon le développeur, il faudra donc manier des technologies complexes, difficiles à obtenir et faire preuve d'un peu de subtilité.
Dans un second temps, dès lors que le vaisseau cible est immobilisé, il faudra le prendre d'assaut et affronter son équipage. Et Chris Roberts imagine des combats tendus et incertains (les joueurs, assaillants comme défenseurs, doivent sentir la pression monter). L'ouverture d'une « porte » dans la coque du vaisseau prendra donc toujours une trentaine de secondes, laissant du temps au vaisseau attaqué de préparer ses défenses et d'organiser sa riposte (il disposera alors d'armures renforcées, des scanners pour évaluer l'ennemi... mais aussi des mécanismes d'autodestructions pour ceux prêts à saborder leur vaisseau, par exemple).
Et si l'abordage s'avère finalement un succès, les assaillants pourront se contenter de piller leur victime, mais s'ils souhaitent conserver le vaisseau, il faudra le remettre en état et donc prévoir des robots réparateurs pourrait s'avérer nécessaire.

Selon le studio RSI, d'ici à la sortie, certains mécanismes pourraient évoluer en fonction des aléas du développement. Mais Chris Roberts souligne néanmoins sa volonté de rendre un abordage à la fois épique et particulièrement complexe à mener à bien (jusqu'au dernier moment, tout doit pouvoir se renverser). Fichtre !

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