Sulake vante la nouvelle « démocratie protégée » d'Habbo Hotel

Pris en flagrant délit de carence de modération, Habbo Hotel avait fermé les options de discussions de ses espaces virtuels. Le studio Sulake initie une « démocratie protégée » visant à sécuriser le monde virtuel en vue d'une réouverture prochaine.

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On l'évoquait la semaine dernière, une enquête de Channel 4 mettait en lumière les comportements « inappropriés » de certains utilisateurs d'Habbo Hotel, monde virtuel ouvert aux adolescents - notamment des échanges « explicitement sexuels, pervers, violents et pornographiques, totalement inadaptés à l'audience visé ».
Dans la foulée de la diffusion de l'enquête, les deux principaux investisseurs du studio finlandais Sulake (l'exploitant d'Habbo Hotel), choqués des révélations de Channel 4, se désengageaient du capital du studio qui annonçait alors son intention de prendre des mesures pour mieux sécuriser son univers.

Dans l'urgence, Sulake avait bloqué l'ensemble des outils de discussions (tchat) mis à la disposition des utilisateurs dans l'Hôtel virtuel. Dans la foulée (accessoirement, pour relancer l'univers virtuel au plus vite), le studio initiait surtout une série de consultations auprès des utilisateurs finlandais afin de recueillir leur opinion sur les meilleurs moyens de sécuriser l'univers virtuel tout en garantissant des échanges libres. Le résultat de cette consultation qu'on nous dit riche et prolifique est attendu cette semaine, mais d'ores et déjà le studio identifie quatre grands axes devant composer la nouvelle « démocratie protégée » d'Habbo : un mélange de nouvelles technologies, de modération, d'éducation et d'engagement.
Au-delà du discours programmatique (un brin flou), on attend le détail des mesures concrètes mises en oeuvre alors que déjà, les discussions sont à nouveau possibles dans l'Hôtel finlandais et que d'autres espaces doivent suivre dans la semaine.

On s'interroge évidemment sur l'efficacité réelle de la démarche (et sur la sincérité de l'exploitant), mais on retiendra néanmoins que la sécurité des jeunes internautes reste manifestement une préoccupation des exploitants - au moins en apparence en attendant de juger les résultats.

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